24 décembre 2024

PD n°38 Les frontières sont surtout entre ceux d’en haut et ceux d’en bas !

Nous sommes révoltés et mobilisés contre le racisme d’État, la chasse aux immigrés, les contrôles aux fasciés, les violences policières contre les jeunes !
Soutien à la lutte des coordinations des SSPP ! Vive la lutte des mineurs isolés à Paris ! Des papiers, un logement, une école, du travail pour toutes et tous ! Il ne s’agit pas que d’humanisme.

Au racisme, le monde du travail doit répondre par la solidarité de classe !
Retailleau, ministre de l’Intérieur dit « les immigrés ne sont pas une chance pour la France ». C’est hypocrite et mensonger. Car le patron du MEDEF, le syndicat des grands patrons, Patrick Martin, réclame 4 millions de travailleurs étrangers d’ici 2050. Des secteurs entiers ne fonctionnent que grâce à eux : bâtiment, hôpitaux, restauration, commerce…
De Darmanin à Retailleau leur racisme d’État n’a qu’un seul but : terroriser  et diviser ! Imposer encore plus de précarité, de bas salaires, de réduction de droits au séjour, …

Il y a 100 ans, les ouvrières d’usines de sardines du Finistère étaient victorieuse

Leur lutte a été emblématique parce qu’elle a été organisée par des femmes qui ont mené une grève exemplaire et par leur action qui a marqué l’histoire du monde ouvrier.

Ces ouvrières d’usines de sardines du Finistère étaient surnommées les Penn sardin, tête de sardines en breton, en raison de leur coiffe si particulière qu’elles portaient pendant leur travail.

Elles vivaient dans une grande précarité avec des conditions de travail effroyables digne d’un livre de Zola, selon Charles Tillon. Leurs salaires étaient inférieurs à ceux des hommes et bien souvent la charge de la famille reposait sur leurs épaules. Les horaires de travail imposaient aux femmes d’être disponible à tout moment du jour et de la nuit.

Dès 4 heure du matin, résonnait le bruit des sabots des femmes courant dans les rues de Douarnenez pour se rendre à l’usine. En effet, dès qu’un navire sardinier revenait au port, les femmes devaient se rendre à l’usine, les sardines devant être préparées le plus vite possible. A cette époque la conservation par le froid industriel n’existait pas, les poissons devaient être travaillé dès leur arrivé.

En avant vers un mouvement de lutte internationale des travailleurs de l’automobile

Jeudi 17 octobre à 11heures à la Porte de Versailles nous seront présents, avec la Coordination internationale des travailleurs de l’automobile (CITA), avec les travailleurs actifs et en lutte , devant les portes du Salon de l’Automobile. De nombreuses délégation étrangères viendront d’Italie, du Portugal, de Belgique, d’Allemagne,…
Voici de larges extraits de la dernière Lettre d’information de la Coordination internationale des travailleurs de l’automobile (CITA-IAC) d’Août 2024, écrite par la coordination du groupe Stellantis/GM….

La chorale parisienne ‘L’Ut-en-Chœur’ chante « L’âme de la Palestine »

L’Ut en Chœur est une association, créée en 2008, dont l’objet est la pratique du chant choral pour toutes et tous afin de « chanter pour des idées » : promouvoir, faire vivre et transmettre un répertoire de chants engagés d’hier et d’aujourd’hui, soutenir des actions humanistes et de lutte sociale.

L’Ut en Chœur participe annuellement aux commémorations pour la Commune de Paris. Vous la trouvez dans les mobilisations et dans les luttes pour la liberté, l’égalité et la fraternité véritables, pour la solidarité internationale.En novembre 2024, la Chorale fêtera ses 15 ans d’existence. Prochaine apparition : au festival parisien « Voix-sur-Berges » avec plus de 150 chorales différentes le long du canal Saint-Martin dimanche 23 juin 2024.

Prolétaire, debout ! N° 33 / mai 2024

Le 1er mai, dans le monde entier, des millions de prolétaires manifestent leur opposition au
capitalisme, pour leur intérêts de classe. En cette année 2024, l’unité internationale de la classe ouvrière, des prolétaires est plus nécessaire que jamais !
En France, les réformes réactionnaires du gouvernement révoltent. Le gouvernement des capitalistes s’attaque à nos
conquêtes sociales. Le pouvoir d’achat est amputé, de
plus en plus de familles, d’étudiants ne mangent pas à
leur faim, les services publics essentiels – éducation,
santé – sont sabotés. Par crainte de nos luttes, nos droits et libertés démocratiques sont réduits et la
répression renforcée. Les jeunes réprimés et embrigadés dans le Service National Universel.
Résistance à la fascisation et à la militarisation ! Tout cela pour privatiser, soutenir la guerre
économique des monopoles et préparer la guerre militaire qui leur offrira l’accès aux matières premières essentielles, à la main d’œuvre à bas coût et aux
marchés.

Brève histoire du 1er mai

Le 1er Mai, célébré dans de nombreux pays dans le monde puise son origine dans les luttes passées notamment en Amérique. A Chicago, les ouvriers ont mené une lutte acharnée en 1884 pour avoir droit à une journée de travail de 8h. La journée de travail à l’époque était de 10 heures voire plus par jour. Le 1er mai, journée traditionnelle du renouvellement des contrats de travail, les syndicats déclarent la grève et 350 000 grévistes cessent le travail. La grève se poursuit pendant 3 jours, à la fin suivie par seulement 200 ouvriers. Il y a des morts suite aux heurts avec la police et six condamnations par pendaison.
Les ouvriers ont gain de cause en 1886 après plusieurs affrontements rudes entre manifestants et forces de police.

Déjà pendant tout le 19e siècle, la classe ouvrière s’était développée avec l’industrialisation et elle a mené des luttes contre l’exploitation par les capitalistes. Les ouvriers commencent à s’organiser dans les syndicats et dans des partis socialistes.