21 décembre 2024

Ce monde prépare la guerre, préparons la Révolution !

Nous disions récemment que « derrière les commémorations du 11 novembre se dessine la préparation à de nouvelles guerres. La politique du SNU, tout comme l’infâme loi « sur l’immigration », la destruction de l’environnement, la volonté d’imposer l’uniforme à l’école, les appels incessants aux « réarmement », au « souverainisme » le montrent, etc. C’est concrètement une très nette tendance à la réaction politique dans tous les secteurs de la vie sociale. Cette tendance est la suite logique de ce monde capitaliste, de ses guerres économiques, des tensions politiques que nous voyons se développer de jour en jour.
Le gouvernement Macron-Barnier, comme ceux d’avant : de Sarkozy à Hollande, militarise toujours plus la société, tout comme les autres grandes puissances impérialistes. Tous mettent en place des mesures de militarisation de la société, augmentent les budgets militaires, réorganisent les forces armées, etc.
Tous préparent la guerre pour se repartager le monde et c’est pour cette raison fondamentale qu’ils bourrent le crâne de la jeunesse, qu’ils veulent la dresser à accepter le pire : « mourir pour la patrie capitaliste ».
Ils ne préparent en rien une « pacification du monde », mais l’instauration d’une dictature fasciste. Comme disait Georges Dimitrov,…

NON au Service National Universel

Non aux guerres impérialistes, non au Service National Universel (SNU)

Nos lecteurs savent que, dès la fondation du Collectif national Non au SNU, l’Union Prolétarienne a participé et contribué à l’élaboration de sa première déclaration du Collectif et à sa diffusion. Depuis, nous poursuivons la lutte.

Voici une nouvelle prise de position, au nom du Collectif, faite à l’occasion du 11 novembre, anniversaire de la boucherie de 14/18. (voir le document plus bas). Cette déclaration du Collectif est positive et nous la soutenons avec une seule réserve : la question de la guerre en Ukraine. En effet, s’il est juste de condamné l’agression Russe contre le peuple ukrainien, nous ne pouvons soutenir le régime réactionnaire de Zélinsky qui interdit les syndicats des travailleurs et les partis politiques de gauche, interdit la liberté de presse, de manifester, de se rassembler et réprime toutes oppositions. Ce régime est soutenu, encouragé et armé par l’OTAN (USA et UE). L’Otan dans sa rivalité guerrière avec la Russie ne vise pas à la libération du peuple Ukrainien mais à sa domination, à son exploitation — les capitalistes français sont dans les premiers investisseurs en Ukraine: achat de terre, d’industries, de matières premières etc. …

Radicalisation d’Attal # la jeunesse brisera le SNU !

L’école est un sujet médiatique pour Gabriel Attal qui lui permet de parler à l’électorat d’extrême-droite. Pourtant, c’est avec le destin de millions d’élèves que joue le premier ministre. Les annonces de ce jour sont particulièrement alarmantes et mettent en danger notre démocratie : l’État renonce à protéger les jeunes et à leur garantir l’égalité de traitement, il s’emploie à les criminaliser pour les rendre dociles, dans la continuité de la mise en place du SNU. Attal sait que la jeunesse est une force de transformation sociale, il est donc prêt à rompre avec les valeurs de notre démocratie pour la démoraliser, l’humilier, la briser. Pourtant la jeunesse n’est ni violente, ni incontrôlable, elle subit la violence sociale que le gouvernement fait régner aujourd’hui.

SNU : Que signifie cette obsession du réarmement ?

Un « réarmement civique et moral »?
Ce début d’année 2024 a été marqué par les déclarations du président de la République et de plusieurs ministres sur la nécessité d’un «réarmement civique et moral » de la jeunesse. Prisca Thevenot (ex-Secrétaire d’État à la Jeunesse et au SNU, aujourd’hui porte-parole du gouvernement) développe à ce propos : « Le sens du devoir, il n’est pas inné, il s’apprend, il se développe, il s’entretient. Et oui, le Service national universel permet cela. Nous devons nous rappeler que nous avons un destin commun, peu importe d’où l’on vient, où on habite, qui l’on est. »
Cette idée fausse du « destin commun », vieille rengaine de la propagande de guerre, participe, comme l’uniforme, à la tentative gouvernementale de masquer les inégalités sociales. Or, dans l’Histoire comme de nos jours, ce sont les milieux populaires qui paient le plus lourd tribut à la guerre, qu’on soit envoyé·es au front ou qu’on subisse les destructions et la misère qu’elle engendre. Proposer le stage de cohésion du SNU comme seule alternative aux élèves de seconde qui ne trouveraient pas de stage dans le monde professionnel au mois de juin, correspond d’ailleurs à cette idée. Ce sont élèves les plus pauvres, ne bénéficiant pas toujours d’un réseau suffisant, qui se retrouveront inscrit.e.s au stage de cohésion du SNU.

SNU : c’est reparti pour la généralisation !

L’infâme loi dite « sur l’immigration », les violences policières, le productivisme qui détruit l’environnement, la volonté d’imposer l’uniforme à l’école, les appels incessants aux « réarmements », entrent dans ce cadre. Sans doute faut-il une riposte unitaire pour imposer d’autres choix : le collectif Non au SNU ! est disponible pour cela. Dans un premier temps, nous contactons les fédérations syndicales de l’Éducation nationale et Jeunesse et Sports, les organisations lycéennes et la Fédération des conseils de parents d’élèves. C’est une première étape, nous sommes ouverts à d’autres propositions.
Les collectifs locaux constitués dans plusieurs villes et départements ont des contours variés : telle organisation présente ici ne l’est pas là-bas, pour telle autre c’est l’inverse, une troisième est impliquée dans plusieurs collectifs locaux mais pas (encore) signataire de notre appel national : travailler ensemble avec nos diversités est une de nos forces : Non au SNU !

Une obsession de réarmement !

Nos lecteurs savent que nous participons au Collectif contre le Service National Universel (SNU) depuis sa fondation. Nous avions dit et écrit sur ce blog que nous pensions qu’il devenait évident que la pratique des « stages » SNU et les prises de position des porte-paroles du gouvernement montraient que l’État monopoliste français s’engageait de plus en plus dans une militarisation de la jeunesse en ayant pour objectif la préparation de guerres impérialistes.

On ne peut plus s’en tenir à une seule « opération de soumission de la jeunesse », c’est à dire à une question de morale. Où encore penser que nous avons à faire à un gouvernement réactionnaire fou rêvant d’en faire baver à la jeunesse. Nulle folie chez Macron qui réaffirmait en janvier sa vision stratégique pour promouvoir les intérêts de la France impérialiste.