Toutes les promesses pour mettre fin à la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) restent plus que vagues. Pas étonnant : avec au moins 2456 représentants de l’industrie du charbon, du pétrole et du gaz, ces derniers sont plus présents à la conférence en tant que « lobbyistes » que toutes les délégations des dix pays les plus touchés par le réchauffement climatique comme la Somalie, le Niger, la Micronésie, Tonga, l’Erythrée, le Soudan, etc. Ils ne présentent que 1509 délégués ! L’Union européenne a des représentants de BP, ENI, Total et d‘ExonMobil dans son groupe de voyage !
Le fait est que depuis la première conférence mondiale sur le climat en 1995, les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. L’objectif climatique de Paris, tant vanté, de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré est littéralement « de l’histoire ancienne » – le cours de la politique climatique et environnementale impérialiste se dirige tout droit vers un monde à 3 degrés – et ce dans un avenir proche, au tournant du siècle 2100 ! Même Claudia Kempfert de l’institut allemand de recherche économique avertit : « Nous laissons la planète glisser dans une direction qui rendra la vie humaine impossible dans de nombreuses parties du monde. «