22 décembre 2024

Ce monde prépare la guerre, préparons la Révolution !

Nous disions récemment que « derrière les commémorations du 11 novembre se dessine la préparation à de nouvelles guerres. La politique du SNU, tout comme l’infâme loi « sur l’immigration », la destruction de l’environnement, la volonté d’imposer l’uniforme à l’école, les appels incessants aux « réarmement », au « souverainisme » le montrent, etc. C’est concrètement une très nette tendance à la réaction politique dans tous les secteurs de la vie sociale. Cette tendance est la suite logique de ce monde capitaliste, de ses guerres économiques, des tensions politiques que nous voyons se développer de jour en jour.
Le gouvernement Macron-Barnier, comme ceux d’avant : de Sarkozy à Hollande, militarise toujours plus la société, tout comme les autres grandes puissances impérialistes. Tous mettent en place des mesures de militarisation de la société, augmentent les budgets militaires, réorganisent les forces armées, etc.
Tous préparent la guerre pour se repartager le monde et c’est pour cette raison fondamentale qu’ils bourrent le crâne de la jeunesse, qu’ils veulent la dresser à accepter le pire : « mourir pour la patrie capitaliste ».
Ils ne préparent en rien une « pacification du monde », mais l’instauration d’une dictature fasciste. Comme disait Georges Dimitrov,…

Les organisations membres du Collectif « Non au SNU » refusent…

Au sein du gouvernement qui vient d’être mis en place, Sarah El Hairy est chargée de la mise en  place du Service national universel. Ceci, en tant que secrétaire d’État auprès des  ministres des Armées et de l’Éducation nationale. Le lien ainsi fait entre l’institution  militaire, l’éducation et la jeunesse illustre clairement les objectifs gouvernementaux

LE SERVICE NATIONAL UNIVERSEL : UN DISPOSITIF RADICALEMENT OPPOSÉ AUX INTÉRÊTS DE LA JEUNESSE

Nous publions cette déclaration pour au moins deux raisons : l’une pour rappeler que nous menons, dans le cadre du « Collectif contre le Service national universel » (SNU), une campagne pour le dénoncer. L’autre raison, c’est que ce document, s’il contient de bonnes analyses que le Collectif avait déjà faites (nous renvoyons nos lecteurs à nos précédents articles sur le sujet), il ne va pas jusqu’au bout alors que la conjoncture guerrière actuelle devrait y prêter.