Gaza: l’aide humanitaire doit passer maintenant !

Gaza: l’aide humanitaire doit passer maintenant !
Avoir laissé affamer un peuple à mort est un crime qui nous poursuivra tous.

Gouvernement français, votre responsabilité est engagée.
Vous pouvez obtenir d’Israël l’ouverture des points de passage afin que l’aide soit distribuée par des organisations internationales, selon les normes du droit international. 
C’est ce que nous attendons de vous.

L’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) se charge de l’organisation technique du recueil des soutiens à cette démarche. Elle appelle à une expression très large de l’interpellation du gouvernement français (associations, syndicats, partis, groupes confessionnels, individus). Il suffit de cliquer ICI.

Nakba, effacez moi tout ça !

Depuis le début de la dernière décennie, les équipes du ministère de la Défense ont fouillé les archives locales et retiré un grand nombre de documents historiques afin de dissimuler les preuves de la Nakba.
Il y a quatre ans, l’historienne Tamar Novick a été choquée par un document qu’elle a trouvé dans le dossier de Yosef Vashitz, du département arabe du parti de gauche Mapam, dans les archives Yad Yaari à Givat Haviva. Le document, qui semblait décrire les événements qui ont eu lieu pendant la guerre de 1948, commençait ainsi :
« Safsaf [ancien village palestinien près de Safed]: 52 hommes ont été
capturés, ligotés les uns aux autres, une fosse a été creusée et ils ont été
abattus. 10 étaient encore en train de convulser. Des femmes sont venues, implorant notre pitié. Trouvé corps de 6 hommes âgés. Il y avait 61 corps. 3 cas de viol, dont un à l’est de Safed, fille de 14 ans, 4 hommes tués par balle. Ils ont coupé les doigts d’un d’entre eux avec un couteau pour lui voler une…

Contre la barbarie, collecte de fonds pour Gaza !

SOLIDARITÉ avec la lutte de libération du peuple palestinien !
RÉSISTANCE contre le génocide barbare d’Israël à Gaza et ailleurs ! Dès l’intervention colonialiste et sioniste par l’Armée israélienne à Gaza en 2023, une collecte a été lancée par le Front uni international anti-impérialiste.
Jusqu’en mai 2025, au niveau international, plus de 135.000 euros ont pu être versés, au réseau « médico international » dont 3321 euros de la France. Chaque centime arrive à destination !
Depuis fin 2024, la Coordination internationale des organisations révolutionnaires (ICOR) a pu conclure un pacte de solidarité avec Al-Awda communauté, une association pour la santé à Gaza. Il s’agit d’une coopération sur une base démocratique et laïque pour :
* signaler à la population de Gaza que dans le monde entier, nous sommes de votre côté
* soutenir l’intervention désintéressée de l’Al-Awda communauté pour la survie et les besoins de santé à Gaza sous les conditions les plus difficiles.
* lutter pour la fin de la guerre et la reconstruction d’un hôpital.

Sétif, Haiphong, Madagascar : La République a tiré dans le tas

On voudrait nous faire croire que ces massacres sont des “accidents” de parcours, des “erreurs” de la République, des bavures d’un passé regrettable. Mensonge ! Ils sont la continuité logique, systémique de l’ordre capitaliste-impérialiste.

Quand la bourgeoisie “démocratique” perd le contrôle dans les colonies, elle envoie l’armée, pas les urnes. Et elle continue aujourd’hui, avec d’autres méthodes : pillage économique, interventions militaires, accords de coopération, soutien aux régimes fantoches ; ou encore tromperies comme en Kanaky et autres colonies françaises, Françafrique, CFA, bases militaires : rien n’a disparu, les formes ont changé mais le fond est le même.

Ce qu’ils ont testé à Sétif, Haiphong, Madagascar,… ils le perfectionnent à Gaza, au Sahel, ou dans les rues de Nanterre. La répression policière dans les quartiers populaires, les violences d’État contre les grévistes et les délégués syndicaux combattifs, les contrôles au faciès, la chasse aux Sans-papiers, les lois sécuritaires ne sont pas des “dérives”. Ce sont des « mises en pratique » de la dictature de la classe dirigeante bourgeoisie. Le même mépris de classe et de race, les mêmes logiques de domination, la même violence systémique.

Israël, ou la logique sanglante d’un État colonial

… « trop sensible », qu’il faut prendre des « pincettes »… Mais la vérité crève les yeux et hurle dans les ruines de Gaza : Israël est un État colonial de peuplement, qui expulse un peuple pour en installer un autre. Ce n’est pas un malentendu, ce n’est pas une dérive militariste ou intégriste, ce n’est pas une tragédie de plus dans une région instable. C’est le produit logique du colonialisme, et l’enfant chéri de l’impérialisme occidental.

La souffrance du peuple juif, immense, incontestable, a été cyniquement instrumentalisée pour justifier une injustice radicale : chasser, déposséder, et dominer un autre peuple, le peuple palestinien. La Shoah a été instrumentalisée pour couvrir la Nakba. C’est insupportable moralement, mais c’est surtout un piège historique, une impasse sanglante qui menace tout le Moyen-Orient – et qui, au final, ne protège même pas les Juifs.

Les mineurs du monde entier et leurs familles, appel du 1er Mai

Les mineurs du monde entier et leurs familles ne veulent pas sombrer dans cette barbarie capitaliste – nous assumons nos responsabilités les uns envers les autres et envers le progrès social pour nous-mêmes et nos enfants, pour les travailleurs de tous les pays et pour l’humanité tout entière ! Le nationalisme égoïste ne fait qu’affaiblir notre solidarité. Alors que Trump, Poutine et Zelensky négocient le pillage futur des ressources naturelles de l’Ukraine, de nombreux mineurs n’ont plus été payés depuis longtemps et sont contraints de tirer sur les travailleurs russes. En Afrique du Sud, à Stilfontein, une campagne fasciste contre les mineurs prétendument « criminels » a conduit à un massacre cruel ; en Turquie, la privatisation vise à accroître l’exploitation des mineurs de charbon, tandis que l’inflation détruit l’existence des familles. À Chiatura, en Géorgie, les mineurs, leurs familles et toute la population mènent une lutte acharnée contre le licenciement d’environ 3 600 mineurs de manganèse travaillant sous terre. Ils font leurs propres calculs et exigent que les richesses qu’ils ont extraites soient mises à leur disposition et à celle de leurs communautés.