8 novembre 2024

La COMMUNE :
« Un gouvernement de la classe ouvrière »

« L’avenir n’est certainement pas à rechercher dans les poubelles de l’histoire républicaine bourgeoise, mais dans l’expérience des Communards. Car ces derniers tenteront de débarrasser la Terre de cette infernale compétition, cause de tant de calamités et de guerres, accumulant profit pour les uns et misère pour les autres. Au XXIème siècle, après la Commune et après bien d’autres expériences (comme la révolution d’Octobre 1917 en Russie ou la Révolution Culturelle 1966-69 en Chine), se reposent à nouveau et d’autant plus fort les bonnes questions : Quelle société construire ? Quel pouvoir pour représenter et défendre les intérêts de la classe ouvrière, des travailleurs, de tous les prolétaires et opprimés, jeunes et vieux, hommes ou femmes ? Quel pouvoir pour abolir la propriété capitaliste, les inégalités de classes ? Comment combattre pour le communisme et empêcher la restauration capitaliste ? »

La Garde Nationale, son histoire

Fin septembre 1870, la Garde nationale comptait 260 bataillons, composés de 300 000 hommes, issus à ce moment essentiellement des quartiers populaires. À Paris, un débat s’ouvre sur la question de l’élection des officiers et sous-officiers des bataillons de la Garde nationale. Cependant, les évènements s’accélèrent. La République est proclamée le 4 septembre et, quinze jours plus tard, les Prussiens organisent le siège de la capitale. De son côté, le tout nouveau gouvernement tente de reprendre la main sur la Garde nationale. Devant cette menace, la troupe n’est pas en reste. Un appel est lancé, sans succès, par des hommes du 186ème bataillon (10ème arrondissement de Paris) demandant à chaque compagnie de choisir un représentant pour se coordonner.

La Commune de Paris (1871) et l’internationalisme

La Commune était plus qu’un « soulèvement radical », c’était une révolution nouvelle par-delà les frontières, pour le peuple, par le peuple.
Pendant près d’un siècle, le peuple de Paris s’était retrouvé en première ligne, entraîné par les révolutions bourgeoises de 1789, 1830, de février 1848, réprimé en juin 1848 et décembre 1851, plongé dans la misère par les

guerres et la corruption. Il avait réagi chaque fois en créant des journaux, des clubs, des associations ouvrières légales ou secrètes.