5 mai 2024

Contre la guerre impérialiste, pour la paix

 En France, cette tendance à la guerre se manifeste par l’envoi massif d’armes en Ukraine, par une augmentation de plus de 100 milliards d’euros du budget militaire alors que la bourgeoisie « ne trouve pas » 18 milliards pour les retraites, par l’embauche de 300 000 réservistes supplémentaires, par la relance de l’industrie de l’armement, par la militarisation de la jeunesse par le Service National universel (SNU), etc. En d’autres termes, il s’agit de mettre en place une économie de guerre qui ne peut nous mener qu’à la 3ème Guerre mondiale et qui se fait au détriment de la résolution des besoins sociaux de la population.

Campagne contre la « vie chère », par la Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire

Un des aspects les plus importants du système capitaliste que nous combattons, c’est ce qu’on appelle souvent « le pouvoir d’achat ». En effet, plus le capital se développe, plus les marchandises sont fabriquées rapidement et en masse. Expliquons : plus le capital se développe, plus le profit est grand, c’est exponentiel : si l’on compare le niveau d’exploitation (d’extorsion de la plus-value) d’un ouvrier des années 1930 à celui d’un ouvrier en 2023, l’ouvrier d’aujourd’hui est bien plus exploité. Cela veut dire qu’il reçoit une part bien plus maigre de ce qu’il produit, de ce que le bourgeois en tire. Quand nous avons expliqué cela, nous pouvons voir d’une manière globale : la production s’épaissit, s’étoffe, se diversifie, et un flot inarrêtable de marchandises se déverse sur le marché ; de l’autre côté, les salaires des masses stagnent, leur salaire réel et relatif baisse exponentiellement.

Le SNU, une préparation à la guerre

Le SNU, une préparation à la guerre

Aujourd’hui, le gouvernement prévoit la généralisation du Service national universel, en le systématisant à tous les jeunes des classes de Seconde ou de Première CAP et en prenant sur le temps scolaire. Macron avait prévu d’annoncer début janvier le caractère obligatoire du SNU ; puis ce fut février, puis mars, maintenant en avril et juin … Depuis l’été dernier, le SNU est passé sous le contrôle conjoint du ministère de l’éducation nationale et celui des armées.

Nous avions dit et écrit, l’année dernière, sur ce blog et en lien avec des débats au sein du Collectif « Non au SNU »(dont l’UPml est membre depuis le début) que nous pensions qu’il devenait évident que la pratique des « stages » SNU et les prises de position des portes-paroles du gouvernement Macron montraient que l’État français s’engage de plus en plus une militarisation de la jeunesse en ayant pour objectif la préparation de la guerre.