3 décembre 2024

Lénine et l’immigration

En octobre 1913, Lénine publie un article peu connu sur « Le capitalisme et l’immigration des ouvriers »[2]. Il y indique que le capitalisme « a créé une sorte particulière de transmigration des peuples. Les pays dont l’industrie se développe rapidement utilisent davantage de machines et évincent les pays arriérés du marché mondial, relèvent chez eux les salaires au-dessus de la moyenne et attirent les ouvriers salariés des pays arriérés. Des centaines de milliers d’ouvriers sont ainsi transplantés à des centaines et des milliers de verstes. Le capitalisme avancé les fait entrer de force dans son tourbillon, les arrache à leurs contrées retardataires, les fait participer à un mouvement historique mondial et les met face à face avec la classe internationale puissante et unie des industriels ».
Cette constatation conduit aussitôt Lénine à la remarque suivante : « Nul doute que seule une extrême misère force les gens à quitter leur patrie, que les capitalistes exploitent de la façon la plus éhontée les ouvriers émigrés. Mais seuls les réactionnaires peuvent se boucher les yeux devant la signification progressive [souligné par Lénine] de cette moderne migration des peuples. Il n’y a pas et il ne peut y avoir de délivrance du joug du capital sans développement continu du capitalisme, sans lutte des classes sur son terrain. Or c’est précisément à cette lutte que le capitalisme amène les masses laborieuses du monde entier, en brisant la routine rancie de l’existence locale, en détruisant les barrières et les préjugés nationaux, en rassemblant les ouvriers de tous les pays dans les plus grandes fabriques et mines d’Amérique, d’Allemagne, etc. »

9 février 1934 : résistance antifasciste dans l’Est parisien

Si l’évolution du monde semble ressembler à ce qu’il était à la veille de la 2ème guerre mondiale : montée du fascisme, développement des guerres, cela n’est pas dû au hasard. « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde » écrivait Berthold Brecht et nous savons qu’elle est engendrée par le capitalisme. Tant que celui-ci domine la bête resurgira et il faut se préparer à l’affronter dans les idées, les politiques,… et s’en donner les moyens en termes d’organisation. C’est pourquoi l’Union Prolétarienne est membre de l’ICOR et maintenant du Front Uni international contre l’impérialisme, le fascisme et la guerre. Rappeler la résistance anti-fa du 9 février, c’est rappeler qu’il existait à l’époque un centre d’organisation de celle-ci : le Parti Communiste. C’est d’un Parti, un Parti communiste révolutionnaire, ce que n’est plus le PCF. Alors camarades regroupons nos forces, ne restons pas isolés, dispersés !

Socialisme ou barbarie

L’humanité est plongée dans le capitalisme, ses contradictions et ses effets désastreux. Autrefois invisibles ou trop lointains, voilà que les pays « riches » se confrontent désormais à des incendies hors-norme[i] et des coupures d’eau[ii], pour ne citer que ça, jadis réservés aux pays « pauvres » ou en voie de développement. Pays pauvres qui eux, à la grande surprise des défenseurs du libéralisme (autre mot donné au capitalisme pour continuer à en exploiter le sens sans user du mot) voient le taux de famine augmenter, et encore plus vite qu’ailleurs, preuve que le ruissellement est un mythe. La production, la distribution et la commercialisation des denrées alimentaires, toutes régies par les mêmes lois capitalistes ne trouvent pas de rentabilité à nourrir dignement prêt d’un tiers de l’humanité[iii].

Chine: DE LA RÉVOLUTION A LA RESTAURATION

Ce livre, banni en Chine, retrace l’histoire des principales contradictions dans le PCC du

temps de Mao et après. Il explique comment la gauche authentique a été incapable

d’assumer les directives du président Mao afin de poursuivre la révolution dans les

conditions de la dictature du prolétariat, et examine ensuite les contradictions entre les

différentes tendances des tenants de la voie capitaliste qui s’emparèrent du pouvoir après

la mort de Mao. La lutte entre eux, d’une part, et leur collusion, de l’autre afin de priver les

ouvriers et les paysans de leurs droits en les écrasant sous l’appareil d’État bourgeois

avec la violence qui lui est inhérente.

APPEL AU PEUPLE IL Y A 152 ANS, LA COMMUNE DE PARIS ETAIT PROCLAMÉE !

IL Y A UNE ALTERNATIVE AU CAPITALISME COMME LE PEUPLE DE PARIS L’A MONTRÉ IL Y A 152 ANS. La Commune de Paris a été la première expérience de gouvernement ouvrier. Le peuple a imposé sa politique à la bourgeoisie – mettant fin à la dictature d’une minorité, créant une vraie démocratie directe et populaire pour la grande majorité. Un gouvernement populaire, par le peuple, pour le peuple, contre les ennemis du peuple!