ICOR : Solidarité avec les manifestations de masse en Turquie

L’État fasciste turc mène une politique de guerre contre le mouvement de libération kurde et ses revendications légitimes. Il met fin aux administrations municipales élues en nommant des administrateurs forcés et arrête en masse les forces socialistes, révolutionnaires et démocratiques. Ce faisant, il s’attaque à la fois au mouvement ouvrier et au mouvement des femmes, et démantèle systématiquement les quelques droits démocratiques qui existent dans le pays. En même temps, il mène des guerres d’occupation expansionnistes, dans lesquelles les peuples de la région sont déclarés cibles.

Alors que les manifestations de masse contre le gouvernement AKP-MHP se multiplient, le régime devient encore plus agressif. Ce conflit au sein de la bourgeoisie ne s’arrêtera pas là ; il s’étendra également à certaines factions de la classe dirigeante…

CAMEROUN : Mobilisations populaires et répression

La dégradation actuelle de la situation politique…

…est décrite dans un autre rapport : En cette année électorale cruciale au Cameroun, prévue pour octobre 2025, le climat politique est marqué par une intensification des violations des droits humains et des restrictions des libertés fondamentales, notamment la liberté d’association, d’expression et de manifestation. Les autorités camerounaises ont adopté plusieurs mesures qui suscitent de vives inquiétudes quant au respect des principes démocratiques et des droits civils. Le 12 mars 2024, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a déclaré illégales deux coalitions de l’opposition, à savoir l’Alliance politique pour le changement (APC) et l’Alliance politique pour la transition (APT). Ces mouvements ont été qualifiés de « clandestins », notamment en raison de rencontres entre leurs leaders et des figures du mouvement séparatiste anglophone. Cette décision a été dénoncée par notre parti comme une tentative manifeste de museler l’opposition et de restreindre davantage l’espace démocratique à l’approche des élections présidentielles.

ICOR Europe: Halte au programme de réarmement de l’impérialisme européen

La Commission européenne se présente hypocritement comme une « force de paix » et poursuit un gigantesque programme d’armement de 800 milliards d’euros. Dans une « coalition des volontaires », le sommet européen du 6 mars a décidé, avec 26 États (sans Orban, la Hongrie), de poursuivre son soutien sans réserve au régime de Zelensky, y compris par des livraisons massives d’armes. Dans une deuxième déclaration, 27 chefs d’État et de gouvernement (avec Orban, la Hongrie) ont décidé de s’engager sur la voie du « réarmement de l’Europe… ». Début mars, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé un « plan de réarmement de l’Europe » de plusieurs centaines de milliards d’euros, incluant un assouplissement des règles d’endettement. Il s’agit de la réponse impérialiste de l’UE à l’effort solitaire et agressif de l’impérialisme américain mené par le nouveau président Trump. Un fascisme soutenu par des milliardaires et des monopoles. Cette politique étrangère ouvertement agressive de l’impérialisme américain représente une nouvelle qualité. Elle vise impitoyablement à renforcer les États-Unis, en ciblant leur principal adversaire, la Chine, sur les plans économique, politique et militaire. Le réarmement massif de l’UE va de pair avec l’escalade de sa guerre contre les migrants et les réfugiés. De nombreux pays de l’UE criminalisent ceux qui fuient les guerres, la pauvreté et l’exploitation impérialiste, souvent provoquées ou intensifiées par ces mêmes puissances.

Défendez la révolution des femmes du Rojava !

Défendez la révolution des femmes du Rojava !

Ces jours-ci, le Rojava est menacé de toutes parts par des États et des milices fascistes, islamistes dominés par les hommes. Face à cette tempête, la révolution du Nord et de l’Est de la Syrie se dresse comme une montagne.

Au cœur du Moyen-Orient, nous, les peuples du Rojava, du Nord et de l’Est de la Syrie, luttons et résistons sur le front, dans les tranchées, dans les villes, les quartiers et aux postes-frontières pour défendre notre révolution démocratique, notre terre et la révolution des femmes. Les attaques des États coloniaux envahisseurs et des milices islamistes ne nous font pas peur. Nous ne connaissons pas la peur. Même sous les bombardements, nous ne cesserons jamais de défendre nos positions, nos villages, nos villes et nos terres.

Les milices fascistes islamistes contrôlent l’État syrien

Il y a environ deux mois, Hayat Tahrir al-Cham (HTC), avec l’accord du régime assassin et colonialiste d’Assad, a pris le contrôle de l’État bourgeois syrien. Soutenu par les puissances impérialistes et des États réactionnaires régionaux comme la Turquie et l’Israël, le HTC cherche à consolider sa position sous le masque de la démocratie.

Kurdistan: le Mouvement Communiste Révolutionnaire (TKŞ)

On sait que les impérialistes ont défini leur programme pour la Syrie et le Rojava en 2014, mais il n’a pas pu être mis en œuvre en raison de l’existence et de la résistance de la révolution du Rojava. Ce plan, qui a été défini il y a dix ans, n’a commencé à être mis en œuvre que lorsque les conditions sont devenues favorables. Lorsque nous regardons le processus de chute d’Alep aux mains des mercenaires, nous nous souvenons de l’occupation de Mossoul. A cette époque, les impérialistes considéraient la révolution du Rojava comme une force faible, et l’État fasciste turc a immédiatement cherché à éliminer cette menace le plus rapidement possible. Pour cette raison, ils ont d’abord envoyé des mercenaires djihadistes au Kurdistan occidental. Mais il leur a fallu un certain temps pour se remettre de la réalité de la révolution.
Car pour la première fois dans l’histoire kurde, l’unité du « peuple kurde » des quatre parties s’est réalisée à Kobanê. La révolution du Rojava a reçu le soutien de l’intérieur et de l’extérieur du pays. La volonté révolutionnaire a fait reculer les puissances impérialistes et a brisé leur ligne obstinée….

« La libération du monde ne va pas sans libérer la femme ».

Les femmes paient un lourd tribut dans les guerres et les combats en Palestine, au Liban, en Ukraine, au Soudan, au Congo et dans d’autres régions dévastées par les guerres impérialistes, par les catastrophes écologiques et par le viol utilisé comme arme de guerre. Dans les pays impérialistes aussi, les femmes continuent encore d’être victimes de féminicides, de violences psychologiques et sexuelles, de harcèlement moral, de salaires inférieurs, etc. Les femmes ont vécu ces tragédies seules ou aux côtés de leurs familles, mais la douleur infligée à leurs corps et à leurs âmes est immense. L’arrivée au pouvoir de Trump marque une rupture dans l’histoire de la superpuissance américaine. Trump est un fasciste en paroles et en actes. Avec lui, tout l’ordre économique, politique, idéologique et militaire mondial est davantage bouleversé. Le risque d’une troisième guerre mondiale a ainsi considérablement augmenté et cela alimente la catastrophe écologique mondiale….