Région parisienne, été 2019
Regroupons nous et demain…
Trois ans déjà, trois ans que la famille Adama, ses proches et tous ceux qui combattent pour la justice se soulèvent pour demander justice et dignité. Cela fait des années que les quartiers populaires, des quartiers ouvriers et d’employés, sont sous la haute surveillance de l’État : appareil judiciaire, police, armée…
Les gilets jaunes, les habitants des quartiers,les syndicalistes de lutte, les écologistes, les anti-nucléaires, les anti-fascistes,… appellent tous, et avec raison, à converger contre la répression, contre l’autoritarisme.
Les communistes révolutionnaires ne peuvent qu’être d’accord. La réaction bourgeoise montre sa dictature et la renforce tous les jours par de nouvelles lois et mesures répressives — s’attaquant aux droits de protester, de manifester ; s’attaquant à la libre expression, au droit à s’organiser, aux droits syndicaux, au droit d’asile,…
On compte les victimes par milliers : condamnés, incarcérés, blessés, morts,…
Les responsables : un gouvernement, un Macron ?
Qu’on se rappelle le gouvernement Sarkozy, puis celui de Hollande préparant la droitisation, la réaction actuelle: répression, atteinte aux droits démocratiques,… Tous ils étaient et ils sont au service des mêmes intérêts de classe, ceux de la bourgeoisie, du capitalisme.
L’exploitation capitaliste c’est l’inégalité et la violence : « bosse (si tu trouves du boulot!) pour faire grandir mon Capital et mon Pouvoir ! Contente-toi de survivre ! Tais-toi : laisse parler nos experts, ceux qui savent ! »
Pour la bourgeoisie c’est du caviar, du homard à tous les repas et pour nous les miettes !
Et quand on regarde plus loin, on voit que ça va dans le même sens dans de nombreux pays du monde.
Crise et répression
Chômage, misère sociale grandissante, menace d’une catastrophe écologique, danger de guerre généralisé, le système en crise veut nous en faire payer l’addition : licenciements, baisse des revenus, cadences de travail folles. Oh, ça passe pas facilement, il y a de la résistance: grèves, manifs, blocages… Et nous avons raison de nous révolter. La classe dirigeante bourgeoise encourage l’ultra droite et les fascistes pour nous faire baisser la tête, nous soumettre pour payer leur crise.
Résistance combative !
Une opposition combative qui n’a que faire des « institutions républicaines » — qui ne sont que le masque « démocratique » de nos gouvernants.
Une résistance des jeunes contre la répression et contre la casse écologique par le système du profit avant tout grandit et persiste.
Résistance des prolétaires dans les entreprises pour garder leur boulot, garder leur acquis sociaux, leur droit au travail contre la précarité et le chômage.
Résistance des femmes du peuple qui coulent dans la pauvreté et la violence pour l’égalité et le respect.
Résistance des immigrants Sans-Papiers, solidarité et soutien aux réfugiés chassés par la misère, les guerres menées par les grandes puissances pour se repartager le monde et piller leurs richesses.
On a raison de se révolter !
La rébellion, voire la violence des opprimés, des exploités est justifiée. Comment ne pas se révolter contre tant d’injustice, tant de violence des puissants. Comment ne pas se tourner de plus en plus vers des solutions révolutionnaires. Le capitalisme a fait son temps qui nous parle de concurrence, de compétition, de rivalités, de conquête des marchés, de guerre économique, etc…
Les prolétaires aspirent de toute part à vivre mieux, à l’égalité, à la justice sociale, à la fraternité, à l’entraide, à la coopération, à la paix, à une vraie démocratie, à une vraie protection de l’environnement. Tout cela a un nom: le socialisme révolutionnaire, qui tourne le dos au « libéralisme ». Pour cela il faut arracher le pouvoir à la bourgeoisie.
Pour la révolution sociale.
Le socialisme révolutionnaire transformera l’économie et les relations sociales : d’abord la coopération, l’entraide, le partage. Par une nouvelle démocratie pour les larges masses populaires dans les Conseil, les Comités, les Assemblées pour gérer directement les entreprises, les quartiers en fonction des besoins et non plus du profit immédiat. Cette transformation n’est possible que si les révolutionnaires s’organisent en Parti pour l’orienter.
Mais la révolution se prépare, s’organise. Dans l’immédiat elle s’organise autour d’un programme ; elle crée ses organisations et le Parti du prolétariat révolutionnaire.
C’est pourquoi l’Union Prolétarienne ML appelle à s’organiser au niveau national, comme international. L’Union Prolétarienne est membre de la Coordination Internationale des organisations révolutionnaires (ICOR) — Pour organiser la solidarité internationale et unir les Révolutions à venir.
Nous appelons à nous regrouper et à construire un Front anti-raciste, anti-fasciste et anti-impérialiste.
En avant pour la justice et la vérité pour Adama
Pour la libération de tous les prisonniers politiques ayant manifesté pour des droits sociaux et la démocratie.
En avant pour la démocratie et la liberté du peuple, pour le Véritable Socialisme
Rejoins et renforce l’Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste
Membre de la Coordination Internationale des Organisations Révolutionnaires (ICOR) contact-upml@riseup.net blog : upml.org www.icor.info (ne pas jeter à terre)