Le Chaos impérialiste et la guerre, contribution d’un syndicaliste marocain à la préparation du Congrès

Le monde capitaliste vit depuis les années soixante-dix dans l’ombre d’une crise économique structurelle chronique, qui se traduit par la crise de stagflation, due au surplus de production et à la composition organique du capital, qui conduit à la détérioration du taux de profit. L’objectif principal de toutes les politiques économiques et sociales adoptées par les impérialistes est de tenter de contourner cette crise qui menace le système capitaliste dans son ensemble. Dans ce contexte, des politiques de mondialisation de la production et de la commercialisation et divers mécanismes néolibéraux ont été adoptés pour assurer des chaînes de production mondiales en exploitant la main-d’œuvre bon marché des pays du Sud. Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale monopolisent les outils pour imposer ces politiques à l’échelle mondiale, notamment par l’imposition de politiques d’ajustement structurel.

Retour du Webinaire du 31 juillet 2023 sur la préparation du 1er Congrès du Front Uni Mondial :

La révolte de la jeunesse reflète toute la crise de la société capitaliste, qui n’offre aucune perspective à la masse de la jeunesse, qui la traite de manière raciste et comme des personnes de seconde classe. Il faut dire que la situation des familles ouvrières se dégrade, dans certains quartiers populaires 60% des jeunes sont au chômage. En France, de plus en plus de personnes souffrent de la faim – c’est pourquoi la rébellion est mille fois justifiée !

Mais pour trouver une solution constructive, il faut une orientation de classe qui vise l’exploitation et l’oppression multiforme du Capitalisme Monopoliste d’État. Cette révolte n’a reçu qu’un soutien limité du fait des destructions inutiles de biens privés ou publics — nous les condamnons aussi. Une partie de la jeunesse subit également l’influence bourgeoise, par exemple la soif d’argent facile à travers toute sorte de trafics, ce qui la détourne de la réalité de la lutte de classe.

Intelligence artificielle : fin de l’humanité ou fin du capitalisme ?

Les récents développements de l’intelligence artificielle ont suscité un mélange de crainte et d’enthousiasme dans le monde entier. Dans cet article, Daniel Morley examine l’affirmation selon laquelle l’IA est « consciente » ou « surhumaine », met en évidence le véritable potentiel de cette technologie et explique comment nous sommes réellement asservis par la machine dans le cadre du capitalisme.

Un bilan des luttes et une polémique

L’article (intitulé : « Retraite : articuler unité et radicalité ») fort intéressant nous permet de revenir sur les luttes en France et d’en poursuivre le bilan. Nous citons en bonne partie son article (pour le lire en entier voir son Blog sur Médiapart) et nous rajoutons en italique nos remarques et interrogations polémiques.

Campagne contre la « vie chère », par la Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire

Un des aspects les plus importants du système capitaliste que nous combattons, c’est ce qu’on appelle souvent « le pouvoir d’achat ». En effet, plus le capital se développe, plus les marchandises sont fabriquées rapidement et en masse. Expliquons : plus le capital se développe, plus le profit est grand, c’est exponentiel : si l’on compare le niveau d’exploitation (d’extorsion de la plus-value) d’un ouvrier des années 1930 à celui d’un ouvrier en 2023, l’ouvrier d’aujourd’hui est bien plus exploité. Cela veut dire qu’il reçoit une part bien plus maigre de ce qu’il produit, de ce que le bourgeois en tire. Quand nous avons expliqué cela, nous pouvons voir d’une manière globale : la production s’épaissit, s’étoffe, se diversifie, et un flot inarrêtable de marchandises se déverse sur le marché ; de l’autre côté, les salaires des masses stagnent, leur salaire réel et relatif baisse exponentiellement.