Nous publierons prochainement quelques interventions (ou des extraits) qui ont été faites lors de cette journée du 12 novembre.
Journée internationale de lutte pour l’environnement – rassemblement anti-impérialiste à Paris en présence de multiples délégations de plus d’une dizaine de pays à Paris.
Des activités combatives et optimistes ont eu lieu samedi dernier, 12 novembre sur la place de la République à Paris, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour l’environnement.
L’organisation révolutionnaire mondiale ICOR et le Front uni anti-impérialiste et antifasciste avaient lancé un appel. De nombreuses délégations venant de plus d’une dizaine de pays sont venues. Un tribunal combatif contre la politique impérialiste de l’environnement et de la guerre a été organisé.
Les camarades de l’Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste (UPML) ont accueilli les invités internationaux à Paris. Monika Gärtner-Engel, la coordinatrice principale d’ICOR et coprésidente du Front uni anti-impérialiste et antifasciste, a introduit le débat en disant que les protestations écologiques à Paris, le lieu de l’échec complet de l’accord sur le climat (COP 21), étaient tout à fait appropriées. Un camarade camerounais a parlé de l’exploitation des ressources de son pays par les pays impérialistes. Le syndicat de l’environnement a résumé la situation en disant : « 27 conférences de l’ONU sur le climat signifient 27 conférences de promesses vides ! » D’autres organisations membres de l’ICOR de la Turquie et du Kurdistan, de la France et de l’Allemagne ont pris la parole. Une camarade iranienne a chanté « Bella ciao » en persan pour la lutte du peuple iranien contre le fascisme et pour la démocratie, la liberté et le socialisme !
Une militante de l’organisation de jeunesse Young Struggle a dit : « La solution n’est pas dans les conférences des gouvernants ! Elle se trouve ici, sur cette place ! Nous allons nous battre contre l’impérialisme en tant que travailleurs, en tant que femmes, en tant que jeunes ! Ce n’est pas vrai qu’il n’y a pas d’argent. Combien en ont-ils donc les grands groupes en France, en Allemagne, et partout dans le monde ? »
Le groupe anti-impérialiste Ka-Ubuntu qui regroupe des membres des Antilles et de l’Afrique a dénoncé la politique impérialiste et le grand projet de route côtière au détriment de l’environnement à la Réunion.
Des jeunes du REBELL avaient déployé une pancarte « Pour une lutte anti-impérialiste pour l’environnement ! En avant vers le socialisme ! » et ont ciblé l’impérialisme comme le plus grand destructeur de l’avenir de la jeunesse. La jeunesse a marqué la manifestation – elle doit et veut se battre pour un autre avenir ! Le socialisme est l’avenir du monde !
La délégation sud-coréenne a expliqué comment les bases militaires américaines dans le pays entraînent une dangereuse pollution de la nature. Un ouvrier de l’Allemagne et marxiste-léniniste a déclaré : « En tant qu’ouvrier, je me sens obligé de laisser un monde amélioré aux prochaines générations ! Comme Marx l’avait déjà dit ».
Une grande envie de coopération internationale, de resserrer les liens entre les travailleurs, les femmes, les jeunes et les militants écologistes du monde entier était bien palpable. La manifestation a renforcé notre communauté internationale de lutte :