5 août 2025

Libération immédiate des militants de Handala et fin immédiate du siège de Gaza !

Libérez le Handala, la Freedom Flotilla pour Gaza !
Le 26 juillet, l’armée israélienne a arraisonné le navire Handala dans les eaux internationales et arrêté les 19 militants et militantes ainsi que deux journalistes qui se trouvaient à bord. Le coordinateur général adjoint de l’ICOR, Hatem Laouini, était également à bord. L’ICOR condamne fermement cet acte de piraterie en haute mer.
Lors de sa 5e conférence mondiale en septembre 2024, l’ICOR a adopté un programme complet de solidarité avec la lutte de libération du peuple palestinien. Sa solidarité avec la mission Handala s’inscrit dans le cadre d’actions diverses sous forme de manifestations, de déclarations et de discussions, d’aide humanitaire pratique et de mise en place d’une grande brigade pour la reconstruction de l’hôpital Al-Awda à Gaza.

Handala – nous t’accompagnons !

Au nom de l’ICOR, je proteste avec la plus grande fermeté contre les actes de sabotage commis contre le navire peu avant son départ : l’hélice a été bloquée avec une corde et le réservoir d’eau a été empoisonné. L’équipage attentif et désormais très expérimenté (la Freedom Flotilla Coalition travaille depuis 2021) a remarqué les attaques à temps.
L’un des 21 militants à bord du navire est Hatem Laouini, coordinateur adjoint principal de l’ICOR. Il écrit : « Nous n’oublierons pas et nous ne pardonnerons pas. » Il considère expressément ce voyage comme un moyen de sensibiliser l’opinion publique au génocide à Gaza et de renforcer la solidarité.

Turquie-Kurdistan — A propos de la dissolution du PKK

Suite à « l’appel pour la paix et une société démocratique » du dirigeant du peuple kurde Abdullah Öcalan, le 12ème congrès du PKK a été convoqué. Celui-ci a annoncé, après une guerre de guérilla professionnelle de 41 ans, l’abandon de la méthode de lutte armée, ainsi que la fin de ses 47 ans d’existence organisationnelle. La décision du PKK de se dissoudre, de mettre fin à la lutte armée et de déposer les armes n’est pas un événement ordinaire. Le PKK représente une réalité militaire, politique, idéologique et organisationnelle qui a laissé des traces profondes dans l’histoire de la Turquie, de l’ensemble du Kurdistan et de toute la région. Indépendamment des conséquences immédiates de ses décisions, ce congrès est un moment de rupture, un tournant dramatique d’importance historique. La convocation du 12e congrès du PKK et ses décisions sont désormais au cœur de l’agenda politique de la Turquie, du Kurdistan du Nord et de l’ensemble du Kurdistan.

3e Conférence internationale des travailleurs de l’automobile

Une nouvelle vague d’attaques contre la classe ouvrière a commencé. Fermetures d’usines et licenciements sont annoncés ou ont déjà eu lieu, en France et ailleurs. Volkswagen, longtemps le groupe modèle de la collaboration de classe à partir de l’Allemagne, annonce pour la toute première fois la fermeture d’usines en Allemagne. Malgré des luttes acharnées, l’usine Audi à Bruxelles / Belgique à fermée. Pour l’usine Ford de Sarrelouis / Allemagne la fermeture est annoncée . Plusieurs groupes de sous-traitance automobile, notamment M.A. France, ZF, Continental et Bosch, veulent également supprimer des dizaines de milliers d’emplois. En toile de fond se trouve la concurrence entre les groupes internationaux, une véritable bataille d’extermination mutuelle dans la lutte pour les débouchés, les matières premières et les positions de pouvoir.

Pour réaliser leurs attaques les patrons des multinationales soutiennent la droite dans la politique et des forces fascistes dans de nombreux pays. L’ultradroite répand du chauvinisme et du nationalisme à l’image du fasciste Trump avec son « America first ». Faire cause commune avec les patrons sous des mots d’ordres trompeuses comme « sauvons NOTRE économie en France » sacrifie les intérêts ouvriers. Ces forces répandent de fausses images de l’ennemi parmi les travailleurs. Elles rendent les migrants responsables de tous les problèmes du monde et divisent ainsi la classe ouvrière, tout en ne critiquant pas du tout les capitalistes.

14 JUILLET – DÉFILÉ INTERNATIONALISTE

Nous saluons et nous avons signé cet Appel commun et nous participerons au défilé et aux débats. Ce que nous avions déjà fait, notamment en 2023, pour rappeler les balles coloniales qui accueillir les manifestants indépendantistes algériens en 1953 (voir ce que nous avions alors publié pour relater les évènements : https://upml.org/2023/07/balles-coloniales-le-14-juillet-53/

La France coloniale est toujours là, prête à « tirer dans le tas », prête aux pires sauvageries, comme on l’a vu il y a un an en Kanaky, pour maintenir sa domination de classe.

Aujourd’hui plus que jamais, la classe dirigeante use et usera de tous les moyens pour continuer à exploiter le prolétariat, source de tous ces privilèges bourgeois.

C’est ça qui est commun aux migrants, « au mineur·e isolé·e qu’il soit noir·e, arabe, rom, asiatique, palestinien·ne, kanak, kurde, » ici ou ailleurs, à tous les exploités travailleurs ou chômeurs, jeunes ou vieux…

La lutte démocratique, voire humaniste, ne peut être remplie de succès que si elle s’inscrit dans la perspective d’en finir une fois pour toute avec l’exploitation impérialiste. Que si elle s’inscrit dans la lutte pour le véritable socialisme. (La rédaction du blog)

Appel :

« GUERRE À LA GUERRE ! GUERRE AUX FRONTIÈRES !

14 JUILLET – DÉFILÉ INTERNATIONALISTE

14H – BASTILLE

Un exemple à suivre: des syndicalistes dénoncent l’impérialisme

Partout dans le monde, des guerres détruisent
des peuples. Ces guerres ne sont pas les nôtres,
elles servent les intérêts d’une poignée de milliardaires et de gouvernements qui organisent
le chaos pour mieux imposer leur domination
capitaliste.
Que ce soit en Palestine, en Ukraine, en Iran
ou en République Démocratique du Congo,
ce sont toujours les peuples qui paient le prix
fort : bombardements, déplacements de populations, famines, répressions, pillage des
ressources. Ce sont les civil·es, les enfants, les
travailleuses et les travailleurs qui meurent,
pendant que les grandes puissances vendent
des armes, exploitent les sols et tirent profit du
sang versé.
Nous, travailleuses et travailleurs de Roissy, refusons d’être complices. Nous refusons que nos
métiers, nos lieux de travail, nos infrastructures
soient utilisées pour transporter des armes ou
soutenir des États en guerre. Nous refusons que
notre travail serve à tuer.
Notre camp est celui des peuples. Notre solidarité va, à celles et ceux qui résistent à
l’occupation, à la colonisation, aux dictatures et
aux pillages.