En Pologne, Macron a déclaré : « le peuple français déteste les réformes. ».
Il a raison ! Oui, nous détestons les réformes réactionnaires, dictatoriales !
En France comme ailleurs, le monde du travail ne veut pas de réformes à la Reagan, à la Thatcher, à la Schroeder, à la Trump.
Faisons échouer le gouvernement du MEDEF !
Nous disons NON aux réformes en faveur du capital, des millionnaires, des riches. Nous n’acceptons pas leurs mensonges, leurs trucages. Les réformes dictées par ces gens-là, depuis des dizaines d’années, c’est l’organisation du chômage, le chantage à l’emploi pour réduire nos droits, nos salaires et nos moyens de vivre.
Croire à la fin du chômage sous le régime capitaliste, c’est « croire au paradis ».
Oui, on veut des réformes quand elles sont en faveur du monde du travail, en faveur de la lutte commune comme en 36, en 45, en 68 ! Si nous défendons les droits des travailleurs contenus dans le code du travail, obtenus par 2 siècles de lutte de la classe ouvrière, nous ne sommes pas des conservateurs, nous avons choisi notre camp.
Ce gouvernement de l’ex-banquier Macron élu avec 17% des inscrits représente bien cette minorité du capital financier international : un premier ministre lié à Areva (le nucléaire), des ministres de l’économie et du budget – tous LR ; une ministre du travail ex-DRH chez Dassault et Danone, un porte-parole Castaner venant de la BNP, etc. Plus de 100 patrons et cadres élus députés.
La grande majorité des ouvriers et employés s’en méfie ou le rejette.
Si on veut partager les richesses, alors il faut posséder et maîtriser collectivement les moyens pour les produire, donc arracher aux capitalistes leur pouvoir politique, économique et leurs outils de propagande.
A l’Union Prolétarienne marxiste-léniniste, nous sommes partisans d’une révolution internationale pour mettre fin à l’exploitation et l’oppression.
Le capitalisme a fait son temps !
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Quelle Révolution ?
La seule révolution qui s’impose, ce n’est pas celle de Macron, elle est sociale et politique. C’est la prise du pouvoir politique par le prolétariat pour le socialisme ; c’est lui qui doit décider quoi produire et comment, sans maltraiter les hommes ni gaspiller les richesses naturelles. Pas de production inutile, mais selon nos besoins, pas pour le profit.
Aujourd’hui les ouvriers, les employés et autres travailleurs maîtrisent des processus complexes de production avec des machines automatisées. Cette productivité très importante permettrait de satisfaire les besoins de l’humanité. Mais les actionnaires, les hauts dirigeants des entreprises et de l’Etat recherchent seulement le profit maximum. Ils n’apportent rien à l’effort collectif. On peut donc se passer d’eux. Ils maintiennent et renforcent, avec la loi Travail et les toutes les Ordonnances, les rapports de production d’un autre âge : des rapports d’exploitation et d’oppression. C’est l’esclavagisme moderne à l’échelle mondiale.
Réforme ou révolution ?
Les mouvements de résistance au capital sont importants, qu’ils soient politiques, syndicaux ou sociaux. Mais ils répondent imparfaitement à la question : que faut – il changer ? Souvent les directions syndicales dont l’entreprise ferme se démènent pour maintenir une activité mais sans se préoccuper de lutter pour le maintien de tous les emplois. Mais à GM&S à la souterraine, les travailleurs ne se sont pas contentés de rechercher un nouvel exploiteur. Ils mènent une lutte « révolutionnaire » pour la réintégration de tout le personnel !
Dans la France Insoumise, au PCF, à LO ou au NPA coexistent différents courants. Aucun ne propose de préparer le renversement du pouvoir politique et économique du capital. Le projet de Mélenchon d’une 6° république ne touche pas à la nature du système économique ; à la propriété des entreprises. L’exploitation et l’oppression resteraient. Vu le poids des monopoles capitalistes, la bourgeoisie resterait au pouvoir.
Nous ne copions personne et nous ne rêvons pas ; mais la révolution d’Octobre 1917 dont nous fêtons cette année le centenaire et la révolution chinoise prouvent la nécessité première de la prise du pouvoir par le prolétariat. Elle est un préalable indispensable pour opérer un changement réel pour les travailleurs et les peuples opprimés dans le monde en organisant la dictature de classe sur la bourgeoisie.
La politique de l’UPML, c’est :
*C’est la lutte pour définir la société que nous voulons, fondée sur la solidarité des travailleurs, l’internationalisme et la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme.
- santé et formation gratuites pour tous,
- travail et logement garantis pour tous.
- réduction du temps de travail = du temps libre pour la gestion et la réorganisation de la société,
- coopération internationale des travailleurs.
- unité entre travail manuel et intellectuel, entre ville et campagne, entre homme et femme.
- sauvegarde des conditions naturelles indispensables à l’existence de l’humanité.
- C’est la lutte pour la paix en soutenant les peuples opprimés contre les forces impérialistes.
*Aujourd’hui, le maillon à saisir c’est la lutte pour reconstruire le Parti de la révolution sociale et du communisme véritable, contre le réformisme et le parlementarisme bourgeois — en tenant compte des erreurs du passé.