21 décembre 2024

Nouvelles de l’Oural (Russie)

Nous aimerions vous informer de la situation économique de notre pays afin de mieux montrer les perspectives qu’a la guerre impérialiste menée par la Russie et la probabilité de changements révolutionnaires. Jusqu’à une période relativement récente, les sanctions économiques fonctionnaient extrêmement mal. Tout était sur les rayons et arrivait régulièrement dans les entreprises industrielles à des fins diverses : civiles et militaires. En fait, les produits occidentaux interdits par les sanctions étaient importés en Russie depuis la Turquie et le Kazakhstan. Cela se produisait de manière extrêmement libre et sans problèmes sérieux. Cela concerne principalement l’électronique industrielle et un certain nombre de produits alimentaires. Ce qui ne pouvait pas être importé par leur intermédiaire est importé de Chine (produits industriels bon marché) ou avait été remplacé par la production russe. Cependant, ces derniers mois, en raison de la menace de sanctions contre les banques chinoises, il est devenu beaucoup plus difficile pour les entreprises russes d’acheter des produits en provenance de Chine. Les livraisons de nombreux types de marchandises en provenance de Chine sont fortement retardées. Cependant, nous ne pouvons pas encore affirmer que cela affecte d’une manière ou d’une autre l’industrie ou les consommateurs russes, et nous ne pouvons donc pas supposer que cela révolutionnarisera la société russe ou créera une grave crise de la production industrielle….

A propos de l’Union Européenne, ce qu’il faut savoir ! (partie 1)

Première partie d’un article: 
Une brève histoire de l’UE
La Communauté économique européenne à 6 États, fondée en 1957, était une alliance d’impérialistes individuellement trop faibles pour rivaliser avec les grands impérialistes. Après l’effondrement de l’Union soviétique en 1990, les dirigeants de l’UE ont formulé des prétentions à devenir la première puissance économique du monde.
Avec plus de 500 millions d’habitants (y compris la Grande-Bretagne), l’UE est l’une des plus grandes zones économiques du monde. En 1997, le traité d’Amsterdam a créé le principe de l’intégration progressive qui, avec la naissance d’une zone euro, permettait aux grands pays de faire progresser l’intégration dans certains domaines. En 2000, le Traité de Lisbonne avait pour objectif ambitieux de devenir la première puissance économique mondiale. En 2003, la « stratégie européenne de sécurité » (SSE) a visé officiellement à établir l’UE en tant qu’acteur mondial et à mettre en œuvre une stratégie politique, économique et militaire d’expansion. Cette expansion a été initialement mise en œuvre avec un développement progressif de l’UE à 28 États. …. Les monopoles de l’UE étaient alors très intéressés par l’Ukraine : ses ressources minérales et ses vastes zones agricoles. On voit aujourd’hui jusqu’où cela a été : à la guerre….

Appel du Mouvement des étudiants palestiniens de la bande de Gaza

Alors qu’Israël poursuit sa guerre génocidaire jusqu’au dernier refuge de Rafah, les étudiants palestiniens lancent un vibrant appel à celles et ceux qui manifestent sur les campus partout dans le monde. Ils saluent chaleureusement les manifestants comme partie prenante du mouvement de libération de la Palestine et les appellent à intensifier cette intifada mondiale des étudiants pour stopper la complicité des gouvernements occidentaux dans le massacre en cours.
Au mouvement mondial des étudiants cherchant à mettre un terme à la guerre génocidaire.
Il est temps de passer à une intensification du caractère révolutionnaire de l’intifada mondiale des étudiants en faveur de la Palestine
Nous rédigeons cet appel à partir de notre mouvement estudiantin dans la bande de Gaza, depuis le cœur de la Palestine occupée, sous l’extrême brutalité des bombardements sionistes, des explosions et des déflagrations du monstrueux cauchemar de mort…

Pour la défense de la libération nationale kanake

En ouvrant le corps électoral de Nouvelle-Calédonie aux colons arrivés après 1998, cette loi menace non seulement d’étouffer électoralement le mouvement indépendantiste, mais surtout d’ouvrir la colonie au peuplement européen : une « recolonisation », pour reprendre les mots de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT).2
L’État bourgeois impérialiste n’hésite pas à changer les règles du jeu s’il n’en est plus le gagnant — par la force si nécessaire. Il ne reconnaît qu’une seule légitimité, celle de ses intérêts, et ne connaît qu’un langage, la contrainte.
La crise qui secoue actuellement la Nouvelle-Calédonie est révélatrice.
Dans les colonies se pose un problème universel : comment assurer l’hégémonie coloniale ? La réponse peut se résumer en une phrase : en transformant une minorité coloniale en majorité coloniale.
Ce n’est ni plus ni moins que ce problème — celui de l’hégémonie coloniale — qui se pose aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie. Derrière le problème du corps électoral provincial spécial, il y a le problème du colonialisme. L’enjeu, c’est de faire de la Nouvelle-Calédonie une simple partie de la nation française, aux dépens de la nation indigène.
Cela, personne ne l’exprime aussi clairement que Sonia Backès, présidente de la Province Sud et fer de lance du colonialisme en Nouvelle-Calédonie…

Pour l’indépendance de la Kanaky/Nouvelle-Calédonie : non au dégel du corps électoral ! non à la recolonisation !

Par Collectif Solidarité Kanaky,
Le projet de loi constitutionnelle de dégel du corps électoral calédonien est débattu ces 2 jours à l’Assemblée nationale. Cette loi est comprise en Nouvelle-Calédonie comme une volonté d’en finir avec le processus de décolonisation engagé par l’accord de Nouméa. Résultat : une montée des tensions, des mobilisations multiples et puissantes dans tout le pays, et la menace d’un embrasement. Le collectif Solidarité Kanaky en appelle aux parlementaires pour retirer ce projet de loi.
Paris le 13 mai 2024,
Pour tenter d’arrêter ce processus dangereux pour l’avenir du peuple kanak, les élus du congrès de Nouvelle Calédonie se sont réunis ce lundi 13 mai et sont parvenu à adopter, à la majorité, une résolution demandant le retrait de ce projet de loi sur le corps électoral. Les élus rappellent à l’État qu’ils sont majoritairement contre ce projet de loi.

La Chine aujourd’hui : capitaliste et impérialiste

La Chine, le pays le plus puissant parmi les pays néo-impérialistes
Après la mort de Mao Zedong en 1976, les révisionnistes modernes sous Deng Xiaoping restaurèrent le capitalisme en République populaire de Chine. Le pays évolua rapidement en capitalisme monopoliste d’État bureaucratique de type nouveau. Depuis, celui-ci œuvre à son expansion sociale-impérialiste – sous couvert de « socialisme ».
La nouvelle bourgeoisie monopoliste chinoise est issue de la bureaucratie dégénérée en petite-bourgeoise au sein des appareils du parti, de l’État et de l’économie. Pour son ascension fulgurante dans les rangs du capital financier international dominant sans partage, elle se servit de l’appareil d’État organisé de manière centralisée, autrefois socialiste. Elle le subordonna et le transforma en instrument bureaucratique ultra-centralisé afin d’exercer son pouvoir sans partage