16 juillet 2024

LA SEMAINE SANGLANTE (21 MAI-28 MAI 1871)

A nouveau nous parlerons de la Commune de 1871. On en parle pour au moins 3 raisons: son exemple va inspirer toutes les révolutions prolétariennes qui vont suivre jusqu’à la Commune de Shanghai en 1968. Ensuite, la fin mai 1871 sera la fin sanglante de la Commune — nous publions à ce titre un de nos articles qui est paru dans notre brochure sur l’histoire de la Commune. Enfin, pour inviter nos lecteurs à participer, le Samedi juin dès 11 heures à la Place des fêtes à Paris, aux débats, aux chansons et à passer à notre table de presse. A 14heures, nous manifesterons, avec tous nos ami.e.s de la Commune, en direction du Mur des Fédérées.

Sur la nature de la contre-révolution au Soudan

Je consacrerai mon introduction à discuter des affrontements militaires qui se déroulent au Soudan, en présentant un ensemble d’observations extraites de ce qui se passe réellement sur le sol soudanais, depuis le début de la révolution populaire au Soudan en 2018 jusqu’au déclenchement du conflit militaire soudanais, le 15 avril 2023.

2 – Depuis le samedi 15 avril, le Soudan connaît de violents affrontements militaires, entre, d’une part, l’armée régulière dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, actuel dirigeant de facto de l’Etat du Soudan, et, d’autre part, des milices armées appelées les « Forces de soutien rapide » dirigées par le général Mohammed Hamdan Dakolo « Hamedati », la deuxième personnalité dans la hiérarchie du pouvoir.

Soudan: contre la guerre et les milices réactionnaires

Soudan, l’ICOR réaffirme sa pleine solidarité et son soutien au peuple soudanais et à ses forces révolutionnaires civiles, sous la direction du Parti communiste soudanais et de la coalition des organisations civiles, qui mènent une lutte révolutionnaire continue contre le régime réactionnaire et l’armée, et exprime sa confiance dans le fait que la victoire reviendra aux travailleurs et au peuple opprimé.

Émeute antifasciste dans l’Est parisien

Après la manifestation antiparlementaire du 6 février 1934, conduite par les ligues d’extrême-droite, un vaste front antifasciste se construit partout en France. Le 9 février, le Parti communiste appelle à manifester en masse place de la République, réclamant notamment l’arrestation du préfet de police Jean Chiappe et la dissolution des ligues fascistes. Des affrontements violents opposent flics et manifestants : plusieurs ouvriers sont abattus, des centaines sont blessés.