Durant le week-end du 29-30 juin, la Garde Rouge Dijon, l’Union
Prolétarienne Marxiste-Léniniste et l’Unité Communiste de Lyon se sont
rencontrées. Cette rencontre s’inscrit dans une série de rapprochements
ayant pour objectif de renforcer les liens de travail entre
organisations communistes et l’intégration dans un espace de travail
commun.
Nos organisations partagent la même volonté de lutter
contre la fragmentation des organisations communistes, contre le
sectarisme et le chauvinisme d’organisation et de secte. Nous avons donc
centré notre discussion sur les points permettant de faire avancer le
projet d’Alliance des Révolutionnaires.
La crise du capitalisme
mondial pousse les puissances impérialistes à montrer toujours plus
d’agressivité pour maintenir et agrandir les taux de profit des grands
monopoles capitalistes et leurs sphères d’influence. Même au sein des
métropoles et des citadelles de l’impérialisme, les tensions
s’accroissent, les niveaux de vie diminuent. Malgré tout ce que les
capitalistes mettent en œuvre pour se sauver, ils ne peuvent conjurer
une nouvelle onde de choc, une nouvelle crise économique, encore plus
profonde .
L’ICOR, en tant que coordination internationale rassemblant des
organisations communistes révolutionnaires, propose aussi un cadre dans
lequel il est possible d’avancer conjointement et de rassembler les
forces communistes dans un même pays. L’ICOR, du fait de sa nature
internationale, place les organisations des pays impérialistes devant
leurs responsabilités, non seulement en face du prolétariat de leur
pays, mais également leurs responsabilités vis-à-vis de ceux et celles
qui subissent le joug de l’impérialisme français. Nous comprenons les
réticences que certaines organisations peuvent avoir à travailler avec
d’autres, mais nous pensons que notre responsabilité est trop importante
pour repousser continuellement la question de la construction d’une
alliance. Et nous sommes confiants de pouvoir surmonter les divergences
existantes.
C’est autour de ce constat et cette prise en
compte de nos responsabilités, que nous déclarons vouloir entamer un
travail commun d’analyse, des perspectives d’actions communes et de
rassemblement. Nous ne nous considérons pas comme étant les
propriétaires de ce processus : nous voulons travailler d’égal à égal et
inclure le plus grand nombre possible d’acteurs qui partagent le même
constat.
Nous voulons lutter et gagner contre l’impérialisme, le
capitalisme et leurs valets fascistes. Pour gagner, nous devons être
forts, et pour être fort, nous devons nous rassembler autour de bases
politiques communes minimales.
Aujourd’hui, ce travail débute.
Nul doute que demain, il portera ses fruits.
Avançons ensemble vers la révolution !