21 novembre 2024

Chine: de la Révolution à la Restauration capitaliste

Chine la restauration capitaliste.
Le temps passe. Voilà déjà près de 40 ans depuis la réforme et l’ouverture du pays en 1978. Quoi qu’il en soit, le bateau de la réforme n’a pas accosté sur les rives de sa terre promise.
Ce qui est advenu depuis ces 40 ans de réforme n’est pas la promesse de « s’enrichir d’abord pour quelques uns, puis de la richesse pour les autres ensuite », mais le creusement d’un abîme entre les riches et les pauvres. Au lieu de l’harmonie sociale et de la stabilité, les contradictions sociales n’ont eu de cesse de s’accumuler et de s’aggraver. Au lieu de libérer la condition humaine, les masses des ouvriers et les paysans sont prises dans un mouvement général d’asservissement.
Il est temps de réfléchir à la portée de cette réforme qui emporte la destinée de centaines de millions de gens et de formuler une rectification de cet historique problématique. C’est le moment de débattre de l’avenir de la Chine et du monde.

La Chine aujourd’hui : capitaliste et impérialiste

La Chine, le pays le plus puissant parmi les pays néo-impérialistes
Après la mort de Mao Zedong en 1976, les révisionnistes modernes sous Deng Xiaoping restaurèrent le capitalisme en République populaire de Chine. Le pays évolua rapidement en capitalisme monopoliste d’État bureaucratique de type nouveau. Depuis, celui-ci œuvre à son expansion sociale-impérialiste – sous couvert de « socialisme ».
La nouvelle bourgeoisie monopoliste chinoise est issue de la bureaucratie dégénérée en petite-bourgeoise au sein des appareils du parti, de l’État et de l’économie. Pour son ascension fulgurante dans les rangs du capital financier international dominant sans partage, elle se servit de l’appareil d’État organisé de manière centralisée, autrefois socialiste. Elle le subordonna et le transforma en instrument bureaucratique ultra-centralisé afin d’exercer son pouvoir sans partage