22 novembre 2025

Perdre nos enfants pour enrichir une minorité ??!

Hier, le chef d’état-major des armées françaises (nommé par le gouvernement Macron), le général Fabien Mandon, a lâché une phrase glaçante devant les Maires de France : « La France doit accepter de perdre ses enfants ».
Il ajoutait que le pays doit être prêt à « souffrir économiquement » car les « priorités iront à de la production défense ».

Cette déclaration n’est pas un simple dérapage : elle révèle brutalement la logique de sacrifice que la classe dominante veut imposer aux peuples et aux travailleurs en particulier.

1. Le chantage du sacrifie : nos enfants comme monnaie d’échange

Quand un général appelle à « accepter de perdre nos enfants », il ne parle pas aux riches qui financent les industries de l’armement, ni aux grands bourgeois qui tirent profit des guerres à venir. Il parle à la classe populaire, à nous. Il prépare psychologiquement les travailleurs et leurs familles à ce que, dans un conflit futur, ceux qui n’ont pas le pouvoir devront payer le prix extrême : la vie de leurs enfants.

Perdre nos enfants pour enrichir une minorité ??! Lire la suite

Sarkozy libre en vingt jours, Georges Abdallah emprisonné quarante ans

Mais attention : la bourgeoisie n’est pas stupide.
Elle sait qu’elle doit parfois faire semblant de punir ses propres hommes, pour sauver la façade de sa « République exemplaire ».
Alors, de temps à autre, elle jette un de ses politiciens en pâture, le temps de quelques jours ou de quelques mois, juste assez pour rassurer les naïfs, pour faire croire que la loi est la même pour tous.
En réalité, ce ne sont que des sacrifices symboliques : un théâtre bien huilé pour masquer la corruption d’un système tout entier. La prison n’est pas faite pour les maîtres, mais pour les dominés. Quand les opprimés résistent, la prison devient une forteresse

Sarkozy libre en vingt jours, Georges Abdallah emprisonné quarante ans Lire la suite

Crise politique et décomposition du régime bourgeois

Les racines de la crise: le système capitaliste lui-même
1. Travail contre capital
La contradiction fondamentale du système éclate : pour maintenir leurs profits, les capitalistes pressurent les travailleurs, réduisent les salaires, flexibilisent l’emploi, cassent les services aux publics.
Mais ce faisant, ils étouffent la demande, bloquent la consommation, provoquent chômage et misère. La société se scinde toujours plus entre une minorité parasitaire qui s’enrichit et une majorité exploitée qui s’appauvrit. L’ordre bourgeois devient instable, incapable de contenir la colère sociale que lui-même provoque.
2. Capital «national» contre capital mondial
Le capitalisme «français» est intégré au capitalisme impérialiste mondial. Les bourgeoisies «nationales» ne sont plus souveraines : elles obéissent aux marchés mondiales et à ses institutions : la Commission européenne, à la BCE, au FMI,….
Elles prétendent défendre tels intérêts nationaux tout en livrant ses entreprises, ses terres, son énergie et son industrie au capital international. Elles ne peuvent faire autrement, seul le profit guident leur investissement. De là naît la crise de légitimité politique: tous les discours mensongers qui se cachent derrière «l’intérêt national» ne sont plus crédibles.

Crise politique et décomposition du régime bourgeois Lire la suite

211 milliards ? On a r’trouvé l’pognon !

Le capitalisme n’est pas une dérive morale, mais un système. Ce ne sont pas seulement les patrons rapaces ou les politiciens corrompus qu’il faut accuser. Ce système n’est pas le produit de la méchanceté de quelques individus : il obéit à des lois économiques objectives. Le capitalisme est un mode de production fondé sur la recherche du profit privé, et cette logique le pousse à s’étendre, à concentrer le capital, à exploiter toujours plus.
Lénine l’avait montré : le capitalisme entre dans sa phase monopoliste — l’impérialisme — quand l’exportation de capitaux, la domination des banques et des grands groupes remplacent la libre concurrence des débuts. C’est cette phase que nous vivons aujourd’hui. 
Par la multiplication des échanges et des investissements, les capitaux s’exportent vers tous les continents. L’industrie s’étend, le nombre d’ouvriers explose à l’échelle mondiale. Le prolétariat est désormais lié dans la production internationale, mais aussi placé en concurrence d’un pays à l’autre.

211 milliards ? On a r’trouvé l’pognon ! Lire la suite

Sarkozy, des ministres « vertueux » et le vrai butin de la bourgeoisie

La presse s’emballe : Sarkozy, l’ancien président, a été condamné dans l’affaire libyenne pour association de malfaiteurs. Et il va aller en prison – du jamais vu ! Les faits sont trop têtus, l’accusation trop lourde : négocier avec un terroriste libyen accusé d’un attentat avec plus de 70 morts. Du fric pour financer la campagne présidentielle de Sarkozy contre une ’délicate’ intervention auprès de la justice pour blanchir le terroriste! Les médias donne la parole presque essentiellement à la droite qui s’insurge ! A commencer par Sarko lui-même qui parle de la « haine » de la justice qui l’aurait humilié la France, qu’il ira « complètement innocent » en prison « la tête haute ». La droite s’insurge contre la justice, le manque de preuves, la politisation de la jurisprudence… Marin Le Pen, tout comme Sarko dans ses discours la défenseuse d’une justice plus dure vole au secours du condamné.

Sarkozy, des ministres « vertueux » et le vrai butin de la bourgeoisie Lire la suite

Visitez l’ICOR dans le Village du livre

L’UE et les monopoles internationaux s’engagent sans contrôle sur la voie
d’une catastrophe environnementale. Le conte de fées du « capitalisme vert
» et du « Pacte vert » est utilisé pour justifier l’énergie nucléaire, la consommation d’énergies fossiles, la dégradation des océans et les crimes environnementaux locaux afin de maintenir l’économie de profit dans tous les domaines et à tout prix.

Visitez l’ICOR dans le Village du livre Lire la suite