10 novembre 2025

Nation, nationalisme et internationalisme.

L’histoire d’après-guerre du PCF nous montre à l’évidence une déviation opportuniste sur la question coloniale et nationale. Au lieu de prôner le mot d’ordre de séparation des colonies et semi-colonies de l’impérialisme français sans conditions il revendique le mot d’ordre d’« Union française » c’est-à-dire le maintien du système colonial « amélioré » attestant-par là qu’il n’a jamais compris qu’une union entre peuples sans l’application effective du droit à la séparation était une monumentale escroquerie. Marx préconisait la séparation de l’Irlande d’avec l’Angleterre quitte par la suite à se fédérer librement avec elle. Là, nous avons un vrai révolutionnaire qui au nom du principe « que tout peuple qui en opprime d’autres ne saurait être un peuple libre » recommande la séparation de la nation opprimée avec la nation oppressive, tandis que le PCF tournait le dos à l’internationalisme au nom de la « défense de la patrie » impérialiste.

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LES LEÇONS DE LA COMMUNE

Face à celte réalité historique, que nous montre la Commune ? Elle apprend, à ceux qui veulent
vraiment considérer les faits, que la classe ouvrière au pouvoir ne peut se permettre le luxe d’un
excès de bonté pour la bourgeoisie, d’honnêteté humaine envers elle. Non seulement le peuple doit
être en armes ( ce que la Commune fait en abolissant l’armée permanente et en la remplaçant par
une milice populaire, la garde nationale ) mais ce peuple doit aussi exercer une répression sur la
bourgeoisie, sur ses moyens d’existence et ses moyens d’actions ( ce que la Commune ne fait pas en
ne marchant pas immédiatement sur Versailles, en n’investissant pas la Banque de France, en
laissant s’organiser la réaction au centre même de Paris…)-

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Vive la Commune de 1871

Bien sûr, les gardes nationaux de Passy battent le rappel ; bien sûr, depuis longtemps, des barricades de toutes sortes ornent carrefours et rues parisiennes, gardées par des fédérés (gardes nationaux), beaucoup de femmes et des enfants ; bien sûr, les femmes encore s’activent depuis longtemps pour coudre des sacs de sable qui, une fois remplis, renforceront les défenses. Mais les forces sont maintenant faibles et la discipline militaire en débandade.
Que vont pouvoir faire, en effet, 3 à 5 000 (voilà le résultat de toutes les erreurs!) combattantes et combattants contre 130 000 soldats, policiers et gendarmes, appuyés par une formidable artillerie et qui ont pour ordre de massacrer et d’arrêter tout ce qui ressemble à un ouvrier ou qui porte les fameux godillots de la Garde nationale? S’échapper est hors de question : les prussiens font barrage et remettent les fuyards aux versaillais.

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18 Mars 1871 LA COMMUNE EST PROCLAMÉE !

Les premières dehors, les femmes, entourent les
soldats, réclament leurs canons et rameutent
une foule de plus en plus grande. Les soldats
fraternisent avec les gardes nationaux et
fusillent leurs officiers, Lecomte et Thomas.
Surpris par l’échec de l’opération, le
gouvernement prépare sa fuite, Thiers en
premier, tandis que les parisiens se réveillent en
découvrant la vacance du pouvoir! On se
mobilise, dresse des barricades, se réunit. La
Commune, le pouvoir des ouvriers, tant
réclamée depuis 6 mois, va s’établir, presque
malgré elle, dans la surprise et l’innocence !

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LES JEUX OLYMPIQUES : LE MYTHE COUBERTIN

Le Baron de Coubertin a créé les J.O. parce qu’il avait été profondément traumatisé par la Commune de Paris de 1871 et pensait que le sport pouvait affaiblir, sinon supprimer la lutte des classes du Prolétariat.
Ainsi, à propos de la Commune, le baron évoque le « cauchemar » que ce fut pour les bourgeois de son espèce :
« L’insurrection communiste éclata à Paris : elle comblait la mesure de nos infortunes. Malgré les tentatives qui ont été faites depuis pour donner à ce mouvement un caractère socialiste et humanitaire, qu’il n’eut jamais, le temps qui atténue tant de choses n’a rien enlevé de leur horreur aux sombres souvenirs de 1871. L’assassinat des généraux Leconte et Clément Thomas, le second siège de Paris, les orgies et les bouffonneries de la Commune passèrent sur la France comme un cauchemar. » (in « L’évolution de la 3e République »). (Pour en savoir plus voir notre brochure sur la Commune de Paris)
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Lénine: « L’État et la révolution »

Aujourd’hui, alors que l’électoralisme bat son plein, nous vous livrons quelques citations extraites d’un de ses livres « L’État et la révolution », il y montre ce qu’est en réalité l’État, son développement et sa nature de classe à propos de la tentative révolutionnaire des prolétaires parisiens en 1871. Et comment, rejetant le parlementarisme bourgeois, ils inventèrent une nouvelle démocratie populaire et révolutionnaire. 
Quelques extraits de « L’État et la révolution »: « Comme l’État est né du besoin de réfréner des oppositions de classes, mais comme il est né, en même temps, au milieu du conflit de ces classes, il est, dans la règle, l’État de la classe la plus puissante, de celle qui domine au point de vue économique et qui, grâce à lui, devient aussi classe politiquement dominante et acquiert ainsi de nouveaux moyens pour mater et exploiter la classe opprimée. » ….

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