28 août 2025

Dans l’Aude (France), le plus grand incendie de forêt depuis 50 ans

Depuis des semaines, les incendies de forêt se succède et font rage en Europe, en Grèce, en Espagne, au Portugal et en France. Un incendie dévastateur a détruit de vastes zones dans le sud de la France en août.
Dans le département de l’Aude, près de 20 000 hectares de forêts ont brûlé dans les Corbières en 28 heures. Les vignobles ont largement été touchés. Une femme est morte dans les flammes et plusieurs personnes ont été grièvement blessées. Les vendanges de 2025 pourront-elles avoir lieu ? Les pompiers disent qu’ils n’ont pas encore vu un feu d’une telle intensité et d’une telle vitesse de propagation.
 Divers facteurs ont joué un rôle à cet égard. Les deux dernières années ont eu en grande partie peu de pluie ce qui a provoqué une sécheresse extrême. À des températures supérieures à 30 degrés et à dans un air très sec, des vents de 65 km/h ont provoqué une propagation rapide. Malgré des opérations massives de lutte contre l’incendie, il a été difficile de maîtriser l’incendie. Les vents attisant à nouveau les flammes dans des endroits déjà éteints.

Dette publique : perfusion pour le capital en crise, garrot pour les peuples

Ce n’est pas l’État qui est en faillite, c’est le capitalisme lui-même. Son moteur — le profit privé — cale. La baisse tendancielle du taux de profit, mise en valeur par K. Marx, n’est pas une théorie fumeuse : elle est une réalité historique qui s’impose à tous les capitalistes. Les taux de profit, en France comme ailleurs, s’érodent depuis les années 1970. Face à cette impasse, l’État bourgeois prend le relais : il s’endette pour maintenir artificiellement les profits.

L’État emprunte — mais pour quoi ? Pas pour investir massivement dans les hôpitaux, les transports gratuits ou le changement écologique global. Non. Il s’endette pour sauver les banques, financer les baisses d’impôts sur les entreprises, subventionner les grands groupes, garantir les dividendes. Chaque euro de dette supplémentaire est une avance sur le capital, une perfusion dans les veines du système.

Nestlé Waters : pillage écologique organisé par l’État bourgeois !

L’État au service du capital : le véritable commanditaire du crime

Ce n’est pas Nestlé qui a « trompé » l’État. C’est l’État qui a protégé Nestlé. Ce sont les préfets, les services de la DREAL, les ministères de l’environnement, les élus locaux, qui ont validé, couvert, cautionné cette exploitation illégale. L’État n’a pas été dupé : il a été l’organisateur en chef du vol de l’eau.

Pendant que les populations locales alertaient, que les collectifs citoyens dénonçaient les baisses du niveau des nappes, l’administration répondait par le mépris ou le silence. Pire : elle modifiait les règlements, blanchissait les dépassements de seuils, classait confidentiels les rapports d’inspection.

La catastrophe environnementale mondiale a commencé !

« Depuis les années 1980, notre collectif de rédaction analyse le processus en cours qui sape l’unité entre l’homme et la nature sous le capitalisme. En 2014, nous avons publié le livre « Alerte à la catastrophe ! Que faire contre la destruction délibérée de l’unité de l’homme et de la nature ? ». Nous y avons démontré que la crise environnementale planétaire apparue dans les années 1970 était devenue une loi inhérente à l’économie de l’impérialisme. La condition décisive en était la nouvelle organisation de la production capitaliste internationale depuis les années 1990. Depuis lors, le mode de production est exclusivement axé sur le profit maximal et la domination du marché mondial. Sous la dictature des supermonopoles internationaux, il est lié, sous peine de disparaître, à l’exploitation abusive croissante de l’environnement naturel….

G. Dimitrov: Pourquoi et de quelle façon le fascisme a-t-il pu vaincre ?

« Pourquoi et de quelle façon le fascisme a-t-il pu vaincre ?
Le fascisme est le pire ennemi de la classe ouvrière et des travailleurs.
Le fascisme est l’ennemi des neuf dixièmes du peuple allemand, des neuf dixièmes du peuple autrichien, des neuf dixièmes des autres peuples des pays fascistes.
Comment, de quelle manière, ce pire ennemi a-t-il pu vaincre ?
Le fascisme a pu accéder au pouvoir avant tout parce que la classe ouvrière, par suite de la politique de collaboration de classe avec la bourgeoisie que pratiquaient les chefs de la social-démocratie, s’est trouvée scindée, désarmée au point de vue politique et au point de vue de l’organisation, face à l’agression de la bourgeoisie.
Quant aux Partis communistes, ils étaient insuffisamment forts pour soulever les masses, sans et contre la social-démocratie, et les conduire ainsi à la bataille décisive contre le fascisme. »… G. Dimitrov

Chine: de la Révolution à la Restauration capitaliste

Chine la restauration capitaliste.
Le temps passe. Voilà déjà près de 40 ans depuis la réforme et l’ouverture du pays en 1978. Quoi qu’il en soit, le bateau de la réforme n’a pas accosté sur les rives de sa terre promise.
Ce qui est advenu depuis ces 40 ans de réforme n’est pas la promesse de « s’enrichir d’abord pour quelques uns, puis de la richesse pour les autres ensuite », mais le creusement d’un abîme entre les riches et les pauvres. Au lieu de l’harmonie sociale et de la stabilité, les contradictions sociales n’ont eu de cesse de s’accumuler et de s’aggraver. Au lieu de libérer la condition humaine, les masses des ouvriers et les paysans sont prises dans un mouvement général d’asservissement.
Il est temps de réfléchir à la portée de cette réforme qui emporte la destinée de centaines de millions de gens et de formuler une rectification de cet historique problématique. C’est le moment de débattre de l’avenir de la Chine et du monde.