2 mai 2024

Prolétaire, debout ! N° 33 / mai 2024

Le 1er mai, dans le monde entier, des millions de prolétaires manifestent leur opposition au
capitalisme, pour leur intérêts de classe. En cette année 2024, l’unité internationale de la classe ouvrière, des prolétaires est plus nécessaire que jamais !
En France, les réformes réactionnaires du gouvernement révoltent. Le gouvernement des capitalistes s’attaque à nos
conquêtes sociales. Le pouvoir d’achat est amputé, de
plus en plus de familles, d’étudiants ne mangent pas à
leur faim, les services publics essentiels – éducation,
santé – sont sabotés. Par crainte de nos luttes, nos droits et libertés démocratiques sont réduits et la
répression renforcée. Les jeunes réprimés et embrigadés dans le Service National Universel.
Résistance à la fascisation et à la militarisation ! Tout cela pour privatiser, soutenir la guerre
économique des monopoles et préparer la guerre militaire qui leur offrira l’accès aux matières premières essentielles, à la main d’œuvre à bas coût et aux
marchés.

Brève histoire du 1er mai

Le 1er Mai, célébré dans de nombreux pays dans le monde puise son origine dans les luttes passées notamment en Amérique. A Chicago, les ouvriers ont mené une lutte acharnée en 1884 pour avoir droit à une journée de travail de 8h. La journée de travail à l’époque était de 10 heures voire plus par jour. Le 1er mai, journée traditionnelle du renouvellement des contrats de travail, les syndicats déclarent la grève et 350 000 grévistes cessent le travail. La grève se poursuit pendant 3 jours, à la fin suivie par seulement 200 ouvriers. Il y a des morts suite aux heurts avec la police et six condamnations par pendaison.
Les ouvriers ont gain de cause en 1886 après plusieurs affrontements rudes entre manifestants et forces de police.

Déjà pendant tout le 19e siècle, la classe ouvrière s’était développée avec l’industrialisation et elle a mené des luttes contre l’exploitation par les capitalistes. Les ouvriers commencent à s’organiser dans les syndicats et dans des partis socialistes.

Etats-Unis : le syndicat UAW engrange une victoire historique chez Volkswagen

Vendredi 25 avril 2024, près des trois quarts des salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier au syndicat combatif UAW. (George Walker IV/AP/SIPA)

La troisième tentative aura été la bonne. Après deux essais infructueux en 2014 et 2019, 73 % des 5.500 salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier à un syndicat, selon les chiffres diffusés par le constructeur, vendredi à l’issue du vote. « Les travailleurs de Volkswagen sont entrés dans l’histoire ! » a réagi l’UAW sur le réseau X.

L’événement est, de fait, historique : les constructeurs automobiles étrangers, quand ils se sont implantés aux États-Unis, ont choisi majoritairement des États peu ouverts aux syndicats, dans le sud-est du pays. Et l’UAW n’avait jusqu’ici réussi à entrer dans aucune de ces usines du sud. Avec ce vote, Volkswagen va désormais devoir négocier un contrat social avec les représentants de ses salariés.

Où est le pognon Bruno ?

Bruno Lemaire(de) a beau pleurer sur le « poids des dépenses publiques », et que le « tout gratuit ne peut pas durer », les aides sociales et publiques ne font que baisser depuis des années. Parallèlement, les recettes de l’Etat tendent à augmenter, entre autre avec une TVA qui profite d’une inflation record, qui vient remplir les caisses de l’Etat. Alors la question est la suivante : où est passé le pognon Bruno ? Réponse simple : au CAC40, mais comment ?

Nous ne sommes pas gouvernés par des bolchéviques, mais les entreprises n’ont jamais été autant perfusées par les finances publiques ! Résultat, on bosse et ils raflent la mise. Alors que la productivité (de notre travail) augmente, la bourgeoisie en veut encore plus. Au lieu de pouvoir dégager du temps libre, ils veulent nous faire bosser jusqu’à 70 ans, au lieu d’injecter de l’argent dans les services publics, on les dépouille…

1er MAI, Appel des Mineurs contre les menaces d’une 3ème guerre

3e Conférence internationale des travailleurs des mines.
Dans les multiples confrontations des participants, la situation mondiale et ses conséquences pour les travailleurs des mines et leurs familles sont apparues clairement : l’appétit vorace des monopoles miniers internationaux comme ceux des États-Unis, de la Chine, de l’Inde et de l’UE et la concurrence capitaliste acharnée pour les matières premières, la main-d’œuvre à bas prix et les marchés, cela n’implique pas seulement la guerre économique, mais aussi l’exploitation et l’oppression accrues des travailleurs des mines. « Cela inclut aussi la militarisation de régions minières entières, ainsi que la criminalisation, l’enlèvement et le meurtre de syndicalistes.

Construire le Front Uni antifasciste

Face au développement réactionnaire des gouvernements vers la droite, il y a également beaucoup de protestations, grèves, manifestations et du soutien pratique pour les réfugiés de la part des masses. En même temps, les travailleurs et les masses d’Europe et du monde entier luttent, en Allemagne contre l’introduction de lois fascisantes de police ou en Autriche et en France contre le démantèlement des droits sociaux et des droits des travailleurs ! Le développement vers la droite est la réponse du gouvernement à la tendance du système impérialiste mondial à produire des crises et aux déplacements des rapports de force dans la compétition impérialiste mondiale.