16 juillet 2024

Lénine: « L’État et la révolution »

Aujourd’hui, alors que l’électoralisme bat son plein, nous vous livrons quelques citations extraites d’un de ses livres « L’État et la révolution », il y montre ce qu’est en réalité l’État, son développement et sa nature de classe à propos de la tentative révolutionnaire des prolétaires parisiens en 1871. Et comment, rejetant le parlementarisme bourgeois, ils inventèrent une nouvelle démocratie populaire et révolutionnaire. 
Quelques extraits de « L’État et la révolution »: “Comme l’État est né du besoin de réfréner des oppositions de classes, mais comme il est né, en même temps, au milieu du conflit de ces classes, il est, dans la règle, l’État de la classe la plus puissante, de celle qui domine au point de vue économique et qui, grâce à lui, devient aussi classe politiquement dominante et acquiert ainsi de nouveaux moyens pour mater et exploiter la classe opprimée.” ….

Lénine: “À la mémoire de la Commune de 1871”

Quarante ans se sont écoulés depuis la proclamation de la Commune de Paris. Selon la coutume, le prolétariat français a honoré par des meetings et des manifestations la mémoire des militants de la révolution du 18 mars 1871 ; à la fin de mai, il ira de nouveau déposer des couronnes sur la tombe des communards fusillés, victimes de l’horrible « semaine sanglante » de mai et jurer une fois de plus de combattre sans relâche jusqu’au triomphe complet de leurs idées, jusqu’à la victoire totale de la cause qu’ils lui ont léguée.

Pourquoi le prolétariat, non seulement français, mais du monde entier, honore-t-il dans les hommes de la Commune de Paris ses précurseurs ? Et quel est l’héritage de la Commune ?

La Commune naquit spontanément ; personne ne l’avait consciemment et méthodiquement préparée. Une guerre malheureuse avec l’Allemagne ; les souffrances du siège ; le chômage du prolétariat et la ruine de la petite bourgeoisie ; l’indignation des masses contre les classes supérieures et les autorités qui avaient fait preuve d’une incapacité totale ; une fermentation confuse au sein de la classe ouvrière qui était mécontente de sa situation et aspirait à une autre organisation sociale ; la composition réactionnaire de l’Assemblée nationale qui faisait craindre pour la République, tous ces facteurs, et beaucoup d’autres, poussèrent la population de Paris à la révolution du 18 mars qui remit inopinément le pouvoir entre les mains de la Garde nationale, entre les mains de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie qui s’était rangée de son côté.

LA SEMAINE SANGLANTE (21 MAI-28 MAI 1871)

A nouveau nous parlerons de la Commune de 1871. On en parle pour au moins 3 raisons: son exemple va inspirer toutes les révolutions prolétariennes qui vont suivre jusqu’à la Commune de Shanghai en 1968. Ensuite, la fin mai 1871 sera la fin sanglante de la Commune — nous publions à ce titre un de nos articles qui est paru dans notre brochure sur l’histoire de la Commune. Enfin, pour inviter nos lecteurs à participer, le Samedi juin dès 11 heures à la Place des fêtes à Paris, aux débats, aux chansons et à passer à notre table de presse. A 14heures, nous manifesterons, avec tous nos ami.e.s de la Commune, en direction du Mur des Fédérées.

APPEL AU PEUPLE IL Y A 152 ANS, LA COMMUNE DE PARIS ETAIT PROCLAMÉE !

IL Y A UNE ALTERNATIVE AU CAPITALISME COMME LE PEUPLE DE PARIS L’A MONTRÉ IL Y A 152 ANS. La Commune de Paris a été la première expérience de gouvernement ouvrier. Le peuple a imposé sa politique à la bourgeoisie – mettant fin à la dictature d’une minorité, créant une vraie démocratie directe et populaire pour la grande majorité. Un gouvernement populaire, par le peuple, pour le peuple, contre les ennemis du peuple!