Les partis ultradroites et fascistes seraient-ils une « alternative » ?
Selon eux, l’immigration serait le problème numéro un. L’immigration en France c’est 10 % de la
population mais c’est aussi 20 % de travailleurs, indispensables à la marche du capitalisme dans tous les
secteurs : BTP, industrie, livraison, santé… Ils sont une source de profit considérables. Le patronat même
rappelle les « besoins de millions de salariés étrangers d’ici 2050 ».
Les lois de précarisation ne cessent pas depuis des décennies contre l’ensemble des travailleurs,
français inclus : attaques sur le code du travail, réformes du Chômage, du RSA, de l’APL. allongement de
l’âge de la retraite… L’ultra droite soutient ces lois. Dans cette situation de crise le racisme sert à diviser
les couches populaires, alors que 300 000 emplois sont menacés. La capitalisme en crise économique
et financière mondiale nous attaque toutes et tous

C’est l’heure de la riposte internationale !

Samedi 16 et dimanche 17 novembre, des centaines de personnes venues de toute la Grande-Bretagne et d’au moins 15 pays, se sont réunies à Londres pour discuter de la construction d’une riposte internationale aux partis d’extrême droite et aux partis fascistes, ainsi qu’à l’islamophobie, à l’antisémitisme et à toutes les formes de racisme, de xénophobie et de haine à l’égard des immigré·e·s.
Le dimanche 17 novembre, des militant·e·s de mouvements du nord, du sud, de l’est et de l’ouest se sont réuni·e·s pour décliner ces discussions en propositions concrètes et pour renforcer et étendre le réseau mondial “World Against Racism and Fascism”.
L’heure est grave, il y a urgence : Ces rencontres se sont tenues quelques jours seulement après la victoire électorale de Donald Trump, dans un contexte mondial d’avancée des fascistes et de l’extrême droite à travers l’Europe, alors que le bilan des mort·e·s racistes aux frontières, en particulier de la forteresse Europe, ne cesse de s’alourdir. Mais aussi dans une ville, Londres, qui a vu à plusieurs reprises des dizaines de milliers de personnes se mobiliser contre l’extrême droite raciste et la repousser.

C’est l’heure de la riposte ! Le 22 mars tous dans la rue !

Le Front Uni international déclarait lors de sa fondation en septembre 2023 :« Une dangereuse tendance au fascisme s’est développée dans le monde entier. Le Front uni antifasciste fait un travail d’information pour lutter contre l’influence de la démagogie sociale-fasciste et les préjugés nationalistes et racistes. Face à la réaction le Front uni anti-impérialiste met donc à l’ordre du jour la lutte pour la préservation et l’extension des droits et libertés démocratiques ….
…Nous recherchons l’alliance avec tous les opprimés du monde – les prolétaires, les paysans pauvres, les peuples indigènes, les femmes, les jeunes, les réfugiés, les travailleurs migrants, les minorités, les peuples opprimés par le néocolonialisme et tous ceux qui luttent pour la démocratie et la liberté. Nous défendons le droit de se réfugier… » (extraits de la Déclaration)
C’est pourquoi nous serons dans les manifestations le 22 mars. A Paris, nous y serons à partir de 13h et nous formerons avec d’autres organisations et camarades un cortège anti-impérialiste.

Le Front Uni — United Front et la Marche des Solidarités

La MARCHE DES SOLIDARITÉS se bat contre le racisme et les discriminations sous toutes leurs formes, contre le colonialisme et combat le fascisme. Elle défend l’égalité des droits de toutes et tous sans différence d’origine, de nationalité ou de religion. Elle revendique la régularisation de tous et toutes les sans-papiers, la liberté de circulation et d’installation, l’accès sans condition à l’éducation, au logement et à la santé, la fermeture des centres de rétention, la fin des violences policières.
La MARCHE DES SOLIDARITÉS repose sur l’implication centrale des personnes immigré.es et racisé.es et de leurs formes d’auto-organisation (notamment les collectifs de sans-papiers et de mineur.e.s isolé.e.s en lutte). Elle cherche à construire l’unité de toutes et tous sur les lieux de travail, les lieux de vie et les quartiers, la lutte collective et la solidarité

Les projets effrayants du fasciste Trump

Trump a établi le criminel Matt Gaetz en tant que procureur général des États-Unis. Son attitude fasciste est claire : il répand la théorie du complot des élections de 2020 volées et nie le résultat des élections. Il a fait l’objet d’une enquête pour gaspillage d’argent lors de la campagne électorale, d’usage de drogues illicites et de violence sexuelle contre un mineur sans qu’aucune accusation ne soit portée. Cependant, il y a beaucoup de témoins. Gaetz serait centralement responsable de l’application des déportations massives de millions de migrants et des actions « contre les ennemis politiques ».

Kristi Noem, qui est destiné à diriger le ministère de la Sécurité Intérieure – Sécurité du territoire -, doit prendre en charge la gestion des déportations massives. Son autorité a des pouvoirs étendus, un budget de 60 milliards de dollars et plus de 230 000 employés. À cette fin, elle travaillera en étroite collaboration avec le chef de la protection des frontières, Tom Homan. Selon les propos de Trump, comme un « tsar de la frontière », déjà connu pour sa cruauté particulière, y compris contre des milliers d’enfants migrants.

La guerre économique impitoyable est prévue contre les concurrents impérialistes avec des droits de douane de 60 pour cent sur les marchandises en provenance de Chine et de 20 pour cent pour toutes les autres importations. Le chef du fournisseur de services pétroliers Monopol Liberty Energy, Chris Wright, en tant que secrétaire américain à l’énergie, est censé lancer un revirement radical dans la politique climatique des États-Unis en faveur des combustibles fossiles….

Marche des Solidarités : « Où que l’on soit né.e – Solidarité ! »

L’UPML est de ceux qui depuis plusieurs années signons et participons à la « Marche des Solidarités ». Dans la situation politique actuelle, nous voulons construire, là où nous militons, des collectifs préparant cette Marche. La montée du racisme, le refus de la différence, le rejet de l’autre, le replis local, communautaire ou national ne peuvent constituer un rempart face au malaise général. Mais c’est ce que cherchent nationalisme et fascisme, face aux multiples crises qui assaillent le quotidien.

Notre engagement est plus que humaniste. Il est surtout idéologique et politique, pour la solidarité d’une classe prolétaire qui veut se donner un avenir collectif vers une autre société. Avec une conscience de classe nécessaire pour lutter pour nos intérêts propres, anti-capitaliste et pour le socialisme véritable. L’immigré, le migrant, l’étranger est notre frère de classe face à cette bourgeoisie qui veut nous diviser pour nous rendre impuissants.