Déclaration Nagba le 15 mai 2023
Depuis sa fondation, ICOR a toujours soutenu activement la lutte de libération du peuple palestinien. Ce journal en ligne a été publié à l’occasion de …
Anti-capitaliste, pour le socialisme véritable
Depuis sa fondation, ICOR a toujours soutenu activement la lutte de libération du peuple palestinien. Ce journal en ligne a été publié à l’occasion de …
L’État turc fait état d’environ 50.000 morts, mais les informations indépendantes, les secouristes qui sont sur place et même les chercheurs disent que c’est beaucoup plus : au moins entre 100.000 et 150.000 morts. Il y a énormément de personnes ensevelies sous les décombres, et on ne sait pas combien de personnes sont encore là. Tous ces débris sont simplement enlevés par des pelleteuses et des chariots élévateurs. On ne les découvre que lorsqu’on voit des morceaux d’êtres humains qui, je dois le dire, sont jetés sur le côté comme des ordures.
De très nombreux migrants sont également concernés – des réfugiés de Syrie, d’Afghanistan, qui vivent en Turquie depuis des années – sur le sort desquels on ne dispose d’aucune information. Des rapports indiquent qu’environ trois millions de personnes doivent quitter leurs quartiers pour aller ailleurs, c’est-à-dire dans d’autres villes. On ne sait pas s’ils reviendront un jour. Mais nous – en tant que Confédération des travailleurs de Turquie en Europe – espérons que les gens retourneront dans leurs villes, car depuis des années, l’État turc, en particulier le gouvernement Erdoğan, essaie de déplacer les gens et d’installer à la place des partisans d’Erdoğan.
Le 1er mai en Turquie et au Kurdistan Kurdistan du Nord cette année sera presque entièrement influencé par les élections du 14 mai. Le désir de la classe ouvrière de se débarrasser du l’AKP-MHP semble se manifester dans l’espoir d’une alternative bourgeoise dans les urnes.
Cependant, malgré l’espoir des réformistes de la gauche ouvrière pour le candidat présidentiel du bloc de la restauration bourgeoise, aucun bourgeois n’est moins hostile à la classe que l’autre.
Il y a à peine deux semaines, de nombreuses activités ont été organisées en
Palestine et dans différents pays limitrophes et ailleurs, pour célébrer la « Journée de la
Terre ». Dans le même temps d’autres activités ont été développées pour animer la
« Journée Internationale du Prisonnier Révolutionnaire ». Aujourd’hui, nous voici
rassemblé«e»s de nouveau ici, comme d’autres le font ailleurs, afin de célébrer la «
Journée du Prisonnier Palestinien » et exprimer par-là même notre indéfectible solidarité
avec les Résistantes et les Résistants embastillé«e»s dans les geôles sionistes et soutenir
plus particulièrement les diverses initiatives de lutte en cours ces jours-ci, en vue
d’arracher aux griffes des criminels geôliers le Camarade Walid Dakka dont l’état de
santé est désormais alarmant.
En raison du tremblement de terre du 6 février, le KCK a appelé à cesser les actions militaires. Le HPG a également déclaré qu’il respecterait cette décision. Malgré cette décision, l’État turc poursuit sans interruption ses attaques contre les régions administratives autonomes du Rojava, le nord et l’est de la Syrie et les zones de défense de Medya. Des armes chimiques sont utilisées. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?
« La lutte palestinienne pour la libération nationale fait partie intégrante du mouvement international des peuples pour la libération nationale, la justice raciale et économique internationale, et la fin de l’occupation, du colonialisme et de l’impérialisme. »