24 décembre 2025

La prison : la machine carcérale du capitalisme, fruit des inégalités et du pouvoir de classe

1. Un instrument de classe au service de la bourgeoisie
La prison n’est pas une erreur sociale ni une réponse neutre à la criminalité : elle est le produit direct des inégalités engendrées par le capitalisme. Comme l’a montré le philosophe Michel Foucault dans Surveiller et punir, la prison ne vise pas à réinsérer, mais à discipliner, normaliser et isoler.
D’un point de vue marxiste-léniniste, elle apparaît clairement comme un outil de domination de classe, destiné à protéger la propriété privée et l’ordre bourgeois.
Qui remplit les prisons ? Les pauvres, les prolétaires, les chômeurs, les précaires, les populations racisées. Les crimes des riches — crimes économiques, écologiques, sociaux — sont, eux, largement impunis (comme on l’a encore vu avec Sarkozy). La prison ne concerne pas les puissants : elle sert à gérer la misère qu’ils produisent.

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Sarkozy, des ministres « vertueux » et le vrai butin de la bourgeoisie

La presse s’emballe : Sarkozy, l’ancien président, a été condamné dans l’affaire libyenne pour association de malfaiteurs. Et il va aller en prison – du jamais vu ! Les faits sont trop têtus, l’accusation trop lourde : négocier avec un terroriste libyen accusé d’un attentat avec plus de 70 morts. Du fric pour financer la campagne présidentielle de Sarkozy contre une ’délicate’ intervention auprès de la justice pour blanchir le terroriste! Les médias donne la parole presque essentiellement à la droite qui s’insurge ! A commencer par Sarko lui-même qui parle de la « haine » de la justice qui l’aurait humilié la France, qu’il ira « complètement innocent » en prison « la tête haute ». La droite s’insurge contre la justice, le manque de preuves, la politisation de la jurisprudence… Marin Le Pen, tout comme Sarko dans ses discours la défenseuse d’une justice plus dure vole au secours du condamné.

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Deux salles deux ambiances !

Sarkozy libre, Georges Ibrahim Abdallah en cage : deux justices, deux classes, une même imposture. Voilà que le nain de la Vème, Nicolas Sarkozy, déjà coutumier des procès et des magouilles d’appareil, vient de bénéficier d’un aménagement de peine sous bracelet électronique. Motif : son âge, sa santé, sa stature d’ancien président. Une « clémence » que la bourgeoisie réserve à ses serviteurs les plus loyaux. Mais pendant ce temps-là, Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste arabe, reste enfermé, depuis plus de 40 ans, dans les geôles françaises. Deux parcours, deux crimes, deux poids, deux mesures. Et une seule vérité : la justice française est celle de l’ordre bourgeois, colonial et impérialiste.

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