8 décembre 2025

Fascisation : la bourgeoisie laisse tomber les masques

La bourgeoisie impérialiste n’avance jamais seule derrière son masque démocratique. Elle vient toujours flanquée de trois compagnes : la régression, la réaction et la fascisation. À chaque fois que ses « affaires » vont mal, que la concurrence s’aiguise, que son taux de profit s’effondre, que la plus-value se fait plus dure à extorquer, la bourgeoisie dévoile sa véritable nature : prédatrice, violente, décadente.
Nous y sommes. Pas dans une hypothèse, pas dans un futur à craindre mais une réalité déjà à l’œuvre.

Depuis 1945, elle avait concédé une série d’acquis sociaux, non par grandeur d’âme, mais par nécessité historique : menace révolutionnaire, reconstruction, rapport de forces défavorable.
Ce compromis, même minimal, était devenu pour elle un poids, un frein.
Aujourd’hui elle veut solder les comptes.

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La 3ème Internationale Communiste et le fascisme

Dans les conditions de la crise économique extrêmement profonde, de l’aggravation marquée de la crise générale du capitalisme, du développement de l’esprit révolutionnaire dans les masses travailleuses, le fascisme est passé à une vaste offensive.
« La bourgeoisie dominante cherche de plus en plus le salut dans le fascisme, afin de prendre contre les travailleurs des mesures extraordinaires de spoliation, de préparer une guerre de brigandage impérialiste, une agression contre l’Union Soviétique, l’asservissement et le partage de la Chine et sur la base de tout cela de conjurer la révolution.
Les milieux impérialistes tentent de faire retomber tout le poids de la crise sur les épaules des travailleurs. C’est pour cela qu’ils ont besoin du fascisme.

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Le capitalisme sécuritaire et la dérive fascisante

L’enquête de France-info sur la vidéosurveillance algorithmique (VSA) met à nu une réalité fondamentale : l’État bourgeois, en crise, renforce son appareil répressif et technologique. Ce mouvement n’est pas sans rappeler certains mécanismes utilisés par l’Allemagne nazie pour stabiliser son pouvoir. Il ne s’agit évidemment pas de dire que la France d’aujourd’hui est l’Allemagne de 1933 ; il s’agit de montrer que les logiques du capitalisme en crise peuvent engendrer des formes similaires de contrôle, de surveillance et de normalisation autoritaire.

1. L’opacité comme outil de domination : un trait constant des régimes autoritaires

France-info décrit une “énorme opacité” : caméras déployées discrètement, algorithmes non documentés, marchés publics cachés, absence de débat. Le secret est systémique.

Dans l’Allemagne nazie, les dispositifs policiers (Gestapo, informateurs, fichages) fonctionnaient déjà selon ce principe : rendre la surveillance omniprésente mais invisible, afin de briser la résistance par la peur du regard. Aujourd’hui, on remplace les indicateurs humains par des réseaux neuronaux, mais la logique reste la même : produire un climat où le peuple se sent observé sans pouvoir observer le pouvoir.

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Sainte-Soline – Verdun : quand le capital pourrissant prépare le fascisme

Le capital n’a plus besoin de se cacher : ses soldats filment leurs propres crimes.

Tirs tendus interdits ?
Ordres illégaux répétés par la moitié des escadrons ?
Blessés graves abandonnés dans un nuage de gaz ?
Images ignorées par l’IGN, aucune poursuite lancée, aucun gendarme interrogé ?

La réalité saute au visage : l’État bourgeois protège ses hommes parce qu’ils accomplissent exactement ce qu’on leur demande. Maintenir par la force l’expropriation de l’eau, des terres, de la vie. Protéger, comme le disent eux-mêmes certains gendarmes, « un putain de trou qui appartient même pas à l’État », c’est-à-dire un investissement capitaliste privé.

Voilà le cœur du problème :
lorsque le capitalisme arrive en fin de cycle, lorsque les marges de profit se réduisent, il ne reste plus qu’une ressource : la violence d’État pour maintenir l’ordre capitaliste.
Et cette violence est de plus en plus assumée, normalisée, glorifiée.

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Battre l’impérialisme, le fascisme et le capitalisme pour sauver la planète

La soif de concentrer toujours plus de richesses et de pouvoir entre toujours moins de mains n’apporte pas seulement la misère, mais aussi une catastrophe environnementales globale. Le développement non durable dans lequel s’inscrit le capitalisme, est tout aussi destructeur pour l’être humain que pour la nature. Ce n’est donc pas exagéré de dire que dans le capitalisme, à chaque niveau de développement atteint, le sang de l’ouvrier et les substances toxiques rejetées dans les usines et dans l’environnement augmentent de façon exponentielle. La soif du profit maximal par le capitalisme met sérieusement en danger la vie des êtres humains et de la nature toute entière sur notre planète.

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En avant avec le Front Uni international pour Zimmerwald 2.0

L’oppression des femmes est l’un des piliers sur lesquels repose l’oppression capitaliste. À l’ère de l’impérialisme mondial et des crises capitalistes, la contradiction entre les sexes s’exacerbe aussi à l’infini. D’un côté, la force de travail des femmes est exploitée comme jamais, de l’autre, on essaie de maintenir la famille traditionnelle – qui s’est effondrée avec l’arrivée du capitalisme dans une crise de plus en plus grave – par la violence et l’exploitation sexuelle.
Tout comme le fascisme est la terreur ouverte de la bourgeoisie, il représente aussi le fer de lance de la violence masculine.
Les femmes doivent vivre dans l’intérêt national, elles doivent être dociles, enfanter et assurer la descendance. Elles sont poussées vers le rôle traditionnel de la femme, celui de mère et de femme au foyer.

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