15 janvier 2025

Manifestation : Contre le fascisme, Pour la justice – le 11 janvier 2025 à Paris. Rejoins le bloc internationaliste !

Appel à rejoindre le bloc internationaliste dans la manifestation du 11 janvier 2025, à 10h à la Gare du Nord.
Appel à un cortège internationaliste pour la manifestation : Contre le fascisme, pour la justice : réponse internationaliste
Le 9 janvier 2013 et le 23 décembre 2022, deux attentats frappaient le coeur de Paris. A deux reprises, trois militant·e·s kurdes étaient brutalement assassiné·e·s. Le 9 janvier, c’est Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez qui sont victimes d’un triple féminicide commis par un agent infiltré du MIT (services secrets turcs). Presque dix ans plus tard, c’est Evîn Goyî, Mîr Perwer et Abdurrahman Kizil qui sont assassiné·e·s au Centre culturel kurde Ahmet Kaya.
Sakine Cansiz (Sara) était, notamment avec Abdullah Öcalan, l’une des sept fondatrices du PKK (le Parti des travailleuses et des travailleurs du Kurdistan, mouvement de libération national kurde). Après avoir subi la torture dans les geôles turques, elle a été à l’origine de l’armée des femmes (YJA-Star). Fidan Dogan (Rojbîn), responsable dans la diplomatie du CDK-F (Conseil démocratique kurde en France), était en contact régulier avec les organisations de la gauche française mais aussi les représentant·e·s de l’État. Leyla Şaylemez (Ronahî) était une jeune militante, organisée dans la branche de la jeunesse. Tout comme Sakine Cansiz, Evîn Goyî était une des pionnières de la révolution des femmes…

MLKP : Kurdistan, Syrie, Rojava

Combattons pour un Kurdistan libre et une Syrie démocratique !
Notre parti considère la question du Moyen-Orient comme une question de démocratisation et de lutte pour la liberté politique. Les différences nationales, les divisions sectaires et les agendas politiques basés sur l’islam n’ont historiquement pas produit de solutions, mais des impasses, des hostilités et une inimitié mutuelle.
Après la première guerre de partage impérialiste, l’État syrien a été établi sur la base de la coopération avec les Britanniques et a ensuite été placé sous mandat français. En tant qu’État-nation, il a été construit sur les principes d’une nation unique, d’une langue unique et d’un drapeau unique, un modèle préservé par le régime Baas après son arrivée au pouvoir en 1963. La domination coloniale n’a jamais été levée dans la région kurde du Rojava, qui est restée sous le contrôle du régime Baas. Les politiques de changement démographique forcé, de massacres et de déni du régime se sont poursuivies dans les zones où vivaient les Kurdes.

En 2011, dans les conditions de soulèvements populaires à travers le Moyen-Orient, le peuple du Rojava a établi son auto-administration basée sur une gouvernance populaire démocratique et révolutionnaire. Un système de libération des femmes basé sur l’égalité et la liberté de tous les peuples a résisté à toutes les attaques pendant 14 ans. Au fil du temps, l’Administration autonome démocratique du nord et de l’est de la Syrie a été établie, basée sur une alliance entre les peuples kurde, arabe, assyrien, yézidi, turkmène et arménien….

Turquie: MLKP réflexions sur les élections

Il y a une différence significative entre les sondages et les résultats des élections. Même si nous considérons certains d’entre eux comme une manipulation consciente avant l’élection et lors de la tabulation, le fait que les votes des partis racistes, nationalistes, politiques islamistes (c’est-à-dire AKP-MHP, YRP, IYIP, ZP, etc.) aient été plus élevés que prévu a besoin d’une explication. Et regarder l’histoire récente de la Turquie peut nous donner quelques indices. Nous voyons que la politique de synthèse des idéologies du nationalisme turc et de l’islamisme politique sunnite poursuivie par l’État à travers tous les gouvernements bourgeois au cours des 50 à 60 dernières années a eu un impact significatif sur la société. Cette élection a montré de manière frappante la base sociale de la synthèse turco-islamique. Même si le bloc au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP) d’Erdogan et son principal partenaire, le Parti du mouvement nationaliste (MHP), ont perdu des voix dans certaines régions, d’autres partis nationalistes et politiques islamistes ont rempli leur rôle.

Turquie/tremblement de terre et gouvernement Erdoğan

L’État turc fait état d’environ 50.000 morts, mais les informations indépendantes, les secouristes qui sont sur place et même les chercheurs disent que c’est beaucoup plus : au moins entre 100.000 et 150.000 morts. Il y a énormément de personnes ensevelies sous les décombres, et on ne sait pas combien de personnes sont encore là. Tous ces débris sont simplement enlevés par des pelleteuses et des chariots élévateurs. On ne les découvre que lorsqu’on voit des morceaux d’êtres humains qui, je dois le dire, sont jetés sur le côté comme des ordures.

De très nombreux migrants sont également concernés – des réfugiés de Syrie, d’Afghanistan, qui vivent en Turquie depuis des années – sur le sort desquels on ne dispose d’aucune information. Des rapports indiquent qu’environ trois millions de personnes doivent quitter leurs quartiers pour aller ailleurs, c’est-à-dire dans d’autres villes. On ne sait pas s’ils reviendront un jour. Mais nous – en tant que Confédération des travailleurs de Turquie en Europe – espérons que les gens retourneront dans leurs villes, car depuis des années, l’État turc, en particulier le gouvernement Erdoğan, essaie de déplacer les gens et d’installer à la place des partisans d’Erdoğan.

Turquie: les élections, point de vue du MLKP

Le 1er mai en Turquie et au Kurdistan Kurdistan du Nord cette année sera presque entièrement influencé par les élections du 14 mai. Le désir de la classe ouvrière de se débarrasser du l’AKP-MHP semble se manifester dans l’espoir d’une alternative bourgeoise dans les urnes.

Cependant, malgré l’espoir des réformistes de la gauche ouvrière pour le candidat présidentiel du bloc de la restauration bourgeoise, aucun bourgeois n’est moins hostile à la classe que l’autre.

Entretien avec des communistes du Rojava

En raison du tremblement de terre du 6 février, le KCK a appelé à cesser les actions militaires. Le HPG a également déclaré qu’il respecterait cette décision. Malgré cette décision, l’État turc poursuit sans interruption ses attaques contre les régions administratives autonomes du Rojava, le nord et l’est de la Syrie et les zones de défense de Medya. Des armes chimiques sont utilisées. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?