16 juillet 2024

Lénine: « L’État et la révolution »

Aujourd’hui, alors que l’électoralisme bat son plein, nous vous livrons quelques citations extraites d’un de ses livres « L’État et la révolution », il y montre ce qu’est en réalité l’État, son développement et sa nature de classe à propos de la tentative révolutionnaire des prolétaires parisiens en 1871. Et comment, rejetant le parlementarisme bourgeois, ils inventèrent une nouvelle démocratie populaire et révolutionnaire. 
Quelques extraits de « L’État et la révolution »: “Comme l’État est né du besoin de réfréner des oppositions de classes, mais comme il est né, en même temps, au milieu du conflit de ces classes, il est, dans la règle, l’État de la classe la plus puissante, de celle qui domine au point de vue économique et qui, grâce à lui, devient aussi classe politiquement dominante et acquiert ainsi de nouveaux moyens pour mater et exploiter la classe opprimée.” ….

Manifestation européenne à Bruxelles pour la Palestine: Une délégation de l’ICOR était sur place

40.000 réclament à Bruxelles : “Free, free, Palestine !” Composées de camarades de France et d’Allemagne, une délégation de l’ICOR a participé dimanche 19 mai à une manifestation internationale combative et sonore d’environ 40.000 participants. Elle a eu lieu dans le cadre de la commémoration de la Nakba de 1949 (expulsion) et en solidarité avec la lutte de libération de la Palestine. De très nombreux jeunes de Belgique, du Luxembourg, de France, des Pays-Bas, d’Allemagne et d’Irlande et de nombreux autres de différentes nationalités, ont marqué la manifestation. De nombreux drapeaux palestiniens et pancartes de protestation dénonçaient le génocide commis par Israël. “Free free Palestine”, “One Solution – Revolution”, “One two Three Four – Occupation NO MORE ; five, six, seven, eight – État d’apartheid israélien ; nine and ten – Revolution” – étaient des mots d’ordre souvent criés. Avec des “hotspots ” (interventions au microphone, diffusion de tracts, vente de brochures) à des endroits différents, on a présenté ICOR et ses activités :”Soutien et renforcement des mouvements démocratiques et mouvements laïques dans la lutte de libération du peuple palestinien. » Le micro ouvert était disponible pour des interventions, slogans et chansons. L’ICOR a été représentée à des milliers de personnes, des contacts ont été échangés.

Lénine: “À la mémoire de la Commune de 1871”

Quarante ans se sont écoulés depuis la proclamation de la Commune de Paris. Selon la coutume, le prolétariat français a honoré par des meetings et des manifestations la mémoire des militants de la révolution du 18 mars 1871 ; à la fin de mai, il ira de nouveau déposer des couronnes sur la tombe des communards fusillés, victimes de l’horrible « semaine sanglante » de mai et jurer une fois de plus de combattre sans relâche jusqu’au triomphe complet de leurs idées, jusqu’à la victoire totale de la cause qu’ils lui ont léguée.

Pourquoi le prolétariat, non seulement français, mais du monde entier, honore-t-il dans les hommes de la Commune de Paris ses précurseurs ? Et quel est l’héritage de la Commune ?

La Commune naquit spontanément ; personne ne l’avait consciemment et méthodiquement préparée. Une guerre malheureuse avec l’Allemagne ; les souffrances du siège ; le chômage du prolétariat et la ruine de la petite bourgeoisie ; l’indignation des masses contre les classes supérieures et les autorités qui avaient fait preuve d’une incapacité totale ; une fermentation confuse au sein de la classe ouvrière qui était mécontente de sa situation et aspirait à une autre organisation sociale ; la composition réactionnaire de l’Assemblée nationale qui faisait craindre pour la République, tous ces facteurs, et beaucoup d’autres, poussèrent la population de Paris à la révolution du 18 mars qui remit inopinément le pouvoir entre les mains de la Garde nationale, entre les mains de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie qui s’était rangée de son côté.

Chine: de la Révolution à la Restauration capitaliste

Chine la restauration capitaliste.
Le temps passe. Voilà déjà près de 40 ans depuis la réforme et l’ouverture du pays en 1978. Quoi qu’il en soit, le bateau de la réforme n’a pas accosté sur les rives de sa terre promise.
Ce qui est advenu depuis ces 40 ans de réforme n’est pas la promesse de « s’enrichir d’abord pour quelques uns, puis de la richesse pour les autres ensuite », mais le creusement d’un abîme entre les riches et les pauvres. Au lieu de l’harmonie sociale et de la stabilité, les contradictions sociales n’ont eu de cesse de s’accumuler et de s’aggraver. Au lieu de libérer la condition humaine, les masses des ouvriers et les paysans sont prises dans un mouvement général d’asservissement.
Il est temps de réfléchir à la portée de cette réforme qui emporte la destinée de centaines de millions de gens et de formuler une rectification de cet historique problématique. C’est le moment de débattre de l’avenir de la Chine et du monde.

Brève histoire du 1er mai

Le 1er Mai, célébré dans de nombreux pays dans le monde puise son origine dans les luttes passées notamment en Amérique. A Chicago, les ouvriers ont mené une lutte acharnée en 1884 pour avoir droit à une journée de travail de 8h. La journée de travail à l’époque était de 10 heures voire plus par jour. Le 1er mai, journée traditionnelle du renouvellement des contrats de travail, les syndicats déclarent la grève et 350 000 grévistes cessent le travail. La grève se poursuit pendant 3 jours, à la fin suivie par seulement 200 ouvriers. Il y a des morts suite aux heurts avec la police et six condamnations par pendaison.
Les ouvriers ont gain de cause en 1886 après plusieurs affrontements rudes entre manifestants et forces de police.

Déjà pendant tout le 19e siècle, la classe ouvrière s’était développée avec l’industrialisation et elle a mené des luttes contre l’exploitation par les capitalistes. Les ouvriers commencent à s’organiser dans les syndicats et dans des partis socialistes.

Quand les mineurs sifflaient en travaillant (ou sans travailler)

Anastasia Lévy – Alors que le Royaume-Uni vient de commémorer les quarante ans de la grande grève des mineurs, retour sur ces chansons qui ont décrit la mine, ses ouvriers, ses morts et ses grands combats.

Le Royaume-Uni commémorait le mois dernier l’anniversaire du début de gigantesque grève des mineurs britanniques de 1984-1985. La Commission nationale du charbon, soutenue par le gouvernement conservateur de Margaret Thatcher, avait alors pris, début mars  1984, la décision de fermer vingt mines de charbon pendant l’année à venir et de supprimer ainsi 20.000 emplois de mineurs sur les 185.000 que comptait le pays.

La grève éclatait le 5 mars dans le Yorkshire et en Ecosse, et dix jours plus tard, seulement 11 sites miniers étaient encore en activité sur 165. Elle dura près d’un an: 500 mineurs, licenciés pour faute grave, y perdirent leur emploi, 7.000 furent blessés lors d’affrontements et près de 12.000 arrêtés.