25 avril 2024

Mégabassines : l’État et les gros céréaliers (2ème partie)

Tout juste arrivée du cabinet du ministre de l’Intérieur, la représentante de l’État se justifiait à la presse : « J’ai bien compris que c’était un sujet de tension, d’intérêt majeur. Un protocole a été signé, soutenu par l’État. Des engagements ont été pris et mon but est en toute impartialité de faire respecter les termes de ce protocole. »
Les éléments que nous avons recueillis pour retracer les étapes de la signature et de la mise en application du protocole contredisent cette profession d’impartialité. Noyautée par les intérêts de l’agriculture industrielle, la démarche a été menée au pas de charge par la Coopérative de l’eau 79, maître d’ouvrage des bassines, et par les services de l’État. Quitte à piétiner décisions de justice et manquements manifestes aux engagements pris, pourtant garantis par la préfecture.

Profits, export et grandes cultures : les vraies raisons des mégabassines (1ère partie)

Les vraies raisons des mégabassines. La démarche devait proposer un modèle agricole plus respectueux des milieux et des habitants. Elle s’est muée en une « guerre de l’eau », avec la boue des Deux-Sèvres pour tranchées, des procès en série et une violence institutionnelle et politique culminant aux abords du chantier de Sainte-Soline, le 25 mars 2023 : le déploiement hors de proportion des forces de sécurité et l’usage indiscriminé d’armes de guerre avait blessé, parfois gravement, des centaines d’opposants et opposantes pacifiques. Mais quel projet agricole a-t-on ainsi défendu ?  Notre enquête met à mal les arguments des partisans des mégabassines qui disent défendre une agriculture locale visant à maintenir l’élevage. L’analyse de données administratives, agricoles et économiques montre un lien étroit entre les projets de bassines et une filière céréalière omniprésente dans la région, majoritairement tournée vers le marché international via le port céréalier de La Rochelle, en Charente-Maritime.

Agriculteurs et Gilets Jaunes — qui sont nos amis, qui sont nos ennemis ?

Selon le ministère de l’agriculture 25% des agriculteurs ont des revenus supérieurs à 100 000 € annuels, de l’ordre de 9000 € par mois qui est le seuil à partir duquel on fait partie des 1% les plus fortunés en France[1].  À l’autre extrême, 25% gagnent moins de 30 000 €, soit 2500 € mensuels, le seuil maximum définissant les classes populaires (18% sont même en dessous du seuil de pauvreté 1150 € par mois). Ce quart des agriculteurs constituent, avec les ouvriers et les employés,  les classes populaires qui en France regroupent 70% des actifs. Entre 2500 et 9000 € par mois, c’est le cas de 50% des agriculteurs, on fait partie des classes moyennes.  

Front Uni webinaire le 4 février à 14 h.

Les déclarations d’entrée annoncées jusqu’à présent promettent une discussion passionnante et intéressante.
Nous avons déjà reçu des contributions confirmées d’une représentante bien connue de la résistance palestinienne, de l’Iran, du Soudan et du Congo, ainsi que de la Coordination internationale des travailleurs de l’automobile.
En outre, les délégations d’ICOR qui ont participé à Dubaï et au contre-sommet en Colombie à l’occasion de la journée de lutte pour l’environnement feront un rapport lors du webinaire et des contributions de la coordination des femmes mondiales, du Pérou et de la Russie ont été annoncées.

Déclaration commune de la résistance palestinienne

Avec fierté et honneur, les participants ont salué la résistance héroïque de notre peuple dans les territoires occupés, en particulier la résistance légendaire de notre peuple dans la bande de Gaza, où nos enfants, nos femmes et tout notre peuple, la poitrine nue, font face aux actes brutaux de l’ennemi “israélien”, qui a ciblé les abris pour les personnes déplacées, les maisons, les mosquées, les églises, les écoles, les hôpitaux, Ces actes s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique génocidaire et de terre brûlée à l’encontre de notre peuple inébranlable, qui a fermement contrecarré le projet de déplacement massif vers les voisins arabes, afin de vider la bande de Gaza de ses habitants et de l’annexer à l’État d’occupation et d’assassinat collectif.  Ce plan vise très clairement à mettre fin à la cause nationale palestinienne et à liquider les droits nationaux légitimes de notre peuple, en déterminant le destin, en établissant l’État palestinien indépendant avec Al-Qods comme capitale, et en garantissant le droit au retour des réfugiés de notre peuple dans leurs maisons et leurs propriétés, conformément à la résolution 194, contrairement à l’annexion des territoires occupés lors de la guerre d’agression de 1967 et à l’établissement du “grand Israël” au détriment de notre projet national, de l’identité de notre peuple et de son droit à la souveraineté sur sa terre et à l’établissement de son État indépendant avec Al-Qods pour capitale.

Les canicules, « avant-goût de notre futur climatique »

D’ici 2050, les canicules risquent d’être multipliées par deux. Conséquences : récoltes desséchées, feux de forêt en hausse…

L’exception devient peu à peu la norme. En 2019, une canicule avait déjà frappé la France, en juin, et battu des records absolus de température. Pour le climatologue Christophe Cassou, « nous vivons un avant-goût de notre futur climatique ».