22 février 2025

Répression sanglante d’ouvriers en grève au Cameroun !

L’organisation de l’ICOR, l’Union des Peuples du Cameroun – Manifeste pour l’instauration de la Démocratie (UPC-Manidem), déclare à ce propos :

«  Nous adressons nos sincères condoléances aux familles endeuillées et leur exprimons toute notre compassion. En ces moments difficiles, nous partageons leur douleur et souhaitons pour tous la paix et le réconfort. Rappel des faits : 27 janvier 2025 : Environ 2.500 travailleurs saisonniers du site d’exploitation de Mbandjock se mettent en grève pour protester contre le retard de paiement et les conditions de travail précaires. 30 janvier 2025 : Après trois jours de grève sans suite, les tensions s’intensifient, et environ 6000 travailleurs saisonniers du site d’exploitation de Nkoteng rejoignent le mouvement. La cause profonde de cette grève réside dans la réduction injustifiée des échelons des travailleurs saisonniers par la direction de la Sosucam depuis le lancement de la campagne agricole 2023-2024, sans aucune explication concrète.

Au lieu d’ouvrir un dialogue constructif, le gouvernement a donné l’ordre à la gendarmerie et à la police de réprimer aveuglement les manifestants, faisant usage d’armes et de dispositifs antiterroristes contre de nobles ouvriers qui ne demandaient que le fruit de leur labeur. Une démonstration de force qui illustre avec effroi que la négociation n’a jamais une option envisagée. »

Bernard Arnault a raison : le capitalisme est condamné

À l’investiture de Trump où il était au premier rang, avec les patrons du capitalisme américain, en particulier de la Bigtech, Bernard Arnault a effectivement pu constater leur enthousiasme. A partir du moment où la cupidité, l’accumulation des richesses, est le moteur des décisions et le seul, il est logique d’investir là où le minimum fiscal est imposé. Au même moment le rassemblement de Davos révélait que les préoccupations de durabilité, de diversité, d’écologie etc…. n’étaient qu’un vernis dont les dirigeants capitalistes estiment n’avoir plus besoin.

Trump, Musk, et la folie impérialiste : le bal des bouffons fascisants

Dans l’énième épisode de la tragédie américaine, Donald Trump, cet éternel clown grimé en chef d’État, menace d’annexer le Canada, le Groenland et le canal de Panama. Rien que cela ! Si cela peut sembler être un mauvais sketch, ce sont les répercussions sur le monde entier qui transforment la farce en drame. Derrière les déclarations grotesques se cache une vérité bien plus inquiétante : le capitalisme en crise cherche désespérément à redistribuer les cartes géopolitiques par la force. Et soyons clairs, Trump n’est pas une aberration isolée, mais le produit inévitable d’un système impérialiste pourrissant.

Trump : une menace mondiale pour les travailleur·ses

Face au programme ultra conservateur « Project 2025 », les syndicats affirment leur détermination.

Avec des slogans populistes et protectionnistes, Donald Trump a promis, lors de sa campagne électorale, une « réindustrialisation » et une amélioration des conditions de vie des Américain·es. Mais la hausse massive des tarifs douaniers, dans l’objectif de protéger l’industrie nationale, pourrait entraîner une hausse importante des prix à la consommation et alimenter l’inflation.

Cette mesure affecterait directement le pouvoir d’achat des ménages dans un contexte où les salaires réels ont déjà baissé de 1,3% et où l’inflation sur les biens essentiels a explosé (+24 %).

Une politique qui favorise d’abord le capital au détriment des travailleurs

Si Donald Trump continue de se présenter comme un défenseur de la classe ouvrière, ses propositions révèlent une priorité claire accordée aux intérêts des grandes entreprises et des milliardaires.

La poursuite des baisses d’impôts massives pour les entreprises et les ménages les plus fortunés constitue un autre axe clé du programme Trump. Ces mesures, similaires à celles de 2017, creuseraient davantage les inégalités économiques.

Parmi les autres mesures envisagées : 

la limitation du droit à l’organisation syndicale, 

l’abolition des lois sur le paiement des heures supplémentaires, 

une dérégulation massive au profit des industries pétrolières et gazières.

Combattre le chauvinisme et le nationalisme !

L’Union Prolétarienne ML travaille, comme nous l’écrivions dans notre « projet de programme » à l’unité des prolétaires qu’ils soient fixes ou précaires, français ou immigrés, hommes ou femmes, jeunes ou vieux. Cette unité de classe se prolonge au niveau international contre les monopoles internationaux. Toutes attitudes politiques ou syndicales qui replient le travailleur sur « son » entreprise, sur « sa » nation tournent le dos à nos intérêts de classe. Le chauvinisme, le nationalisme sont des ennemis qu’il nous faut combattre quotidiennement dans toutes nos luttes. En voici 2 exemples.
Stellantis et Volkswagen
Tavares : la chute
Carlos Tavares, chef de la compagnie automobile Stellantis a été « mis à la rue ». en début de cette année, il était célébré comme le « Roi des bénéfices de l’industrie automobile ». Stellantis c’est la fusion de PSA avec Fiat-Chrysler depuis 2016 pour parvenir au leadership mondial. Le nom «Stellantis», de Star (étoile) et Atlantis, Tavarès voulait atteindre les étoiles mais c’est la chute… Nous ne pleurerons pas !