24 novembre 2024

Lénine: « L’État et la révolution »

Aujourd’hui, alors que l’électoralisme bat son plein, nous vous livrons quelques citations extraites d’un de ses livres « L’État et la révolution », il y montre ce qu’est en réalité l’État, son développement et sa nature de classe à propos de la tentative révolutionnaire des prolétaires parisiens en 1871. Et comment, rejetant le parlementarisme bourgeois, ils inventèrent une nouvelle démocratie populaire et révolutionnaire. 
Quelques extraits de « L’État et la révolution »: « Comme l’État est né du besoin de réfréner des oppositions de classes, mais comme il est né, en même temps, au milieu du conflit de ces classes, il est, dans la règle, l’État de la classe la plus puissante, de celle qui domine au point de vue économique et qui, grâce à lui, devient aussi classe politiquement dominante et acquiert ainsi de nouveaux moyens pour mater et exploiter la classe opprimée. » ….

Le débat est ouvert -2

Il existe aujourd’hui et notamment après le coup de Trafalgar de la dissolution de l’assemblée nationale, un débat parmi les révolutionnaires pour qualifier la situation actuelle. Il est en effet nécessaire de définir où nous en sommes des rapports de force dans la lutte des classes en France pour déterminer notre place face à la bourgeoisie. Face à la bourgeoisie, on est contre ! Bien sûr, mais de quelle bourgeoisie parle t-on aujourd’hui ? De l’électorat bourgeois des 20 % (*) qui veut maintenir son niveau de vie rivé au capitalisme et à son dernier stade, l’impérialisme, atteint dans tous les pays d’Europe ? Cette bourgeoisie qui vote un coup pour Macron, un coup pour Glucksmann et qui est en fait pour le statu quo en France et partout ailleurs, y compris en Palestine ? Ou bien de l’électorat des 40 %, encore plus à droite qui se retrouve dans l’orbite du RN et ne vise qu’à un Etat plus répressif, protectionniste et xénophobe ?

Le débat est ouvert -1

Débat:
Chers camarades,
je suis en partie d’accord avec votre analyse des résultats électorales des européennes. D’accord sur le vote « anti-Macron », sur le dégoût de la politique bourgeoise et sur le niveau de conscience de classe insuffisant pour voir que Macron/Renaissance et Bardella/RN servent les mêmes maîtres, le capital monopoliste. Enfin j’apprécie votre attitude critique par rapport au « Nouveau front populaire » qui crée des espoirs sans tirer les leçons négatifs du passé. Il se brisera très probablement aussi vite que le NUPES il y a deux ans. Et surtout qui ne ressoudera pas le problème ni du capitalisme ni du fascisme menaçant.
Mais je  ne suis pas d’accord avec le paragraphe qui me semble contradictoire et ambiguë…

Après les élections : Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Voici quelques réflexions sur la situation actuelle en France. Nous vous les soumettons et nous attendons vos commentaires, critiques et réflexions.

Après les élections :

Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Les résultats des élections de dimanche soir ont été un coup de tonnerre et encore plus l’annonce de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections anticipées pour fin juin !

Le résultat des élections montre avant tout une crise et un large rejet des institutions et de la politique bourgeoise surtout au niveau national mais aussi européen. Ce qui peut se transformer en une nouvelle crise sociétale.

Environ 48,5 % des inscrits se sont abstenus, surtout dans les régions ouvrières où l’abstention a atteint 60 % voire plus. Depuis dimanche soir, des manifestations et des réunions publiques ont lieu quotidiennement dans les grandes villes, et le week-end prochain, la mobilisation sera massive – surtout contre l’ultra-droite du Rassemblement national (RN), mais aussi contre Macron !

Ces élections sont avant tout une défaite du gouvernement Macron avec ses innombrables crises, avec sa politique de droite, ses attaques contre les retraites, l’appauvrissement de la population, la défense du nucléaire, sa politique de guerre et de répression…

D-Day 1944 : Une action grandiose, mais impérialiste

D-Day 1944 : Une action grandiose, mais impérialiste
En 1944, le marxiste-léniniste et résistant allemand antifasciste Willi Dickhut a analysé l’invasion de la côte atlantique nord de France par les troupes américaines, britanniques et canadiennes comme « l’action la plus grandiose de cette guerre ». Dans la lutte de résistance antifasciste du Parti Communiste d’Allemagne (KPD), mené dans l’illégalité, il disait de manière prémonitoire : « Le début de l’invasion est en même temps le début de l’effondrement militaire et politique de l’Allemagne hitlérienne ».
Lors de l’opération militaire appelée « D-Day » (Jour J), 156 000 combattants ont débarqué sur cinq plages de Normandie ou ont été parachutés dans l’arrière-pays. Leur faisaient face environ 50 000 soldats de l’armée allemande fasciste, qui s’attendaient à l’attaque dans leurs fortifications.
Par cette intervention la coalition anti-hitlérienne, qui regroupait l’Union soviétique, les États-Unis et la Grande-Bretagne en tant qu’alliés, avait enfin ouvert un deuxième front en Europe. Peu après l’attaque de l’Allemagne contre l’Union soviétique en 1941 et la formation de l’alliance militaire antifasciste, Staline avait déjà formulé une demande en ce sens. Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, il existait également des mouvements dirigés par les partis communistes locaux en faveur de l’ouverture d’un deuxième front…. 

«Sacrifices» : Macron rêve de troisième guerre mondiale

Article agitatoire intéressant d’un lecteur, toutefois nous ne pensons pas que Macron soit « fou » ou « psychotrope ». Il est un représentant des intérêts de sa classe sociale, plus précisément de la fraction capitaliste monopoliste  de celle-ci. Il est un membre du capitalisme monopoliste d’État. Cette classe dominante voit de plus en plus la course à la guerre comme étant la solution à la profonde crise que nous traversons.(la rédaction du site)

«Sacrifices». Le mot est lâché, répété, comme un prélude mortifère à la guerre.

Le fameux «sacrifice» réclamé par les puissants, c’est celui des peuples qui sont envoyés dans les boucheries des guerres. Le «sacrifice» en 1914, en 1939, des millions de vies fauchées, des générations d’orphelins. Ce «sacrifice» a été prononcé trois fois ces deux derniers jours.

Par Macron d’abord. Mercredi, le président lançait les cérémonies du débarquement en déclarant : «Je sais notre pays fort d’une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés». Puis il s’est tourné vers les militaires présents : «Vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices pour défendre ce qui nous est le plus cher : notre terre de France et nos valeurs républicaines».