3 mai 2024

Communiqué du Collectif ‘Vive la Commune de 1871’

Nous terminons cette belle campagne des 150 ans de la Commune, mais ne laissons pas tomber le flambeau de la lutte. Nous serons toujours en lien les uns avec les autres, car nous savons ce que demain nous réserve et nous sommes conscients de nos responsabilités en tant que communistes. La bourgeoisie profite du désordre qui règne au sein de la classe ouvrière. Nous avons le devoir de l’unifier sur une vision prolétarienne et internationaliste.

Déclaration de la Campagne Internationale pour la libération
du prisonnier Georges Ibrahim Abdallah

Rassemblement du 7 avril 2021 devant l’ambassade de France à Beyrouth
Le 02 avril 2021, il y a cinq jours, Georges Abdallah a eu soixante-dix ans.
Georges Abdallah a passé plus de la moitié de sa vie dans les prisons françaises.
Aujourd’hui, l’espoir de la libération de Georges Abdallah est de nouveau ravivé si l’on en juge
de la prise en compte sérieuse de l’affaire par l’Etat libanais.
Dans le même temps, la question des excuses de Georges Abdallah est à nouveau soulevée par
la France.

La Garde Nationale, son histoire

Fin septembre 1870, la Garde nationale comptait 260 bataillons, composés de 300 000 hommes, issus à ce moment essentiellement des quartiers populaires. À Paris, un débat s’ouvre sur la question de l’élection des officiers et sous-officiers des bataillons de la Garde nationale. Cependant, les évènements s’accélèrent. La République est proclamée le 4 septembre et, quinze jours plus tard, les Prussiens organisent le siège de la capitale. De son côté, le tout nouveau gouvernement tente de reprendre la main sur la Garde nationale. Devant cette menace, la troupe n’est pas en reste. Un appel est lancé, sans succès, par des hommes du 186ème bataillon (10ème arrondissement de Paris) demandant à chaque compagnie de choisir un représentant pour se coordonner.

Vive la Commune de 1871 “Notre drapeau est le drapeau de la République universelle”

Menée sous le drapeau de la République universelle, l’insurrection dans la capitale a toujours résisté, en tant qu’événement et en tant qu’élément de la culture politique, à toute intégration fluide dans le récit national. Comme le dit des années après l’un de ses participants, la Commune fut avant tout « un acte audacieux d’internationalisme». Sous la Commune, Paris ne voulait pas être la capitale de la France mais une collectivité autonome au sein d’une fédération universelle des peuples