21 novembre 2024

18 DÉCEMBRE: JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT·E·S

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé·e·s par la montée du racisme et la perspective d’arrivée au pouvoir du RN à manifester ensemble autour de la journée internationale des migrant·e·s. Nous sommes nombreux et nombreuses. Bien plus que les racistes,beaucoup plus que les fascistes. Ne soyons pas invisibles. N’acceptons pas d’être atomisé·e·s. Ensemble nous sommes forts et fortes. Face au racisme et aux inégalités, affirmons notre humanité. Montrons concrètement que le racisme tue, divise et détruit tandis que l’égalité et la solidarité sont désirables.
Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille, l’hébergement et la scolarisation des mineur.es,le quartier devient plus beau,plus fort,plus solidaire. Chaque fois qu’un lieu de travail ou un lieu d’étude se mobilise pour défendre un·e collègue ou un·e camarade,nous sommes plus forts et plus fortes pour lutter, ensemble, pour nos droits.

LES JEUX OLYMPIQUES : LE MYTHE COUBERTIN

Le Baron de Coubertin a créé les J.O. parce qu’il avait été profondément traumatisé par la Commune de Paris de 1871 et pensait que le sport pouvait affaiblir, sinon supprimer la lutte des classes du Prolétariat.
Ainsi, à propos de la Commune, le baron évoque le « cauchemar » que ce fut pour les bourgeois de son espèce :
« L’insurrection communiste éclata à Paris : elle comblait la mesure de nos infortunes. Malgré les tentatives qui ont été faites depuis pour donner à ce mouvement un caractère socialiste et humanitaire, qu’il n’eut jamais, le temps qui atténue tant de choses n’a rien enlevé de leur horreur aux sombres souvenirs de 1871. L’assassinat des généraux Leconte et Clément Thomas, le second siège de Paris, les orgies et les bouffonneries de la Commune passèrent sur la France comme un cauchemar. » (in « L’évolution de la 3e République »). (Pour en savoir plus voir notre brochure sur la Commune de Paris)
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Turquie: MLKP réflexions sur les élections

Il y a une différence significative entre les sondages et les résultats des élections. Même si nous considérons certains d’entre eux comme une manipulation consciente avant l’élection et lors de la tabulation, le fait que les votes des partis racistes, nationalistes, politiques islamistes (c’est-à-dire AKP-MHP, YRP, IYIP, ZP, etc.) aient été plus élevés que prévu a besoin d’une explication. Et regarder l’histoire récente de la Turquie peut nous donner quelques indices. Nous voyons que la politique de synthèse des idéologies du nationalisme turc et de l’islamisme politique sunnite poursuivie par l’État à travers tous les gouvernements bourgeois au cours des 50 à 60 dernières années a eu un impact significatif sur la société. Cette élection a montré de manière frappante la base sociale de la synthèse turco-islamique. Même si le bloc au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP) d’Erdogan et son principal partenaire, le Parti du mouvement nationaliste (MHP), ont perdu des voix dans certaines régions, d’autres partis nationalistes et politiques islamistes ont rempli leur rôle.

Émeute antifasciste dans l’Est parisien

Après la manifestation antiparlementaire du 6 février 1934, conduite par les ligues d’extrême-droite, un vaste front antifasciste se construit partout en France. Le 9 février, le Parti communiste appelle à manifester en masse place de la République, réclamant notamment l’arrestation du préfet de police Jean Chiappe et la dissolution des ligues fascistes. Des affrontements violents opposent flics et manifestants : plusieurs ouvriers sont abattus, des centaines sont blessés.

Déclaration de L’Union de Force Démocratique Européenne

Malgré toutes sortes d’oppressions, d’attentats, d’arrestations et de massacres, le gouvernement de Erdoğan, incapable d’étouffer la résistance des peuples de Turquie et du Kurdistan, a de nouveau lancé une vague massive d’attaques. Tout en intensifiant les opérations militaires dans le Sud et l’Ouest du Kurdistan, il mène également des attaques et des arrestations illégales contre des dissidents en Turquie.

9 février 1934 : résistance antifasciste dans l’Est parisien

Après la manifestation antiparlementaire du 6 février 1934, conduite par les ligues d’extrême-droite, un vaste front antifasciste se construit partout en France. Le 9 février, le Parti communiste appelle à manifester en masse place de la République, réclamant notamment l’arrestation du préfet de police Jean Chiappe et la dissolution des ligues fascistes. Des affrontements violents opposent flics et manifestants : plusieurs ouvriers sont abattus, des centaines sont blessés.