L’antifascisme s’étend au-delà des grandes villes
Le Front Uni mondial anti-impérialiste, antifa et contre la guerre pour la défense de l’environnement appelle à l’unité la plus large. L’élection de Trump, ses déclarations et ses objectifs devraient encourager au militantisme antifasciste et écologiste.
L’antifascisme s’étend au-delà des grandes villes
Face aux récentes offensives de l’extrême droite dans les régions, de nouveaux collectifs antifascistes se structurent hors des grandes villes. En militant notamment auprès des écologistes.
Tags nazis, anti-migrants, attaques antisémites… Face à la montée des actes racistes sur tout le territoire, l’antifascisme opère un retour au local. Après ses actions dans les villes emblématiques comme Lyon, Rennes, Paris ou Marseille, il agit désormais dans l’Ain ou les Côtes-d’Armor.
« Les dernières élections [présidentielle et législatives] n’ont fait que confirmer que l’Ain est depuis toujours une terre de droite. Cela a permis aux racistes de se sentir pousser des ailes. Nous avons jugé qu’il était nécessaire d’occuper une place sur le terrain », écrivait fin octobre le groupe antifasciste des pays de l’Ain, nouvellement créé.
Loin des grandes villes, l’antifascisme se structure. « Mouvement assez logique quand on voit ressurgir, en particulier en milieu rural, des groupes informels d’extrême droite, peu ou pas structurés, qui rassemblent autour d’un passé rural fantasmé », explique Seb [*], membre de La Horde, plateforme d’information sur l’antifascisme….