Rassemblons-nous le 25 novembre, soyons partout!
Femmes debout le 25 novembre
Anti-capitaliste, pour le socialisme véritable
Femmes debout le 25 novembre
Mes efforts pour nationaliser l’aide à la maternité et à l’enfance soulevèrent une nouvelle vague d’attaques insensées contre moi. Toutes sortes de mensonges ont été racontés, par exemple sur la « nationalisation des femmes », sur mes propositions législatives qui imposeraient aux petites filles de douze ans d’être mères. Une furie saisit plus particulièrement les partisans religieux de l’ancien régime, lorsque nous transformâmes, de ma propre autorité (le cabinet m’a ensuite critiqué pour cette action), le fameux monastère d’Alexandre Nevsky en une maison pour invalides de guerre. Les moines résistèrent et un combat armé eut lieu. La presse à nouveau cria « haro ! » sur notre action. L’église organisa des manifestations de rue et prononça également un anathème contre moi…
Dans l’article suivant, Aurore Koechlin développe une vue stratégique de la question des femmes. Elle expose de manière claire l’exploitation et l’oppression particulière de la femmes dans le cadre de la société capitaliste et lie la critique du capitalisme et du patriarcat. Karl Marx et Friedrich Engels dans « Le capital » ont jeté les bases d’une telle position avec leur critique de la conception de la famille bourgeoise comme unité économique de la production et reproduction de la vie/ de la main d’œuvre.
Les Talibans représentent un fascisme basé sur l’Islam. Leur objectif déclaré est l’établissement d’un “émirat islamique”, le seul pouvoir de décision de la charia par les hommes. Il s’agit de l’intensification extrême de l’oppression spéciale des femmes, inhérente au système. Leur absence totale de droits : “… nous sommes une société islamique, …. donc les femmes doivent se conformer à la loi islamique. Si elles portent le voile, le droit à l’éducation et au travail leur est également garanti.”
Depuis des années, la lutte pour la libération des femmes ainsi que la lutte contre contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression millénaires de la masse des femmes ne cessent de croître dans le monde entier.
La Commune et les Femmes en armes. Comme précédemment pendant la Révolution française, les femmes revendiquent le droit de porter des armes, pour la défense de l’œuvre sociale en cours. Le 11 avril, l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés est fondée, notamment par Nathalie Le Mel et Élisabeth Dmitrieff, Marceline Leloup, Aline Jacquier, Thérèse Collin, Aglaé Jarry et Blanche Lefevre.