MOBILISATION NATIONALE SAMEDI 3 FÉVRIER 2024 CONTRE LA LOI DARMANIN

Ce jeudi 25 janvier, au moment où se tenait un rassemblement à proximité, a eu lieu le rendu du Conseil constitutionnel sur la loi Darmanin. Même s’il a retiré un certain nombre de dispositions, ce qui en reste demeure l’une des pires lois de la Ve République, une loi anti-immigré et anti-ouvrière qui facilitera grandement les conditions d’expulsions, qui ne respecte pas les droits fondamentaux, qui rendra plus précaire l’accueil des réfugiés et plus difficiles les conditions de vie, pas seulement des Sans-papiers, mais de l’ensemble des personnes d’origine étrangère. Pour cela, nous appelons à une nouvelle journée nationale de manifestations le samedi 3 février 2024 prochain.

Dominique Bernard, Samuel Paty et le referendum sur l’immigration

Nous remercions Jacques Lancier pour cette minutieuse analyse chiffrée  de deux évènements tragiques qu’il met en relation avec l’instrumentalisation politique qui en est faite. On voit nettement apparaître dans quels perspectives cela se fait. Tout d’abord on veut brouiller les esprits sur la réalité de l’éducation nationale : manque de profs, de matériel, encadrement pratique et idéologique des élèves et des pédagogues paralysant l’éveil de l’esprit critique… Ensuite il s’agit de développer un climat de peur et de division dans la population : on crée un amalgame, sans cesse répété, entre criminalité et immigration (notamment maghrébine). Enfin, cet ensemble traduit une très nette tendance à la droitisation du régime capitaliste plongé dans des crises multiples.     

Zemmour, immigration et capitalisme !

Cet article a pour but de traiter l’immigration vue depuis les pays occidentaux. Il vise à montrer comment la grande bourgeoisie, actuellement à la manœuvre dans un monde globalisé, est pour l’immigration (choisie ou non). Il s’agit pour elle d’avoir une main-d’œuvre (qui est une marchandise comme une autre) de moins en moins chère et docile quelle que soit sa couleur — et si en plus cette bourgeoisie peut diviser les prolétaires c’est encore mieux.

Mayotte, Massacre à la pelleteuse

Mayotte point de départ de la colonisation de l’archipel comorien avait pourtant refusé d’adhérer à la constitution proposée au référendum du 28 septembre 1958 (l’adhésion à l’union Française sous la 5ème République), mais à cette date les résultats avaient été comptabilisés globalement puisqu’ils allaient dans l’intérêt de la France contrairement aux consultations qui viendront ensuite et par lesquelles la France se permettra de s’emparer illégalement de Mayotte.