Kafe Militant: réunion-débat dimanche 14 nov. à 15h
Kafe Militant: réunion-débat dimanche 14 nov. à 15h: „Sauvons l‘environnement de l‘économie de profit“
Anti-capitaliste, pour le socialisme révolutionnaire
Kafe Militant: réunion-débat dimanche 14 nov. à 15h: „Sauvons l‘environnement de l‘économie de profit“
Les projets d’exploitation pétrolière de Total en Ouganda semblent l’exemple même de ce qu’il ne faut pas faire, du point de vue du climat, de la biodiversité, des droits humains et de la démocratie. Et pourtant, en pratique, l’État français s’est mis au service du groupe pétrolier pour les faire aboutir.
Des événements extrêmes se produisent cette année et dans le monde entier dans le sillage de la catastrophe climatique qui s’annonce. Il ne s’agit pas d’un « événement du siècle » unique, mais bien du signe que la transition d’une crise environnementale à une catastrophe environnementale progresse. Les supermonopoles internationaux sont les principaux responsables de cette évolution.
Tout le monde a constaté la multiplication et l’intensification des événements extrêmes : pluies exceptionnelles comme les 500 mm d’eau en quelques heures tombés sur les Alpes Maritimes, celles provoquant des catastrophes en Belgique, en Allemagne et en Chine ; sécheresses au Sahel ; incendies en France, Grèce, Algérie, Turquie, USA et Australie, températures extrêmes comme en Sibérie ou au Moyen Orient où des ouvriers immigrés travaillent et meurent par 50 °C.
Le président brésilien Jair Bolsonaro et ses alliés politiques et économiques – en particulier dans l’agroindustrie – sont largement, et à juste titre, tenus pour responsables de la déforestation en cours. Mais si le secteur privé brésilien a bel et bien été un moteur de cette destruction, son action est facilitée, voire soutenue, par des entreprises multinationales, dont certaines sont basées en Europe.
Les crises font parties du système : sur le plan global les crises économiques, financières, spéculatives ou pas, se multiplient que ni le capitaliste individuel ni les groupes financiers ne peuvent éviter. Même chose pour la crise environnementale. Ils ne peuvent qu’en rejeter la charge sur le dos des classes dominées avec l’aide des gouvernements. C’est ce qui a déclenché la résistance légitime des gilets jaunes.