27 avril 2024

8 mars 2024 : Appel à la Journée internationale des femmes

Le 8 mars 2024, Journée internationale de lutte des femmes, nous descendrons dans la rue contre l’exploitation et l’oppression des femmes dans le monde, contre le patriarcat, le fascisme, le racisme, le capitalisme et l’impérialisme. Les rues du monde entier résonneront de nos cris en ce jour que nous avons déclaré être une journée de lutte commune. Comme toujours, nous descendrons dans la rue contre l’oppression sexuelle, nationale et de classe. Ensemble, nous mènerons la lutte et briserons toutes les normes traditionnelles réactionnaires. Nous nous battrons pour notre liberté. Contre l’impérialisme, le capitalisme qui nourrit le patriarcat, nous renforcerons la lutte internationale des femmes. Ensemble avec les peuples du monde, nous ferons partie de la lutte internationale contre l’impérialisme.  En nous opposant aux guerres impérialistes avec les peuples du monde, nous serons la force la plus importante dans la lutte internationale contre la guerre. Avec la force que nous nous donnerons mutuellement, nous jetterons le fascisme et le fondamentalisme religieux aux poubelles de l’histoire et nous gagnerons à coup sûr.

8 Mars pour la défense et la libération des femmes

Les femmes se lèvent contre les guerres et les crises. Malgré des conditions de vie très difficiles et la répression, les mères, les sœurs et les partenaires des soldats en Ukraine protestent contre l’envoi des hommes au front. En Russie, l’interdiction de se réunir ne peut plus empêcher les femmes d’exiger publiquement le retour des soldats du front. Ce sont des signaux importants dans une situation de rivalité impérialiste croissante et de la menace de guerre mondiale qui en résulte et du risque de guerre aggravé qui l’accompagne dans de nombreux points chauds du monde.

SNU : chant religieux, matraque et entraînement au tir

Le Service National Universel (SNU) va coûter plusieurs milliards d’euros par an, prélevés sur le budget de l’Éducation Nationale, pour forcer les lycéen-nes à suivre des stages en uniforme, encadrés par des militaires. Nos dirigeants annoncent que cela devait servir à «renforcer l’unité républicaine de notre jeunesse», à «créer de la cohésion», à éduquer à la «laïcité». Tromperies. Il faut prendre au sérieux les déclarations de Macron sur la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine… Il faut dire que les capitalistes français sont les premiers investisseurs dans ce pays : achat de terre, d’industries, etc…

Agriculture et élevage dans la tempête.

Entre ouvriers agricoles, d’une part, et agro-industriels, investisseurs, grands propriétaires, d’autre part, se trouve la masse des petits et moyens agriculteurs ou éleveurs qui cherchent à survivre en livrant leur production dont ils ne peuvent eux-mêmes fixer le prix. Ayant abandonné pour la plupart les pratiques de solidarité entre eux dans les années 70-80 au profit d’un illusoire développement en tant qu’entreprise valorisant un capital, ils subissent de plein fouet les lois du capitalisme : concurrence entre eux à l’échelle nationale et surtout internationale, surproduction qui fait baisser les prix, hausse du prix des terres accaparées par l’agrobusiness, hausse rapide du prix du matériel (tracteur + 40 % en quelque 5 ans), des engrais, des semences, des pesticides qui tuent les sols, encadrement du crédit qui pousse à la ruine et même au suicide nombre d’entre eux.

Mégabassines : l’État et les gros céréaliers (2ème partie)

Tout juste arrivée du cabinet du ministre de l’Intérieur, la représentante de l’État se justifiait à la presse : « J’ai bien compris que c’était un sujet de tension, d’intérêt majeur. Un protocole a été signé, soutenu par l’État. Des engagements ont été pris et mon but est en toute impartialité de faire respecter les termes de ce protocole. »
Les éléments que nous avons recueillis pour retracer les étapes de la signature et de la mise en application du protocole contredisent cette profession d’impartialité. Noyautée par les intérêts de l’agriculture industrielle, la démarche a été menée au pas de charge par la Coopérative de l’eau 79, maître d’ouvrage des bassines, et par les services de l’État. Quitte à piétiner décisions de justice et manquements manifestes aux engagements pris, pourtant garantis par la préfecture.

Profits, export et grandes cultures : les vraies raisons des mégabassines (1ère partie)

Les vraies raisons des mégabassines. La démarche devait proposer un modèle agricole plus respectueux des milieux et des habitants. Elle s’est muée en une « guerre de l’eau », avec la boue des Deux-Sèvres pour tranchées, des procès en série et une violence institutionnelle et politique culminant aux abords du chantier de Sainte-Soline, le 25 mars 2023 : le déploiement hors de proportion des forces de sécurité et l’usage indiscriminé d’armes de guerre avait blessé, parfois gravement, des centaines d’opposants et opposantes pacifiques. Mais quel projet agricole a-t-on ainsi défendu ?  Notre enquête met à mal les arguments des partisans des mégabassines qui disent défendre une agriculture locale visant à maintenir l’élevage. L’analyse de données administratives, agricoles et économiques montre un lien étroit entre les projets de bassines et une filière céréalière omniprésente dans la région, majoritairement tournée vers le marché international via le port céréalier de La Rochelle, en Charente-Maritime.