9 mai 2024

Brève histoire du 1er mai

Le 1er Mai, célébré dans de nombreux pays dans le monde puise son origine dans les luttes passées notamment en Amérique. A Chicago, les ouvriers ont mené une lutte acharnée en 1884 pour avoir droit à une journée de travail de 8h. La journée de travail à l’époque était de 10 heures voire plus par jour. Le 1er mai, journée traditionnelle du renouvellement des contrats de travail, les syndicats déclarent la grève et 350 000 grévistes cessent le travail. La grève se poursuit pendant 3 jours, à la fin suivie par seulement 200 ouvriers. Il y a des morts suite aux heurts avec la police et six condamnations par pendaison.
Les ouvriers ont gain de cause en 1886 après plusieurs affrontements rudes entre manifestants et forces de police.

Déjà pendant tout le 19e siècle, la classe ouvrière s’était développée avec l’industrialisation et elle a mené des luttes contre l’exploitation par les capitalistes. Les ouvriers commencent à s’organiser dans les syndicats et dans des partis socialistes.

Etats-Unis : le syndicat UAW engrange une victoire historique chez Volkswagen

Vendredi 25 avril 2024, près des trois quarts des salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier au syndicat combatif UAW. (George Walker IV/AP/SIPA)

La troisième tentative aura été la bonne. Après deux essais infructueux en 2014 et 2019, 73 % des 5.500 salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier à un syndicat, selon les chiffres diffusés par le constructeur, vendredi à l’issue du vote. « Les travailleurs de Volkswagen sont entrés dans l’histoire ! » a réagi l’UAW sur le réseau X.

L’événement est, de fait, historique : les constructeurs automobiles étrangers, quand ils se sont implantés aux États-Unis, ont choisi majoritairement des États peu ouverts aux syndicats, dans le sud-est du pays. Et l’UAW n’avait jusqu’ici réussi à entrer dans aucune de ces usines du sud. Avec ce vote, Volkswagen va désormais devoir négocier un contrat social avec les représentants de ses salariés.

Où est le pognon Bruno ?

Bruno Lemaire(de) a beau pleurer sur le « poids des dépenses publiques », et que le « tout gratuit ne peut pas durer », les aides sociales et publiques ne font que baisser depuis des années. Parallèlement, les recettes de l’Etat tendent à augmenter, entre autre avec une TVA qui profite d’une inflation record, qui vient remplir les caisses de l’Etat. Alors la question est la suivante : où est passé le pognon Bruno ? Réponse simple : au CAC40, mais comment ?

Nous ne sommes pas gouvernés par des bolchéviques, mais les entreprises n’ont jamais été autant perfusées par les finances publiques ! Résultat, on bosse et ils raflent la mise. Alors que la productivité (de notre travail) augmente, la bourgeoisie en veut encore plus. Au lieu de pouvoir dégager du temps libre, ils veulent nous faire bosser jusqu’à 70 ans, au lieu d’injecter de l’argent dans les services publics, on les dépouille…

SNU : c’est reparti pour la généralisation !

L’infâme loi dite « sur l’immigration », les violences policières, le productivisme qui détruit l’environnement, la volonté d’imposer l’uniforme à l’école, les appels incessants aux « réarmements », entrent dans ce cadre. Sans doute faut-il une riposte unitaire pour imposer d’autres choix : le collectif Non au SNU ! est disponible pour cela. Dans un premier temps, nous contactons les fédérations syndicales de l’Éducation nationale et Jeunesse et Sports, les organisations lycéennes et la Fédération des conseils de parents d’élèves. C’est une première étape, nous sommes ouverts à d’autres propositions.
Les collectifs locaux constitués dans plusieurs villes et départements ont des contours variés : telle organisation présente ici ne l’est pas là-bas, pour telle autre c’est l’inverse, une troisième est impliquée dans plusieurs collectifs locaux mais pas (encore) signataire de notre appel national : travailler ensemble avec nos diversités est une de nos forces : Non au SNU !

Prolétaires, debout ! n°32

Les macronistes, LR et RN ont fait semblant de ne pas être d’accord sur le fond, puis ensemble ont voté cette énième loi dégueulasse. Ces partis de la grande bourgeoisie ont répondu ensemble à la demande permanente du MEDEF : imposer encore plus de précarité, de réduction des droits élémentaires au séjour, au regroupement familial, aux prestations sociales et des bas salaires aux immigrés qu’ils soient ouvriers, employés, étudiants et autres travailleurs. Jeudi les médecins hospitaliers étrangers sous-payés (2000 euros / mois) sans lesquels le système de santé ne fonctionnerait pas étaient en grève. Les médecins français devraient les soutenir.

Le capitalisme, c’est la catastrophe !

De larges régions de France sont sous les eaux et c’est un phénomène à répétition — aujourd’hui, on en comprend les raisons. Elles sont liées au dérèglement climatique engendré par le développement anarchique du monde capitaliste. Mais que voit-on à la télé. Des gens affligés, en pleurs – ils ont souvent perdu leurs maison, pour laquelle ils ont économisé et travaillé pendant toutes leurs vies. Et rien sur les causes de tous ces malheurs et rien sur les luttes collectives a mener pour les combattre et éviter leur répétition.
Les média parlent de plus en plus de « premiers réfugiés climatiques » au sein de la France, des futurs migrants internes. De fait de plus en plus d’habitants commencent à réfléchir à quitter la région parce que les catastrophes risquent fort de se répéter dans l’avenir.