30 juillet 2025

« Ré-Armer l’Europe » – Un outil de guerre multiple contre les peuples

L’UE a annoncé le programme « ReArm Europe » d’une valeur de 800 milliards d’euros, signalant une augmentation rapide de ses dépenses de guerre.

Elle renforce ainsi sa stratégie d’économie de guerre et d’armement de la période précédente, intensifiant son implication dans la guerre impérialiste en Ukraine. Son objectif est de jouer un rôle de premier plan sur le front ukrainien dans un contexte d’antagonismes euro-atlantiques exacerbés et de marchandages américano-russes.
Les annonces de la Commission concernant les 800 milliards comprennent les orientations suivantes :
– 650 milliards provenant de l’augmentation pour les prochaines années des dépenses de guerre de chaque État membre à au moins 3,5 % de leur PIB, ce que les peuples paieront cher par le biais des impôts, de coupes drastiques dans les salaires, les retraites et les droits sociaux.
– 150 milliards de prêts qui vont doper les groupes d’entreprises, dont le peuple paiera encore la facture, en plus du remboursement des 750 milliards du Fonds de relance.

Blocage des marchandises israéliennes par les dockers suédois

Depuis la nuit de lundi, 3 février 2025, le syndicat des dockers suédois bloque, d’abord symboliquement (par des contrôles, des signalements et des protestations), des marchandises en provenance et à destination d’Israël, pratiquant ainsi une solidarité internationale importante avec la lutte de libération du peuple palestinien, ainsi que contre les bellicismes.
En décembre, un vote syndical avait approuvé le blocus à 68 %. En janvier, le syndicat a dû à plusieurs reprises imposer le blocus par voie juridique.
Le 4 février, le Parti communiste suédois écrit : « Le 3 février, le tribunal du travail a rendu une décision provisoire qui permettait au syndicat des dockers de mettre en œuvre son blocage du matériel de guerre à destination et en provenance d’Israël.Le même jour, Göteborg Roro Terminals (GRT) a décidé de licencier le vice-président du syndicat des dockers suédois, Erik Helgeson. Dans un communiqué de GRT, qui a également été transmis à la radio suédoise, l’entreprise a annoncé qu’elle licenciait M. Helgeson « dans l’intérêt de la sécurité nationale »….

Ni Macron-Barnier, ni RN ! Pour le véritable socialisme !

Dans un formidable élan, des millions ont manifesté et
voté cet été contre Macron et le Rassemblement
National (RN) fasciste. Nous nous sommes mobilisés
massivement contre l’augmentation de l’âge de la
retraite, pour une retraite à 60 ans, un SMIC à 2000
euros, pour l’écologie, pour taxer les riches, contre
l’augmentation des prix, les fermetures d’entreprises,
pour le droit d’asile, contre les guerres …pour une
politique de gauche promis par le Nouveau Front
Populaire.
Le RN fasciste n’a pas gagné, c’est un succès ! Mais
dans le gouvernement Barnier, Macron a réuni les
défenseurs les plus durs du système capitaliste
pourrissant, ses troupes bien sûr, mais aussi des ex PS
et Les Républicains.
Le gouvernement nous annonce : austérité pour les
couches populaires, retraites à 70 ans, racisme et course
à l’armement, militarisation de la jeunesse et
l’environnement serait sacrifié !

L’écrit de Lénine « A propos des grèves » et sa signification à l’époque actuelle.

La collaboration des dockers de différents pays européens avec les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Italie et la Grèce soutient les conflits et les grèves des dockers et des marins au niveau international. Ces dernières années en particulier, les grèves des travailleurs des transports, des cheminots, des dockers – en tant que partie importante du prolétariat industriel international – se sont nettement animées. Si l’on compare les années 1870-1996, 35% de tous les conflits du travail recensés ont été menés par des travailleurs des transports, des transports maritimes et portuaires, des chemins de fer et de l’aviation.
L’ouvrage de Lénine « A propos des grèves », publié en 1899, reste une référence importante 125 ans après. Avec la formation de grands entreprises et de cartels, la monopolisation, la classe ouvrière est également entrée en scène avec d’innombrables grèves. L’ouvrage de Lénine traite de l’importance des grèves, des méthodes de conduite des grèves et des tâches des socialistes dans ce contexte…

J.P. Delescaut  de la CGT : « Les guerres ne sont pas dans l’intérêt des travailleurs »

Investig’Action : Nous vivons une époque de grands bouleversements. Les conflits se multiplient partout dans le monde. Dans ce contexte particulier, la mobilisation d’un puissant mouvement pour la paix est capitale. Quel rôle les syndicats peuvent-ils jouer ?
Jean-Paul Delescaut: La CGT a un rôle majeur. Son histoire le montre, elle a toujours appelé pour la paix, car elle représente les travailleurs. Et on connait l’adage : travailleurs de tous pays, unissez-vous !
Concrètement, notre rôle est d’être sur le terrain. Dans les entreprises où nous sommes organisés en représentant les travailleurs. Mais aussi dans les quartiers où les travailleurs privés d’emploi restent des travailleurs. À travers nos sections locales, nous devons organiser des débats aussi larges que possible et expliquer que derrière ces conflits, on trouve des pauvres qui font la guerre pour les riches. Ce sont des enfants d’ouvriers, des travailleurs qui vont se faire tuer pour les intérêts des industriels et des puissances impérialistes. Nous devons donc développer l’analyse de classes de ces guerres impérialistes qui ne sont pas dans l’intérêt des travailleurs, mais profitent seulement à une petite minorité. À travers les tracts, les formations et divers moyens de communication, nous expliquons ainsi l’essentiel : la guerre n’est pas dans notre intérêt, nous avons besoin de paix et de fraternité entre les peuples.

Etats-Unis : le syndicat UAW engrange une victoire historique chez Volkswagen

Vendredi 25 avril 2024, près des trois quarts des salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier au syndicat combatif UAW. (George Walker IV/AP/SIPA)

La troisième tentative aura été la bonne. Après deux essais infructueux en 2014 et 2019, 73 % des 5.500 salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier à un syndicat, selon les chiffres diffusés par le constructeur, vendredi à l’issue du vote. « Les travailleurs de Volkswagen sont entrés dans l’histoire ! » a réagi l’UAW sur le réseau X.

L’événement est, de fait, historique : les constructeurs automobiles étrangers, quand ils se sont implantés aux États-Unis, ont choisi majoritairement des États peu ouverts aux syndicats, dans le sud-est du pays. Et l’UAW n’avait jusqu’ici réussi à entrer dans aucune de ces usines du sud. Avec ce vote, Volkswagen va désormais devoir négocier un contrat social avec les représentants de ses salariés.