Appel du CPI(ML) Red Star à la gauche révolutionnaire et aux forces en lutte en Inde: « Organiser le mouvement des agriculteurs dans chaque État avec des revendications communes ! »
Lancer la campagne « Vaincre le BJP, vaincre le fascisme » dans les élections de l’UP-Uttarakhand !
Poursuivant le travail effectué lors du webinaire sur le sujet « Signification de l’organisation des agriculteurs au niveau de l’État » (en soulevant des demandes telles que la formation partout de Comités du marché des produits agricoles, et un prix de soutien minimum pour tous les principaux produits agricoles dans chaque État, etc.) ; en lançant la campagne « Vaincre le Bharatiya Janata Party » (Parti Indien du peuple, parti d’extrême droite du président Modi, NdT.) dans les élections de l’UP-Uttarakhand ; en joignant les mains avec toutes les forces de même esprit, dans lequel, représentant le CPI(ML) Red Star, les camarades KNR et le secrétaire d’État camarade Baburam Sharma ont présenté l’appel du parti, les camarades Shivaji Rao, O. P. Sinha, Sanjeev Mathur et Chathuranan Ojha, représentant différentes organisations, ont participé et expliqué leurs positions, soutenant la proposition du CPI(ML) Red Star. Un appel est lancé à toutes les forces de même sensibilité pour se joindre à une réunion conjointe à Lucknow pour tracer le programme de la campagne. Le SKM a déjà annoncé une campagne « Pas de vote pour le BJP » dans ces deux États, à laquelle participeront tous les leaders des paysans.
Démolition de Khori Busti : La résistance à la démolition exige un mouvement pour le droit au logement des habitants des bidonvilles à l’échelle de l’État et du pays !
À Khori Busti dans la ville de Faridabad, Haryana, alors que la démolition de près de 8000 maisons arrive à terme, trois activistes de IMK, DSU, Bigul et deux résidents du Busti (Munni et Kavita) ont été arrêtés à Khori Gaon vers 9 heures le 15 juillet et emmenés à la station de police de Surajkund. Après que la campagne de démolition de la veille ait été arrêtée en raison de fortes pluies, les habitants ont occupé les voies d’entrée des bulldozers à Khori le 15 juillet au matin pour sauver leur village. Suite à cela, la police est arrivée et a chargé les personnes rassemblées avec des matraques, arrêtant ces camarades.
Ce qui se passe à Khori Busti est barbare, comme nous l’avons déjà expliqué dans notre précédente déclaration. Le gouvernement Modi dans la capitale et Khatter dans l’Haryana sont très soucieux de satisfaire les élites brahmaniques qui règnent sur la Cour Suprême en démolissant des milliers de maisons, jetant dehors les personnes qui y habitaient depuis 3-4 décennies avant le 19 juillet. Cela se fait au nom de l’élimination des empiétements sur les terres forestières, alors que dans la même municipalité, des centaines de maisons en pisé et un hôtel cinq étoiles ont été construits près de Khori, mais n’ont pas été touchés. La Cour suprême ne s’inquiète que lorsque les pauvres travailleurs migrants de l’Uttar Pradesh, du Bihar et de nombreux autres États ont construit des structures temporaires et y vivent. Elle ne se préoccupe pas de ramener les amis de Modi qui ont escroqué des sommes énormes aux banques et se sont enfuis dans des paradis internationaux. La Cour suprême ordonne la démolition des maisons des pauvres sans proposer d’alternative, au nom de la « protection des forêts contre les empiètements », alors que chaque jour, des dizaines de milliers d’hectares de jungle sont détruits pour des projets miniers ou autres des entreprises. Si l’ordre de la Cour Suprême qui ne mentionne pas la fourniture d’abris alternatifs avant la démolition est une parodie de loi, la façon dont le gouvernement BJP procède est des plus odieuses. Toutes les forces démocratiques devraient le condamner sévèrement.
Avec d’autres forces en lutte qui s’opposent à la démolition des bidonvilles, le CPI(ML) Red Star a lancé un appel à tous les citoyens et à toutes les forces démocratiques et épris de justice pour qu’ils s’opposent aux actes brutaux du gouvernement de Khattar dans l’Haryana et qu’ils exigent la libération des camarades détenus, qu’ils fournissent d’urgence des abris temporaires à près d’un lakh de résidents du Busti, des rations gratuites et une compensation pour leurs pertes et qu’ils assurent une réhabilitation dans le temps.
