23 août 2025

Mégabassines : l’État et les gros céréaliers (2ème partie)

Tout juste arrivée du cabinet du ministre de l’Intérieur, la représentante de l’État se justifiait à la presse : « J’ai bien compris que c’était un sujet de tension, d’intérêt majeur. Un protocole a été signé, soutenu par l’État. Des engagements ont été pris et mon but est en toute impartialité de faire respecter les termes de ce protocole. »
Les éléments que nous avons recueillis pour retracer les étapes de la signature et de la mise en application du protocole contredisent cette profession d’impartialité. Noyautée par les intérêts de l’agriculture industrielle, la démarche a été menée au pas de charge par la Coopérative de l’eau 79, maître d’ouvrage des bassines, et par les services de l’État. Quitte à piétiner décisions de justice et manquements manifestes aux engagements pris, pourtant garantis par la préfecture.

Mouvement ouvrier et mouvement écologiste ensemble – dans le monde entier ! Appel à une conférence stratégique 2024 pour sauver les bases vitales de l’humanité

Appel à une conférence stratégique 2024 pour sauver les bases vitales de l’humanité
L’évolution actuelle, avec la multiplication des catastrophes écologiques régionales ou la température
moyenne la plus élevée jamais enregistrée en 2023, souligne que nous sommes engagés dans une course
contre la montre. Avec le dégel du permafrost ou la fonte des glaces polaires, des processus qui s’amplifient
d’eux-mêmes et qui ne sont plus réversibles sont apparus. La population prend de plus en plus conscience de
l’environnement, mais la situation est encore souvent sous-estimée. La négation effrontée de la crise
climatique par les forces de l’ultra-droite et les démagogues fascistes a également un effet paralysant,
désorientant et diviseur. Les nouveaux développements exigent que nous débattions dans le respect mutuel
et sur un pied d’égalité de la voie et des perspectives de la lutte pour l’environnement.

TotalEnergies encaisse des dividendes russes « tachés de sang »

Bientôt les élections européennes, déjà la vie politique se polarise sur l’Union Européenne.  A travers cet article nous voulons montrer à nouveau qui sont les vrais dirigeants européens : les grands groupes monopolistes internationaux, dont TOTAL. Ils donnent l’orientation politico-économique, les États doivent s’y conformer ou la négocient à travers la « Commission européenne ». Voir sur ce site nos deux brochures sur l’Europe qui montrent son fonctionnement réel. Nous donnons à lire ici, avec esprit critique, un document de l’Observatoire des multinationales

Le syndicat de l’environnement : Sauvons ensemble la terre de l’effondrement!

Un avenir digne d’être vécu dans un environnement intact, c‘est ce que désire la majorité des hommes sur la Terre, pour eux-mêmes et pour les générations suivantes.
Grâce au progrès technique, à la science moderne, au haut niveau d’instruction et à une énorme richesse sociétale, les meilleures conditions sont aujourd’hui réunies pour un monde sans destruction de l’environnement, ni faim ni guerres. Cependant les méthodes et les façons de produire, de consommer et de vivre sont caractérisées par le principe du profit capitaliste. Cela mène à un pillage sans scrupules de la nature et à une destruction de l’environ tout azimut d’une ampleur globale. De ce fait, l’humanité se dirige vers une catastrophe écologique, menaçant immédiatement l’existence de la vie dans sa forme actuelle sur le globe. L’équilibre écologique établi durant plusieurs millions d’années est en train de basculer.

Journée internationale de lutte pour l’environnement de l’ICOR à Paris, à Dubaï et ailleurs…

L’ICOR avait appelé à descendre dans la rue samedi 9 décembre et ses organisations membres ont organisé des activités dans de nombreux pays.
Le rassemblement continental en Europe pour cette journée de lutte pour l’environnement à Paris a rassemblé sur la Place de la République des délégations de huit pays différents. Elles sont venues d’Allemagne, de Pologne, de Turquie, des Pays-Bas, d’Afrique du Sud, du Cameroun et du Surinam et bien sûr de France.

Des minerais critiques pour qui et pour quoi ?

Derrière les beaux discours sur les besoins de minerais pour la transition énergétique, la loi européenne en cours de finalisation sur les matières premières critiques fait la part belle aux intérêts des géants des mines, de l’aéronautique et de l’armement. Une nouvelle étude de de l’Observatoire des multinationales avec Corporate Europe Observatory révèle le lobbying agressif des industriels pour influencer le contenu de cette législation, jusqu’à l’amener très loin des objectifs climatiques affichés de l’Europe.