21 décembre 2025

La prison : la machine carcérale du capitalisme, fruit des inégalités et du pouvoir de classe

1. Un instrument de classe au service de la bourgeoisie
La prison n’est pas une erreur sociale ni une réponse neutre à la criminalité : elle est le produit direct des inégalités engendrées par le capitalisme. Comme l’a montré le philosophe Michel Foucault dans Surveiller et punir, la prison ne vise pas à réinsérer, mais à discipliner, normaliser et isoler.
D’un point de vue marxiste-léniniste, elle apparaît clairement comme un outil de domination de classe, destiné à protéger la propriété privée et l’ordre bourgeois.
Qui remplit les prisons ? Les pauvres, les prolétaires, les chômeurs, les précaires, les populations racisées. Les crimes des riches — crimes économiques, écologiques, sociaux — sont, eux, largement impunis (comme on l’a encore vu avec Sarkozy). La prison ne concerne pas les puissants : elle sert à gérer la misère qu’ils produisent.

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18 décembre, UNE JOURNÉE SANS NOUS !!

Nous avons signé et nous participerons au rassemblement à République (Paris) partir de 14 heures. Les migrants sont une partie importante de la classe ouvrière. Aujourd’hui, avec le développement important de la précarité, de la pauvreté et de la fascisation les migrants sont les premières victimes de l’oppression capitaliste. De nombreuses raisons pour que les communistes révolutionnaires soient à l’avant-garde de la résistance.
18 décembre, UNE JOURNÉE SANS NOUS : si on s’arrête, tout s’arrête !
Ce pays ne marche pas sans immigré·e·s. Il n’existe pas sans l’immigration et en bénéficie à tous points de vue.
Ce n’est pas l’immigration qui le détruit, ce sont les politiques menées, le racisme et l’injustice.

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Bilan de dix ans du macronisme : un régime bourgeois encore plus vorace

Depuis près d’une décennie, Emmanuel Macron — et avec lui Bruno Le Maire — mène un projet politique de classe : un régime ouvertement bourgeois, conçu pour accroître le pouvoir et la richesse des possédants, au détriment des masses populaires. Le bilan est implacable : pauvreté record, dette instrumentalisée, précarité généralisée, renforcement de la répression policière.
1. La misère des masses : pauvreté en explosion
En 2023, selon l’Institut National des Statistiques économiques (INSEE), 9,8 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté monétaire (1 288 euros par mois pour une personne seule) soit 15,4 % de la population métropolitaine[¹].
C’est le niveau le plus élevé depuis 1996, année de lancement de la statistique[¹].
Par rapport à l’année précédente, 650 000 personnes supplémentaires sont tombées sous ce seuil en un an[²].
Le seuil de pauvreté monétaire est fixé à 1 288 €/mois pour une personne seule[¹].
Ces chiffres ne sont pas des accidents : c’est l’effet direct d’une politique qui favorise le capital au détriment du travail et qui est conçue pour précariser et augmenter le taux de profit capitaliste.

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Battre l’impérialisme, le fascisme et le capitalisme pour sauver la planète

La soif de concentrer toujours plus de richesses et de pouvoir entre toujours moins de mains n’apporte pas seulement la misère, mais aussi une catastrophe environnementales globale. Le développement non durable dans lequel s’inscrit le capitalisme, est tout aussi destructeur pour l’être humain que pour la nature. Ce n’est donc pas exagéré de dire que dans le capitalisme, à chaque niveau de développement atteint, le sang de l’ouvrier et les substances toxiques rejetées dans les usines et dans l’environnement augmentent de façon exponentielle. La soif du profit maximal par le capitalisme met sérieusement en danger la vie des êtres humains et de la nature toute entière sur notre planète.

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Les marins, après 10 jours de grève, remportent la victoire

Pendant 10 jours, les marins ont lutté avec succès contre le manque de scrupules des armateurs, l’attitude hostile du gouvernement et la répression de l’État. Les marins ont montré que les luttes sociales ne sont pas seulement nécessaires, mais qu’elles peuvent aussi être efficaces. Pendant les 10 jours de grève déclarée illégale par les armateurs et le gouvernement, 22 rassemblements de grévistes et plus de 40 réunions des comités de grève, formés par le PENEN navire par navire, ont eu lieu. Cette victoire est une victoire pour l’ensemble du mouvement ouvrier en lutte en Grèce.

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Sétif, Haiphong, Madagascar : La République a tiré dans le tas

On voudrait nous faire croire que ces massacres sont des “accidents” de parcours, des “erreurs” de la République, des bavures d’un passé regrettable. Mensonge ! Ils sont la continuité logique, systémique de l’ordre capitaliste-impérialiste.

Quand la bourgeoisie “démocratique” perd le contrôle dans les colonies, elle envoie l’armée, pas les urnes. Et elle continue aujourd’hui, avec d’autres méthodes : pillage économique, interventions militaires, accords de coopération, soutien aux régimes fantoches ; ou encore tromperies comme en Kanaky et autres colonies françaises, Françafrique, CFA, bases militaires : rien n’a disparu, les formes ont changé mais le fond est le même.

Ce qu’ils ont testé à Sétif, Haiphong, Madagascar,… ils le perfectionnent à Gaza, au Sahel, ou dans les rues de Nanterre. La répression policière dans les quartiers populaires, les violences d’État contre les grévistes et les délégués syndicaux combattifs, les contrôles au faciès, la chasse aux Sans-papiers, les lois sécuritaires ne sont pas des “dérives”. Ce sont des « mises en pratique » de la dictature de la classe dirigeante bourgeoisie. Le même mépris de classe et de race, les mêmes logiques de domination, la même violence systémique.

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