16 décembre 2025

Un exemple à suivre: des syndicalistes dénoncent l’impérialisme

Partout dans le monde, des guerres détruisent
des peuples. Ces guerres ne sont pas les nôtres,
elles servent les intérêts d’une poignée de milliardaires et de gouvernements qui organisent
le chaos pour mieux imposer leur domination
capitaliste.
Que ce soit en Palestine, en Ukraine, en Iran
ou en République Démocratique du Congo,
ce sont toujours les peuples qui paient le prix
fort : bombardements, déplacements de populations, famines, répressions, pillage des
ressources. Ce sont les civil·es, les enfants, les
travailleuses et les travailleurs qui meurent,
pendant que les grandes puissances vendent
des armes, exploitent les sols et tirent profit du
sang versé.
Nous, travailleuses et travailleurs de Roissy, refusons d’être complices. Nous refusons que nos
métiers, nos lieux de travail, nos infrastructures
soient utilisées pour transporter des armes ou
soutenir des États en guerre. Nous refusons que
notre travail serve à tuer.
Notre camp est celui des peuples. Notre solidarité va, à celles et ceux qui résistent à
l’occupation, à la colonisation, aux dictatures et
aux pillages.

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Nous appelons tous les travailleurs à agir

« Ces dernières années, nous avons pris des mesures contre le flux d’armes transitant par nos ports, utilisées par diverses armées contre des populations vulnérables. Cela a commencé avec la guerre de l’Arabie saoudite au Yémen en 2019, et aujourd’hui, cela concerne les armes destinées à Israël et utilisées pour le blocus et le génocide de la population de Gaza », ont-ils déclaré, ajoutant : « Nous appelons tous les travailleurs à agir dans les usines, les ports, les aéroports et, parallèlement, dans les universités. C’est ainsi que nous pourrons nous opposer à la guerre qui fait rage dans le monde entier et qui mène à une troisième guerre mondiale. »
Erik Helgeson a déclaré : « En décembre dernier, les membres de notre syndicat ont organisé un référendum dans une vingtaine de ports suédois pour savoir si nous entreprendrions une action syndicale afin d’empêcher l’acheminement de marchandises militaires vers Israël. 68 % de nos membres ont voté « oui » ». « La presse s’est montrée très agressive et nous avons rencontré des difficultés devant les tribunaux, mais début février, le tribunal du travail suédois a jugé nos actions légales et nous les avons menées à bien le jour prévu », a-t-il ajouté.

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les dockers de Fos font honneur à la classe ouvrière

Le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage. Et ce ne sont pas de vagues déclarations de paix ou de « diplomatie humanitaire » qui y changeront quoi que ce soit. Ce sont des actes, des ruptures concrètes, assumées, qui tracent une ligne de classe. À Fos-sur-Mer, les dockers CGT viennent de le faire. Ils ont dit non. Non au chargement de la mort. Non à la participation française à l’écrasement sanglant du peuple palestinien.

Trois conteneurs, remplis de pièces pour mitrailleuses et de tubes de canon, devaient partir pour Israël, via le port de Haïfa. Trois conteneurs de trop. Mercredi et jeudi, les dockers ont bloqué. Le navire Contship Era a levé l’ancre, direction Gênes, mais les armes sont restées à quai. Et c’est très bien ainsi. Voilà ce que signifie être du bon côté de l’Histoire. Voilà ce que signifie refuser la complicité avec un génocide en cours.

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ArcelorMittal : nationalisme ou revendications de classe ?

Le 23 avril, ArcelorMittal a annoncé la suppression de 636 postes dans le nord de la France, dont une moitié à Grande Synthe /Dunkerque, touchant les fonctions support – qui seront transférées en Inde – impactant aussi la production. Les suppressions concernent également les usines de Mardyck dans le Nord, Florange (Moselle), Basse Indre (Loire-Atlantique), Mouzon (Ardennes), Desvres (Pas-de-Calais) et Montataire (Oise). Au total, environ 7.100 personnes qui travaillent dans les sept usines concernées. Dans le sud, le site de Fos-sur-Mer n’est pas concerné. Selon des sources syndicales, ArcelorMittal prévoit de délocaliser en Europe de l’Ouest entre 1250 et 1400 postes dans des secteurs non directement liés à la production d’acier, en Inde ou en Pologne, afin de « réduire les coûts ».

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Les dockers de Fos-sur-Mer refusent de charger du matériel militaire pour l’État sioniste

Vive les dockers de Fos qui refusent de charger des armes pour Israël !
Après avoir pris connaissance de la livraison prévue le 5 juin d’un chargement de matériel militaire
à destination d’Israël depuis Fos-sur-Mer, le syndicat CGT des dockers et des personnels portuaires
du golfe de Fos a refusé de charger les 19 palettes de l’entreprise marseillaise Eurolinks.
Elles “devaient être embarquées par conteneur ce jeudi après-midi via le port de Marseille-Fos en
direction du port d’Haïfa” selon le syndicat CGT.
“Après avoir alerté nos employeurs ainsi que les autorités compétentes, nous avons pu trouver ce
conteneur. Ce conteneur a été mis de côté et les dockers ne le chargeront pas sur le bateau à
destination d’Haïfa. Le port de Marseille-Fos ne doit pas servir à alimenter l’armée israélienne”,
écrit le syndicat CGT.

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Trump : une menace mondiale pour les travailleur·ses

Face au programme ultra conservateur « Project 2025 », les syndicats affirment leur détermination.

Avec des slogans populistes et protectionnistes, Donald Trump a promis, lors de sa campagne électorale, une « réindustrialisation » et une amélioration des conditions de vie des Américain·es. Mais la hausse massive des tarifs douaniers, dans l’objectif de protéger l’industrie nationale, pourrait entraîner une hausse importante des prix à la consommation et alimenter l’inflation.

Cette mesure affecterait directement le pouvoir d’achat des ménages dans un contexte où les salaires réels ont déjà baissé de 1,3% et où l’inflation sur les biens essentiels a explosé (+24 %).

Une politique qui favorise d’abord le capital au détriment des travailleurs

Si Donald Trump continue de se présenter comme un défenseur de la classe ouvrière, ses propositions révèlent une priorité claire accordée aux intérêts des grandes entreprises et des milliardaires.

La poursuite des baisses d’impôts massives pour les entreprises et les ménages les plus fortunés constitue un autre axe clé du programme Trump. Ces mesures, similaires à celles de 2017, creuseraient davantage les inégalités économiques.

Parmi les autres mesures envisagées : 

la limitation du droit à l’organisation syndicale, 

l’abolition des lois sur le paiement des heures supplémentaires, 

une dérégulation massive au profit des industries pétrolières et gazières.

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