22 février 2025

Bernard Arnault a raison : le capitalisme est condamné

À l’investiture de Trump où il était au premier rang, avec les patrons du capitalisme américain, en particulier de la Bigtech, Bernard Arnault a effectivement pu constater leur enthousiasme. A partir du moment où la cupidité, l’accumulation des richesses, est le moteur des décisions et le seul, il est logique d’investir là où le minimum fiscal est imposé. Au même moment le rassemblement de Davos révélait que les préoccupations de durabilité, de diversité, d’écologie etc…. n’étaient qu’un vernis dont les dirigeants capitalistes estiment n’avoir plus besoin.

Trump, Musk, et la folie impérialiste : le bal des bouffons fascisants

Dans l’énième épisode de la tragédie américaine, Donald Trump, cet éternel clown grimé en chef d’État, menace d’annexer le Canada, le Groenland et le canal de Panama. Rien que cela ! Si cela peut sembler être un mauvais sketch, ce sont les répercussions sur le monde entier qui transforment la farce en drame. Derrière les déclarations grotesques se cache une vérité bien plus inquiétante : le capitalisme en crise cherche désespérément à redistribuer les cartes géopolitiques par la force. Et soyons clairs, Trump n’est pas une aberration isolée, mais le produit inévitable d’un système impérialiste pourrissant.

Trump : une menace mondiale pour les travailleur·ses

Face au programme ultra conservateur « Project 2025 », les syndicats affirment leur détermination.

Avec des slogans populistes et protectionnistes, Donald Trump a promis, lors de sa campagne électorale, une « réindustrialisation » et une amélioration des conditions de vie des Américain·es. Mais la hausse massive des tarifs douaniers, dans l’objectif de protéger l’industrie nationale, pourrait entraîner une hausse importante des prix à la consommation et alimenter l’inflation.

Cette mesure affecterait directement le pouvoir d’achat des ménages dans un contexte où les salaires réels ont déjà baissé de 1,3% et où l’inflation sur les biens essentiels a explosé (+24 %).

Une politique qui favorise d’abord le capital au détriment des travailleurs

Si Donald Trump continue de se présenter comme un défenseur de la classe ouvrière, ses propositions révèlent une priorité claire accordée aux intérêts des grandes entreprises et des milliardaires.

La poursuite des baisses d’impôts massives pour les entreprises et les ménages les plus fortunés constitue un autre axe clé du programme Trump. Ces mesures, similaires à celles de 2017, creuseraient davantage les inégalités économiques.

Parmi les autres mesures envisagées : 

la limitation du droit à l’organisation syndicale, 

l’abolition des lois sur le paiement des heures supplémentaires, 

une dérégulation massive au profit des industries pétrolières et gazières.

L’antifascisme s’étend au-delà des grandes villes

Le Front Uni mondial anti-impérialiste, antifa et contre la guerre pour la défense de l’environnement appelle à l’unité la plus large. L’élection de Trump, ses déclarations et ses objectifs devraient encourager au militantisme antifasciste et écologiste.
L’antifascisme s’étend au-delà des grandes villes
Face aux récentes offensives de l’extrême droite dans les régions, de nouveaux collectifs antifascistes se structurent hors des grandes villes. En militant notamment auprès des écologistes.
Tags nazis, anti-migrants, attaques antisémites… Face à la montée des actes racistes sur tout le territoire, l’antifascisme opère un retour au local. Après ses actions dans les villes emblématiques comme Lyon, Rennes, Paris ou Marseille, il agit désormais dans l’Ain ou les Côtes-d’Armor.

« Les dernières élections [présidentielle et législatives] n’ont fait que confirmer que l’Ain est depuis toujours une terre de droite. Cela a permis aux racistes de se sentir pousser des ailes. Nous avons jugé qu’il était nécessaire d’occuper une place sur le terrain », écrivait fin octobre le groupe antifasciste des pays de l’Ain, nouvellement créé.
Loin des grandes villes, l’antifascisme se structure. « Mouvement assez logique quand on voit ressurgir, en particulier en milieu rural, des groupes informels d’extrême droite, peu ou pas structurés, qui rassemblent autour d’un passé rural fantasmé », explique Seb [*], membre de La Horde, plateforme d’information sur l’antifascisme….

Résolution de l’ICOR sur les élections aux USA

Après l’élection de Trump aux États-Unis – L’ICOR se tient prête pour un Front Uni mondial antifasciste, anti-impérialiste et pour le socialisme !
Le 6 novembre 2024, Donald Trump a gagné les élections présidentielles aux États-Unis et entrera à la Maison Blanche. Ainsi, à la tête des États-Unis, grande puissance impérialiste et principal fauteur de guerre dans le monde, se trouve un président qualifié sous différents angles d’ultra-réactionnaire, de populiste de droite ou de fasciste. Cela augmente la dangerosité de l’impérialisme américain qui, que ce soit sous les démocrates ou les républicains, a toujours déclenché des guerres et détruit l’homme et la nature. Avec leur programme agressivement réactionnaire, les monopoles autour de Trump veulent surtout rattraper leur retard dans la rivalité avec la Chine. Cela a des conséquences politiques mondiales pour la masse des gens dans le monde entier, surtout en cas de crise et de menace de guerre.
Leur programme : Attaque générale contre les travailleurs, les grévistes doivent pouvoir être licenciés immédiatement ; attaques contre les salaires ; accélération de la catastrophe écologique mondiale par un salto arrière sur les quelques progrès acquis en matière de politique environnementale, promotion forcée des énergies fossiles du pétrole et du gaz ; intensification de la concurrence inter-impérialiste par le programme agressif « America first » ; attaque générale contre la classe ouvrière, le mouvement révolutionnaire tout comme le mouvement syndical et ses droits …

Les projets effrayants du fasciste Trump

Trump a établi le criminel Matt Gaetz en tant que procureur général des États-Unis. Son attitude fasciste est claire : il répand la théorie du complot des élections de 2020 volées et nie le résultat des élections. Il a fait l’objet d’une enquête pour gaspillage d’argent lors de la campagne électorale, d’usage de drogues illicites et de violence sexuelle contre un mineur sans qu’aucune accusation ne soit portée. Cependant, il y a beaucoup de témoins. Gaetz serait centralement responsable de l’application des déportations massives de millions de migrants et des actions « contre les ennemis politiques ».

Kristi Noem, qui est destiné à diriger le ministère de la Sécurité Intérieure – Sécurité du territoire -, doit prendre en charge la gestion des déportations massives. Son autorité a des pouvoirs étendus, un budget de 60 milliards de dollars et plus de 230 000 employés. À cette fin, elle travaillera en étroite collaboration avec le chef de la protection des frontières, Tom Homan. Selon les propos de Trump, comme un « tsar de la frontière », déjà connu pour sa cruauté particulière, y compris contre des milliers d’enfants migrants.

La guerre économique impitoyable est prévue contre les concurrents impérialistes avec des droits de douane de 60 pour cent sur les marchandises en provenance de Chine et de 20 pour cent pour toutes les autres importations. Le chef du fournisseur de services pétroliers Monopol Liberty Energy, Chris Wright, en tant que secrétaire américain à l’énergie, est censé lancer un revirement radical dans la politique climatique des États-Unis en faveur des combustibles fossiles….