Dès que la nouvelle de la charge au lathi, de l’arrestation des camarades et de la façon dont la démolition est menée brutalement pour remettre les terres aux entreprises, le camarade Tuhin, membre PB du Parti et le camarade Sidhant de l’IFTU (Sarvahara) se sont rendus sur le site pour faire libérer les camarades arrêtés et pour exprimer leur solidarité avec les gens qui ont été jetés dans les rues par le gouvernement de Khattar avec les bénédictions de Modi.
Ce qui se passe actuellement à Khori Busti souligne une fois de plus l’importance de rassembler tous les habitants des bidonvilles, au moins dans une ville et dans les zones voisines, afin de lutter contre les démolitions. Le juge de la Cour suprême qui a ordonné la démolition au nom de l’expulsion des empiétements de 1700 acres de terres forestières s’est entendu dire qu’il s’agissait d’une énorme zone de carrière développée par de puissantes mafias dans les années 1980 avec la complicité d’agents du fisc de l’Haryana, puis vendue sous forme de petites parcelles à des travailleurs migrants ; sur ces soi-disant terres forestières proches de Khori Busti se trouvent des complexes d’habitation et même un hôtel cinq étoiles ; les autorités municipales veulent expressément transférer ces terres à de nombreux autres hôtels cinq étoiles et complexes d’habitation.
Dans cette situation, seul un puissant mouvement uni des habitants des bidonvilles pouvait s’opposer à la démolition. Les gens avaient un faible espoir lorsque l’un des leaders du mouvement des agriculteurs, Gurnam Singh Chironi, s’est adressé à une réunion de milliers d’habitants des bidonvilles le 30 juin et leur a assuré son soutien, et plus tard lorsque le porte-parole du Congrès, Udit Raj, a mené des marches répétées d’habitants des bidonvilles jusqu’à Jantar Mantar et leur a assuré son soutien. Mais tous deux les ont abandonnés. Bientôt, les micro-groupes sectaires de gauche qui avaient des contacts sur place ont commencé à rivaliser les uns avec les autres pour leur hégémonie, ce qui a éloigné les masses et affaibli le mouvement anti-démolition. Ainsi, lorsque la démolition a commencé à battre son plein, la résistance était très faible. Le 15 juillet, la police a chargé au lathi et dispersé par la force quelques centaines de manifestants et a poursuivi la démolition avec 9 JCD. Neuf personnes, dont trois militants de ces groupes, ont été arrêtées, emmenées au tribunal du district de Faridabad et envoyées en prison, accusées de nombreux délits.
Plus d’un million de personnes vivant dans des maisons et des établissements commerciaux dans la zone depuis plus de trente ans se retrouvent sans abri et jetées à la rue, obligées de mettre des bâches sur les restes de leurs maisons et de passer des jours et des nuits avec leurs enfants jusqu’à ce qu’elles trouvent une alternative ou qu’elles soient expulsées de la zone par l’administration. Cela se passe juste à l’extérieur de Delhi, dans la municipalité de Faridabad sous le gouvernement BJP !
Le camarade Sivaram, même lorsqu’il construisait le puissant Basti Suraksha Manch à Bhubaneswar, soulignait toujours l’importance d’un mouvement pour le droit au logement des habitants des bidonvilles à l’échelle de l’État et du pays, car sous le règne des entreprises néolibérales, des millions de familles sont expulsées ou forcées de migrer vers les villes. Ainsi, comme l’a décidé le CPI(ML) Red Star, il a travaillé dur et a réussi à unir les habitants des bidonvilles d’Odisha, ce qui a conduit à l’acceptation du droit au logement pour ces millions de personnes. Bien qu’un mouvement pour le droit au logement des habitants des bidonvilles ait été lancé dans toute l’Inde, il n’en est encore qu’à sa phase initiale. Des incidents douloureux comme la démolition de Khori Busti se déroulent sous l’égide d’un État criminel, et nous sommes forcés de rester impuissants à faire quoi que ce soit contre cela, la seule issue est de construire le mouvement de toute l’Inde dirigé par des cadres dont le parti affirme toujours que « les intérêts du peuple sont les intérêts du parti ». Nous devons travailler dur pour construire un tel parti et des cadres comme le camarade Sivaram en parlait toujours.
Août, le CPI ml (Red start)