Soutien à Mahdieh Esfandiari en prison pour avoir défendu le peuple Palestinien 

Soutien à Mahdieh Esfandiari en prison pour avoir défendu le peuple Palestinien 
« Nous apprenions il y a quelques jours du journaliste Shahin Hazami, qu’une militante lyonnaise pour la Palestine était détenue à la prison de Fresnes à Paris. Mahdieh Esfandiari, enseignante à l’université de Lyon 2 et traductrice en langue française, est enfermée en région parisienne depuis plus de six semaines. C’est lorsque l’État iranien, dont elle est originaire, a signalé sa disparition que l’État Français a admis qu’elle était détenue à Fresnes, dans le Val-de-Marne, depuis le 28 février. C’est-à-dire que l’État français a caché son emprisonnement pendant six semaines. 
Son crime ? Avoir participé à un canal télégram public informant sur la lutte de libération nationale de la Palestine, un canal qui soutien la Résistance Palestinienne. Dans l’explication de l’affaire, le torchon Le Point écrit : « Depuis [le] 7 octobre 2023, la loi sur l’apologie du terrorisme en France a vu son application étendue aux discours perçus comme soutenant le mouvement islamiste palestinien, qui figure sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne. ». Il s’agit en réalité de réprimer le soutien de fait, à la Résistance Palestinienne armée qui est la seule capable d’empêcher le génocide du peuple palestinien et de libérer la Palestine. …

SYRIE Nord-Est, YEMEN et PALESTINE

Le monde a été témoin du siège des familles arabes alévies dans leurs maisons par les gangs de HTS, qui les ont brûlées vives, y compris les enfants. Nous voyons qu’ils kidnappent, torturent, violent et tuent des femmes et des filles. Ils encouragent d’abord le ‘hijab’ et puis le rendent obligatoire. Ils ouvrent un bureau des affaires féminines dans leur gouvernement et nomment à sa tête une femme formée par l’AKP. Ils tentent ensuite de promouvoir cette femme comme une représentante des femmes syriennes et des femmes du nord et de l’est de la Syrie, en faisant de la propagande à travers elle, en disant que “la politique des femmes de l’AKP est magnifique”. C’est leur tentative de convaincre le monde de leur prétendu soutien aux femmes. Cependant, les femmes de Turquie, du Kurdistan du Nord et de la région savent parfaitement quelle politique l’AKP mène. Nous savons de première main comment ils ont aboli la Convention d’Istanbul et soutiennent des politiques patriarcales qui soutiennent les meurtriers de femmes. HTS ne nous représente pas, les femmes syriennes et du nord et de l’est de la Syrie. Nous ne permettrons jamais que les acquis que nous avons obtenus pendant 14 ans soient détruits.

Alex : Présumé coupable !

Comme si cela ne suffisait, nous venons d’appendre la suspension, pour une durée de 4mois,  d’Alex de son poste dans la fonction publique.Ceci alors même qu’il n’a pas encore été entendu par la justice et qu’il n’est donc pas encore jugé. C’est un viol flagrant de la présomption d’innocence et une tentative de mise au pas de toute forme de contestation. Rappelons qu’Alex est dans cette situation pour avoir exprimer avec force ses convictions politiques nous sommes donc bien loin d’actes criminels. L’État a donc transmis l’information aux services académiques qui ont pris la décision politique de suspendre le militant. L’État viole ouvertement la base de sa justice dont la présomption d’innocence est un pilier. Nous assistons depuis des années au retour des lettres de cachets et au bon plaisir du Roi. La justice n’étant plus que là pour légitimer la toute puissance du pouvoir exécutif. C’est une véritable négation de l’esprit des Lumière, et de tout l’héritage Révolutionnaire dont la République se réclame elle-même. 

 Notre camarade est libre !

Ce mardi soir, nous apprenions l’arrestation d’un militant pro-palestinien à Paris, interpellé par une dizaine de policiers à peine descendu de son avion en revenant de voyage. Son seul crime avait été de soutenir ouvertement la résistance du peuple palestinien et de condamner le génocide en cours, notamment dans la manifestation pour la libération de Georges Abdallah organisée le 8 février, à Paris.
En l’espace de 48h, une déferlante de dénonciations sionistes avaient fait le tour des réseaux sociaux après la diffusion d’extraits vidéos d’une intervention, le préfet de police de Paris annonçant ouvrir une procédure de répression à son encontre.
Le lendemain, près de 24h après l’arrestation, il est annoncé dans une série de communiqués que « ni ses avocats, ni ses camarades n’ont de nouvelles de lui ». Des rassemblements spontanés sont donc organisés à la hâte devant des dizaines de mairies, préfectures ou hôtels de police. Cette après-midi, après l’avoir retenu près de 48h, le militant a été enfin libéré grâce à la mobilisation marquée sur tout le territoire.

ICOR – Développements au Moyen-Orient : opportunités, risques, défis et tâches

La glorieuse bataille du déluge d’Al-Aqsa marque un tournant décisif dans la lutte du peuple palestinien pour la libération et le retour sur sa terre historique de Palestine. La victoire historique remportée par les masses palestiniennes – grâce à leur détermination, leur patience, leur résilience et leurs sacrifices – sous la direction des factions de résistance combattantes, soutenues par la résistance arabe au Liban et au Yémen et soutenues par les forces progressistes du monde entier, est désormais confrontée à une série de défis visant à la saper et à l’empêcher d’accumuler ses résultats et ses impacts aux niveaux arabe et international. Dans ce contexte, l’appel du président des États-Unis à déplacer le peuple palestinien de sa patrie est une escalade dangereuse.

Rassemblement pour la libération de G. I. Abdallah le mercredi 19 janvier à 18h30 à République.

Ce devoir résonnera tout particulièrement le 19 février prochain – veille du rendu de la Cour d’Appel de Paris – où il nous faudra une nouvelle fois user de notre arme, la solidarité « essentiellement pour faire avancer la lutte » (décembre 2002) ce qui en l’occurrence revient à intensifier toujours plus la pression afin de rompre cette dernière digue du rapport de force et faire que le 20 février, Georges Abdallah soit effectivement libéré….