16 juillet 2024

Lutter ensemble contre le danger fasciste aggravé en Europe et dans le monde entier !

“Mon pays d’abord” est le slogan d’une ligne dure dans la lutte concurrentielle entre impérialistes (voir Trump/USA ou Meloni/Italie…), c’est même, en le modifiant, le slogan de la nouvelle présidence du Conseil de l’UE (“Make Europe great again”  — Rendre à l‘Europe sa grndeur) sous Viktor Orbán. Il ne faut pas réduire la dangerosité de ces partis au racisme, ils propagent l’anticommunisme et l’hostilité envers les travailleurs, exigent l’abolition des mesures de protection de l’environnement et poussent ainsi à la catastrophe écologique mondiale. Ils incarnent l’égoïsme, le chauvinisme et, en fin de compte, la guerre et aggravent le risque d’une troisième guerre mondiale. Ils poussent à de nouvelles législations racistes, à de nouvelles formes de racisme d’État et à des lois d‘exclusion des réfugiés  et ils alimentent la violence contre les migrants. Ils sont appelés par euphémisme „populistes“ de droite ou extrémistes de droite. Nous devons parler clairement : c’est du fascisme !
La progression des partis et des forces de droite et fascistes dans les gouvernements et les parlements a pour conséquence que les droits des travailleurs et des femmes, acquis au cours des siècles, sont à nouveau repoussés et même abolis….

Le débat est ouvert -1

Débat:
Chers camarades,
je suis en partie d’accord avec votre analyse des résultats électorales des européennes. D’accord sur le vote « anti-Macron », sur le dégoût de la politique bourgeoise et sur le niveau de conscience de classe insuffisant pour voir que Macron/Renaissance et Bardella/RN servent les mêmes maîtres, le capital monopoliste. Enfin j’apprécie votre attitude critique par rapport au « Nouveau front populaire » qui crée des espoirs sans tirer les leçons négatifs du passé. Il se brisera très probablement aussi vite que le NUPES il y a deux ans. Et surtout qui ne ressoudera pas le problème ni du capitalisme ni du fascisme menaçant.
Mais je  ne suis pas d’accord avec le paragraphe qui me semble contradictoire et ambiguë…

Après les élections : Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Voici quelques réflexions sur la situation actuelle en France. Nous vous les soumettons et nous attendons vos commentaires, critiques et réflexions.

Après les élections :

Le début d’une nouvelle crise sociétale ?

Les résultats des élections de dimanche soir ont été un coup de tonnerre et encore plus l’annonce de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections anticipées pour fin juin !

Le résultat des élections montre avant tout une crise et un large rejet des institutions et de la politique bourgeoise surtout au niveau national mais aussi européen. Ce qui peut se transformer en une nouvelle crise sociétale.

Environ 48,5 % des inscrits se sont abstenus, surtout dans les régions ouvrières où l’abstention a atteint 60 % voire plus. Depuis dimanche soir, des manifestations et des réunions publiques ont lieu quotidiennement dans les grandes villes, et le week-end prochain, la mobilisation sera massive – surtout contre l’ultra-droite du Rassemblement national (RN), mais aussi contre Macron !

Ces élections sont avant tout une défaite du gouvernement Macron avec ses innombrables crises, avec sa politique de droite, ses attaques contre les retraites, l’appauvrissement de la population, la défense du nucléaire, sa politique de guerre et de répression…

D-Day 1944 : Une action grandiose, mais impérialiste

D-Day 1944 : Une action grandiose, mais impérialiste
En 1944, le marxiste-léniniste et résistant allemand antifasciste Willi Dickhut a analysé l’invasion de la côte atlantique nord de France par les troupes américaines, britanniques et canadiennes comme « l’action la plus grandiose de cette guerre ». Dans la lutte de résistance antifasciste du Parti Communiste d’Allemagne (KPD), mené dans l’illégalité, il disait de manière prémonitoire : « Le début de l’invasion est en même temps le début de l’effondrement militaire et politique de l’Allemagne hitlérienne ».
Lors de l’opération militaire appelée « D-Day » (Jour J), 156 000 combattants ont débarqué sur cinq plages de Normandie ou ont été parachutés dans l’arrière-pays. Leur faisaient face environ 50 000 soldats de l’armée allemande fasciste, qui s’attendaient à l’attaque dans leurs fortifications.
Par cette intervention la coalition anti-hitlérienne, qui regroupait l’Union soviétique, les États-Unis et la Grande-Bretagne en tant qu’alliés, avait enfin ouvert un deuxième front en Europe. Peu après l’attaque de l’Allemagne contre l’Union soviétique en 1941 et la formation de l’alliance militaire antifasciste, Staline avait déjà formulé une demande en ce sens. Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, il existait également des mouvements dirigés par les partis communistes locaux en faveur de l’ouverture d’un deuxième front…. 

«Sacrifices» : Macron rêve de troisième guerre mondiale

Article agitatoire intéressant d’un lecteur, toutefois nous ne pensons pas que Macron soit « fou » ou « psychotrope ». Il est un représentant des intérêts de sa classe sociale, plus précisément de la fraction capitaliste monopoliste  de celle-ci. Il est un membre du capitalisme monopoliste d’État. Cette classe dominante voit de plus en plus la course à la guerre comme étant la solution à la profonde crise que nous traversons.(la rédaction du site)

«Sacrifices». Le mot est lâché, répété, comme un prélude mortifère à la guerre.

Le fameux «sacrifice» réclamé par les puissants, c’est celui des peuples qui sont envoyés dans les boucheries des guerres. Le «sacrifice» en 1914, en 1939, des millions de vies fauchées, des générations d’orphelins. Ce «sacrifice» a été prononcé trois fois ces deux derniers jours.

Par Macron d’abord. Mercredi, le président lançait les cérémonies du débarquement en déclarant : «Je sais notre pays fort d’une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés». Puis il s’est tourné vers les militaires présents : «Vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices pour défendre ce qui nous est le plus cher : notre terre de France et nos valeurs républicaines».

A propos de l’Union Européenne, ce qu’il faut savoir ! (partie 2)

Seconde partie de l’article
L’UE humaniste ? Sociale ? Démocratique ?
Voyons ce qu’il en est. La Commission européenne (CE) de l’UE définit, tous les ans, les « Grandes Orientations de Politique Économiques » (les « GOPÉ ») ; ces orientations sont construites à partir et avec les États de l’UE ; et en particulier avec les États les plus puissants Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie….
Ces Grandes Orientations sont recommandées (certains disent : imposées) chaque année par la Commission européenne et elles sont devenues de véritables instruments de contrôle : La CE surveille l’application des GOPÉ grâce aux informations fournies par les États.
On voit bien ainsi que les États (France, Allemagne, Hollande, Belgique, etc.) sont totalement impliqués dans les décisions dites de Bruxelles (en fait de la Commission Européenne)!