Prolétaire Debout !
Bulletin de l’Union Prolétarienne Marxiste Léniniste, Provence, août 2019
Soutenons la lutte des travailleurs des hôpitaux, des Ephad !
Plus de 200 services d’urgences sont en grève depuis 5 mois et travaillent quand même. Est-ce que la radio et la télé leur donnent la parole ? Le plus rarement possible !
Les projets du gouvernement touchent aussi le département : fusion des hôpitaux de Manosque, Forcalquier et Banon. Il faut des urgences de nuit à Sisteron et du personnel partout. Comme partout ailleurs, en France et à l’étranger, les moyens de soigner dignement la population diminuent : maltraitance des malades qui restent des heures sur des brancards, maltraitance des personnels de plus en plus en burn out devant trouver des lits pour les patients que le gouvernement et les organismes de sécurité sociale comme l’ARS suppriment avec zèle, réservant les activités lucratives au secteur privé.
Pour calmer les personnels de santé, le gouvernement a « offert » une prime de 100 euros que beaucoup ne toucheront pas.
Une prime pour nous faire taire ! Pour les capitalistes et ceux qui nous gouvernent, tout s’achète dans leur milieu, même la conscience professionnelle.
Les personnels et les malades veulent du personnel et de bonnes conditions de travail, pas une aumône. La prime de Buzin, « ministre de la santé » paraît-il, ça veut dire : « Fermez-la ! Il n’y a pas de problème ».
Ce gouvernement comme tous ceux qui l’ont précédé ne résoudra aucune des crises d’aujourd’hui :
- l’argent public va aux actionnaires, les salariés et les chômeurs doivent se serrer la ceinture et leurs pensions de retraite baisser de 20 %,
- les migrants sont refoulés, continuent de se noyer après que les pays impérialistes ont pillé les richesses de leur pays et déstabilisé leur économie, y compris par la guerre,
- les ressources de la planète s’épuisent sur terre et dans les océans, tout est pollué par une organisation de la production et de la consommation qui ne tient compte que des intérêts des grands groupes industriels et bancaires.
- Les droits démocratiques des opposants sont constamment réduits, les bavures policières se multiplient, des manifestants sont mutilés.
- La menace de guerre généralisée grandit ; il faut payer la hausse du budget militaire et les interventions à l’étranger.
Des organisations se préparent aux campagnes électorales prochaines. La plupart ont abandonné la cause des prolétaires. Allons voter pour les moins pires !
Mais rien n’est plus urgent aujourd’hui que de s’organiser pour abattre ce système d’exploitation et d’oppression qui remet en cause l’avenir de l’humanité.
Chaque travailleur doit s’engager politiquement contre la dictature du capitalisme.
« L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » (K. Marx)
Organisons-nous dans l’Alliance des Révolutionnaires !