8 août 2025

SNU : c’est reparti pour la généralisation !

L’infâme loi dite « sur l’immigration », les violences policières, le productivisme qui détruit l’environnement, la volonté d’imposer l’uniforme à l’école, les appels incessants aux « réarmements », entrent dans ce cadre. Sans doute faut-il une riposte unitaire pour imposer d’autres choix : le collectif Non au SNU ! est disponible pour cela. Dans un premier temps, nous contactons les fédérations syndicales de l’Éducation nationale et Jeunesse et Sports, les organisations lycéennes et la Fédération des conseils de parents d’élèves. C’est une première étape, nous sommes ouverts à d’autres propositions.
Les collectifs locaux constitués dans plusieurs villes et départements ont des contours variés : telle organisation présente ici ne l’est pas là-bas, pour telle autre c’est l’inverse, une troisième est impliquée dans plusieurs collectifs locaux mais pas (encore) signataire de notre appel national : travailler ensemble avec nos diversités est une de nos forces : Non au SNU !

9 février 1934 : résistance antifasciste dans l’Est parisien

Si l’évolution du monde semble ressembler à ce qu’il était à la veille de la 2ème guerre mondiale : montée du fascisme, développement des guerres, cela n’est pas dû au hasard. « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde » écrivait Berthold Brecht et nous savons qu’elle est engendrée par le capitalisme. Tant que celui-ci domine la bête resurgira et il faut se préparer à l’affronter dans les idées, les politiques,… et s’en donner les moyens en termes d’organisation. C’est pourquoi l’Union Prolétarienne est membre de l’ICOR et maintenant du Front Uni international contre l’impérialisme, le fascisme et la guerre. Rappeler la résistance anti-fa du 9 février, c’est rappeler qu’il existait à l’époque un centre d’organisation de celle-ci : le Parti Communiste. C’est d’un Parti, un Parti communiste révolutionnaire, ce que n’est plus le PCF. Alors camarades regroupons nos forces, ne restons pas isolés, dispersés !

Immigration et impérialisme (article 2)

Le droit des étrangers en France a été réformé 18 fois entre 1996 et 2021, 29 fois depuis 1980 et 117 fois depuis 1945. Aucune des lois et aucun décret n’a pu atteindre les objectifs affichés : contrôler, réguler les flux, restreindre les professions, ni soi-disant intégrer les personnes, accélérer les procédures créer quantité d’obstacles, etc. Mais jamais avec autant de xénophobie et de racisme. Des enjeux politiques : ravir des voix au RN ? Détourner l’attention d’autres crises ? Il y a de tout ça, mais – contrairement à ce que prétend la droite jusqu’à l’ultra-droite du Rassemblement national : Toutes ces lois sont avant tout des lois anti ouvrières et plus largement contre tous les travailleurs salariés.

Pour le droit de se réfugier ! Stop à la politique réactionnaire de l’UE

« L’ICOR suit avec indignation le comportement révoltant des pays européens envers les immigrants et les réfugiés africains, aussi bien lors de l’embarquement à travers la Méditerranée, où ils sont abandonnés à leur sort, que lors de l’arrivée du côté européen, où ils sont entassés pendant des années dans des camps de réfugiés et attendent d’être ramenés dans leur enfer d’origine. L’ICOR revendique à juste titre le droit à la fuite et à la liberté de mouvement. Elle dénonce le fait que les frontières extérieures de l’Europe soient déplacées vers l’Afrique ». 

La résistance armée à Jénine  se développe   

Depuis mars 2022, les forces israéliennes mènent régulièrement des raids sur le camp de réfugiés de Jénine, et les résistants du camp ne relâchent pas la défense de leur foyer. L’intensité de ces affrontements armés s’est accrue de jour en jour à mesure que les combattants ciblent les forces militaires israéliennes envahissantes. Cela n’a pas changé depuis les événements du 7 octobre.

Immigration, encore une loi contre la classe ouvrière

Le projet de loi Darmanin relatif aux conditions d’entrées et de séjours des étrangers est le plus réactionnaire des 29 précédentes lois adoptées par les partis bourgeois depuis la période Giscard. Le ministre de l’intérieur défend avec fierté son choix de faire reposer le texte sur le triptyque « immigration, insécurité et terrorisme » au nom de la sécurité des français (sic.). Les thèmes sur la sécurité sont prioritaires chez la droite et l’extrême-droite parce qu’elles sont incapables de protéger les travailleurs des innombrables calamités du capitalisme.