L’État au service du capital : le véritable commanditaire du crime

Ce n’est pas Nestlé qui a « trompé » l’État. C’est l’État qui a protégé Nestlé. Ce sont les préfets, les services de la DREAL, les ministères de l’environnement, les élus locaux, qui ont validé, couvert, cautionné cette exploitation illégale. L’État n’a pas été dupé : il a été l’organisateur en chef du vol de l’eau.

Pendant que les populations locales alertaient, que les collectifs citoyens dénonçaient les baisses du niveau des nappes, l’administration répondait par le mépris ou le silence. Pire : elle modifiait les règlements, blanchissait les dépassements de seuils, classait confidentiels les rapports d’inspection.

Des succès impérissables dans la construction du socialisme

L’anticommunisme veut nous faire croire que le socialisme révolutionnaire, comme Marx et Engels l’ont conçu n’a jamais fonctionné. Cette brochure nous montre le contraire et avec sa publication, nous souhaiterions contribuer à lui redonner une nouvelle renommée. La brochure montre les fondements de la politique socialiste à l’aide d’exemples concrets concernant l’économie, l’État et la démocratie, l’environnement, la guerre et la paix etc.
Le socialisme n’a pas pu être vaincu par des ennemis extérieurs, mais par des ennemis internes. Aujourd’hui, il n’y a pas de pays socialiste. La trahison et les premiers échecs dans la construction d’une société socialiste ne nous découragent pas. Le premier avion n’a pas pu volé du premier coup, lui non plus.

Sétif, Haiphong, Madagascar : La République a tiré dans le tas

On voudrait nous faire croire que ces massacres sont des “accidents” de parcours, des “erreurs” de la République, des bavures d’un passé regrettable. Mensonge ! Ils sont la continuité logique, systémique de l’ordre capitaliste-impérialiste.

Quand la bourgeoisie “démocratique” perd le contrôle dans les colonies, elle envoie l’armée, pas les urnes. Et elle continue aujourd’hui, avec d’autres méthodes : pillage économique, interventions militaires, accords de coopération, soutien aux régimes fantoches ; ou encore tromperies comme en Kanaky et autres colonies françaises, Françafrique, CFA, bases militaires : rien n’a disparu, les formes ont changé mais le fond est le même.

Ce qu’ils ont testé à Sétif, Haiphong, Madagascar,… ils le perfectionnent à Gaza, au Sahel, ou dans les rues de Nanterre. La répression policière dans les quartiers populaires, les violences d’État contre les grévistes et les délégués syndicaux combattifs, les contrôles au faciès, la chasse aux Sans-papiers, les lois sécuritaires ne sont pas des “dérives”. Ce sont des « mises en pratique » de la dictature de la classe dirigeante bourgeoisie. Le même mépris de classe et de race, les mêmes logiques de domination, la même violence systémique.

1 Mai 2025: Contre le fascisme, la guerre sociale et militaire ! Pour le socialisme véritable !

Les médias sont convoqués pour diffuser le message du gouvernement qui lui-même répète la ligne du
patronat : il faut de l’argent pour les monopoles et pour la guerre:
« Nous avons des armées meurtries par des années de coupe budgétaire et la France dépense 4 x plus pour la
protection sociale de nos concitoyens que pour la défense nationale. » (Cnews-Europe du 6 mars 2025)
Le patronat, le gouvernement et la plupart des partis,
du PS au RN veulent la réduction des salaires, des
pensions, des dépenses de santé et de l’éducation.
D’où la réforme de l’assurance-chômage,
l’augmentation à 64 ans de l’âge de départ à la retraite,
à cause d’un soi-disant « déficit » de 30 Mds en 2030 ;
et le démantèlement de la santé, de l’éducation et
autres services au public.
Pour 2026, le gouvernement prévoit à nouveau 30 Mds
d’économies, mais pas question de supprimer les 200
Mds de cadeaux annuels aux entreprises monopolistes.
La guerre signifie des profits extraordinaires pour
l’industrie et le bâtiment !

Algérie: le Pads un espoir vite éteint.

Au vu de l’absence d’articles (le dernier sur le site Internet remonte au mois de septembre 2024) du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (Pads) on peut penser qu’il n’existe plus. Or, son silence peut être vu comme une attitude malhonnête envers le mouvement ouvrier et communiste international. Surtout qu’il se présentait devant les communistes du monde entier comme le représentant qualifié de la classe ouvrière algérienne. Ce qui doit pas nous empêcher de donner notre avis sur ce qu’il a fait ou n’a pas fait pour éviter sa disparition.

Rappelons que le Pads est né en mars 1993, après que les renégats du communisme eurent liquidés en janvier de cette année le parti communiste algérien appelé Parti de l’Avant-Garde Socialiste (Pags). On se doit de s’interroger sur la facilité avec lequel ces renégats (gorbatchéviens) purent le liquider dans la foulée du renversement contre-révolutionnaire du camp socialiste. Si, cela a pu se produire c’est sans doute que le Pags était miné et gangrener par l’opportunisme en général.

Nous devons signaler que la fondation du Pads ne résultait pas d’une décision prise par un congrès, mais de celle de camarades issus du défunt Pags. La pratique a montré que c’était une décision précipitée du fait que les fondateurs ne se donnèrent pas le temps et les moyens d’élaborer un véritable plan d’organisation du Parti.

18 Mars 1871 LA COMMUNE EST PROCLAMÉE !

Les premières dehors, les femmes, entourent les
soldats, réclament leurs canons et rameutent
une foule de plus en plus grande. Les soldats
fraternisent avec les gardes nationaux et
fusillent leurs officiers, Lecomte et Thomas.
Surpris par l’échec de l’opération, le
gouvernement prépare sa fuite, Thiers en
premier, tandis que les parisiens se réveillent en
découvrant la vacance du pouvoir! On se
mobilise, dresse des barricades, se réunit. La
Commune, le pouvoir des ouvriers, tant
réclamée depuis 6 mois, va s’établir, presque
malgré elle, dans la surprise et l’innocence !