7 novembre 2024

Conférence de l’ICOR-Afrique: 3 résolutions

La conférence continentale ICOR-Afrique a eu lieu. Lors de cette réunion, les partis et organisations révolutionnaires membres de l’ICOR Afrique ont discuté non seulement de la mainmise sur les ressources naturelles de l’Afrique par des trusts liés aux différents pôles impérialistes, mais aussi de la vague de coups d’État et des risques de guerre dans la zone sahélienne, notamment au Burkina. Faso, Mali, Guinée Conakry, Niger et récemment Gabon.
La Conférence Continentale de l’ICOR-Afrique, condamne fermement le rôle perfide de l’impérialisme international, notamment de l’impérialisme français, qui, à travers des accords d’assujettissement, continue de contrôler les États sahéliens afin d’exploiter leurs ressources naturelles telles que l’or et l’uranium, le pétrole, le manganèse, cuivre, gaz, etc.
Cette situation de surexploitation continue d’aggraver la crise du néocolonialisme en Afrique, en particulier dans les pays d’Afrique de l’Ouest, qui ont des taux de pauvreté très élevés. Malgré toutes les richesses précieuses disponibles dans ces pays, le système de brigandage mis en place par la France depuis les années 1960 freine non seulement le développement des États d’Afrique de l’Ouest, mais est également une source de super-profits pour l’impérialisme français et le capital financier international.

Palestine, une guerre de religion ?

Tout n’a pas commencé hier. C’est une longue histoire la résistance palestinienne. Dès 1936 elle se heurte au « protectorat » anglais et aux commandos sionistes qui revendiquent des droits sur les terres de Palestine… Puis viendront les agressions de 1947-48, la victoire des sionistes et l’exode forcé des palestiniens. L’événement reste présent dans la mémoire collective palestinienne en tant que Nakba (en arabe : النكبة, An-Nakbah : « désastre » ou « catastrophe ». Entre 700 000 et 750 000 palestiniens sont expulsés. Depuis lors, plus de 75 ans, la résistance palestinienne contre l’expansion sioniste et la création de l’Etat raciste n’a pas cessé.
Les scènes d’horreur que l’on a vu ici ou là ne doivent pas nous faire perdre de vue le fond du conflit. La réalité est que nous faisons face à une guerre de colonisation de terre et à un peuplement se réclamant du sionisme.

Mayotte, Massacre à la pelleteuse

Mayotte point de départ de la colonisation de l’archipel comorien avait pourtant refusé d’adhérer à la constitution proposée au référendum du 28 septembre 1958 (l’adhésion à l’union Française sous la 5ème République), mais à cette date les résultats avaient été comptabilisés globalement puisqu’ils allaient dans l’intérêt de la France contrairement aux consultations qui viendront ensuite et par lesquelles la France se permettra de s’emparer illégalement de Mayotte.